Chapitre 10 ~

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On échangea un regard interrogateur avant de sortir nos armes.
On avançait doucement dans les escaliers, notre méfiance au plus haut niveau. Une porte nous attendait au bas des marches.
Callen posa sa main sur la poignet et compta avec son autre main jusqu'à 3. Il ouvrit violemment la porte et je m'engouffrais derrière celle-ci.
"- Agents fédéraux !!" Hurlais-je.
Je me rendus compte du spectacle qui s'offrait sous nos yeux... Nous laissant bêtes...
On avait atterrit dans une pièce entièrement peinte de rose, et c'était franchement moche. Bref, en face de nous... Se tenait John assit à califourchon sur une chaise un fouet rouge et blanc à la main... Tandis que Lorraine était assise d'une façon assez... Sexy. Elle était sur un lit aux draps roses comme les murs- ce qui faisait fillette de 8 ans- et des coussins noirs. La jeune femme portait un serre-tête avec des oreilles de lapin. Hilarant dans une autre situation mais là c'est pas vraiment le moment.
Nos hôtes nous regardaient avec surprise sans comprendre ce qui se passait. On se dépêcha de ranger nos armes avant d'échanger un regard gêné.
"- Euh... Désolé... Commença Callen très mal à l'aise.
- On ferait mieux... De s'en aller", dis-je en tirant mon équipier par le bras.
Il finit par se ressaisir et me suivit dans les escaliers, encore surpris de ce qu'il venait de voir.
"- Sacha ne part pas maintenant, tu dois encore me mettre les menottes en fourrure!" Gémit la voix de Lorraine qui résonnait dans les escaliers. (NDA: ceux qui ont vu l'épisode comprendront l'histoire des menottes et de la fourrure 😉😂)
On reprit nos vestes précipitamment avant se sortir de la maison. Je me dirigeais vers "notre" voiture et montais du côté passager pendant que G. allait chercher les clefs.
Il revint avec un sac qui contenait la plupart de nos faux papiers ainsi que quelques papiers prouvant notre appartenance au NCIS puis il s'installa à son tour dans la voiture. Il démarra puis on partit.
Arrivé à un feu rouge, je voulus mettre de la musique lorsqu'on nous tira dessus. Callen écrasa la pédale et on partit en trombe lorsqu'une balle toucha un pneu. La voiture tourna d'un coup et fit un ou deux tonneaux avant de terminer sa route dans un poteau électrique.
J'étais complètement sonnée, il me fallut plusieurs minutes pour reprendre mes esprits.
Je compris qu'on avait eu un accident. Mon regard se tourna automatiquement vers mon équipier. Celui-ci avait la tête qui pendait mollement et ses yeux étaient fermés. Du sang coulait de ses lèvres et d'une grosse plaie à la tête.
Non ce n'est possible ! Ce n'est pas arrivé ! Pas ça ! Il ne pouvait pas être mort !
Je sortis péniblement de ma place et approchais de Callen. Je mis mes doigts en sang sur son coup. Son pouls battait faiblement. C'était déjà un soulagement il n'est pas mort... Mais il faut appeler les secours... Sinon il ne s'en sortira pas... Et les quelques techniques de survie acquises au Mossad ne suffiraient pas.
Je revint sur mon siège et enfonçais la portière avec mes pieds. Elle ne bougeait pas d'un pouce. Je poussais de toutes mes forces et elle céda enfin. Je me précipitais à l'extérieur sans faire attention si je serai de nouveau la cible des tirs. Cette fois-ci je ne peux pas dire que je m'en fiche parce que je dois avant tout sauver mon équipier plutôt que de penser à moi. Je sentis une douleur dans ma jambe et tombais à genoux. Mes larmes coulaient sans que je sache pourquoi, je n'avais mal nul part et celle dans ma jambe est superficielle, elle partira vite. Je séchais mes yeux avec la manche de ma veste et me releva pour aller demander de l'aide.
Ne sachant vers quelle maison aller ni à qui faire confiance, je décidais de crier enfin plutôt de hurler, histoire d'être sûre qu'on m'entende. Soudain des coups de feu retentirent. J'en étais la cible. Sans rire ? Je courus derrière une voiture garée et sortis mon arme. Je regardais discrètement au dessus du capot quand j'aperçois Bill, l'un des deux boulangers. Je me disais bien qu'il y avait quelque chose de bizarre, arriver comme des fleurs avec leur "cadeau de bienvenue" alors qu'on était là depuis déjà une semaine ça collait pas.
Bill ne m'avait pas vu, il a du croire que je sortirai de l'arrière cet idiot. J'en profitais pour tirer. Un tir juste et précis, juste à côté de sa tête. Quelqu'un riposta et se mit à me mitrailler de balles. Je me rebaissais rapidement. Je me mis à plat ventre sous la voiture (et oui, chose à laquelle personne ne pense ni à observer ni à vérifier que personne ne s'y trouve) et chercha la planque du deuxième tireur. Une fois repérée, je me remis debout et sortis à découvert, je ne pouvais pas me cacher éternellement ici sinon ça n'en finirait jamais. Je tirais vers les deux planques pour me couvrir et me mis à courir vers les maisons. J'aperçus un buisson touffu et me jetais dedans puis glissa dessous jusqu'à l'arbre qui les surplombait. Je rechargeais mon arme lorsque la porte de la maison à laquelle appartenait ce buisson s'ouvrit sur un vieil homme. C'était celui qui était peu sociable et qui avait le minuscule chien !
Je vérifiais que la voie était libre et visa sur un des deux tireurs qui était sortit de sa planque. Grosse erreur mon vieux. Je découvrais à la lumière projetée par les lampadaires que c'était Jason, le frère de Bill. Il leva son 45mm mais je fus plus rapide et tira une deuxième balle qui le tua avant de courir à l'intérieur de la maison du vieillard. Je n'avais pas confiance mais c'est pas comme si j'avais le choix.
Il ferma la porte dans mon dos et me fis signe de le suivre dans son salon. Je me postais à la fenêtre pour surveiller.
"- Je vais vous aider, me dit-il en sortant un fusil.
- Non posez ça, je sais viser ne vous en faite pas" lui dis-je en vidant le chargeur de fusil par sécurité.
Je le lançais plus loin puis refixais par la fenêtre.
"- Qu'est-ce qu'on fait d'elle Alexander ?" Demanda la voix de Bill dans mon dos.
Je me figeais sur place. Sa voix avait changé depuis la dernière fois, elle est plus dure, plus froide. Comme celle d'un tueur.
Je me retournais d'un bon face à lui et sans lui laisser de chance je l'éliminait d'une balle dans la tête. Toujours propre et précis.
Le vieux monsieur Stan, alias Alexander Belov, attrapa son fusil et le pointa sur moi avec un air sérieux. Un fou rire me prit.
"- Vous croyez vraiment me tuer en pointant sur moi une arme déchargée ? Lui ai-je fais remarquer en rigolant de plus belle.
Il sembla se souvenir que j'ai vidé son chargeur et posa son fusil, la rage dans les yeux. Je lui mis les menottes (non désolée elles ne sont pas en fourrure ) et le ligota sur une chaise.
Je sortis en courant et pris le téléphone sur le corps de Jason avant de téléphoner à Hetty. Je lui expliquais rapidement la situation. Elle s'occupa d'appeler les urgences et me pria de retourner auprès de mon équipier, elle partit sur le champs avec Deeks et Kensi.
Raccrochais et courus encore vers la voiture accidentée. Je m'approchais du côté conducteur et arracha la portière, aidée par la peur de le perdre. Je me précipitais sur lui. Il saignait toujours abondamment.
Je lui mis des claques, lui vidait une bouteille d'eau sur la figure. Toujours rien. Le désespoir s'empara de moi.
"- Callen !! Callen réveilles-toi ! Me laisse pas ! Ne me laisse pas vivre avec ta mort sur la conscience !"
J'hurlais de tout mon être, les larmes coulaient à flot sur mon visage. Je me laissais choir a côté de lui et posa ma tête sur son torse immobile. Je vérifiais son pouls la peur au ventre. Ses battements de cœur avaient cessé.

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Hello ! Alors que pensez vois de ce chapitre ? Bon vous allez encore vouloir me tuer d'avoir coupé ici (je cherche beaucoup a me faire descendre en ce moment 😂) mais je vous rassure l'histoire ne va pas s'arrêter ici !
D'ailleurs j'ai une question j'ai des idées pour la fin de l'histoire (qui n'est pas prévue maintenant) mais je sais pas si je fais une fin joyeuse ou triste... Vous préférez quoi ? Sinon je pourrai poster les deux fin possibles ✋
N'hésitez pas a commenter pour m'aider a faire un choix sur la fin 😊

Maëlys O'Donnell  

Le destin d'une gymnasteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant