Le destin d'une gymnaste

Chapitre 19 ~

Je me réveillais en sursaut avec un gros mal de tête. J'étais allongée sur un sol dur et froid. Je me relevais doucement pour m'asseoir puis regarda autour de moi. Je ne pu rien voir, j'étais dans le noir total. Mais comment est-ce que je suis arrivée là ?
Mes derniers souvenirs me revinrent. Bodnard m'a enlevé alors que je cherchais Callen qui avait disparu...
"- Callen ? Appelais-je avec l'espoir qu'il soit là.
- Humm... Quoi... Me répondit une voix endormie que je reconnus immédiatement.
- Callen c'est Morgan !
J'étais tellement heureuse d'entendre sa voix !
- Morgan ? Répéta-t-il maintenant complètement réveillé. T'es où ? Tu vas bien ? Demanda-t-il avec de l'inquiétude dans la voix.
- Je vais bien, ça va, le rassurais-je. Mais toi, est-ce que ça va ? Tu es blessé ?
- Non, non, ça va t'en fais pas, me répondit-il sûr de lui.
Je soupirais de soulagement.
- Tu sais où on est ? Reprit-il.
- A vrai dire on peut être n'importe où dans le monde... Bodnard sait ce qu'il fait, tant qu'il n'en aura pas finit avec nous personne ne nous retrouvera... Avouais-je.
- C'est rassurant...
- Je suis simplement réaliste.
- J'ai remarqué. Éclaires-moi sur un truc, qui est ce "Bodnard" ? Tu as l'air de bien le connaître.
- C'est celui qui nous a enlevé.
- C'est bon à savoir. Mais personnellement il est quoi ? Je sens qu'il y a autre chose...
- Ce monstre a tué ma mère. Et il a aussi voulu s'en prendre à moi... Mais d'une autre manière.
- Oh je ne savais pas ! Je suis désolé...
- C'est rien je vis avec maintenant.
- D'accord... Comment il a voulu s'en prendre à toi ? Si tu veux m'en parler.
- Merci, mais je ne me sens pas, j'ai encore du mal avec ça... C'est pas contre toi Callen....
- Je comprend et je ne te forcerai pas à m'en parler si tu n'es pas prête.
- Et je t'en remercie.
- Je ne sais pas ce qu'il a pu te faire mais il n'a pas du y aller de main morte pour que ça te marque comme ça.
- Tu n'imagine même pas...
- Aller approche va."
Je tâtais donc le sol autour de moi et le guida avec sa voix vers lui. J'avançais dans le noir à quatre pattes et finis par butter contre quelque chose de chaud et moi. Je venais de lui rentrer dedans. Il rit doucement et je mis à côté de lui. Qu'est-ce que j'aimais son rire. Il se colla à moi et entoura mes épaules de ses bras. Un frisson me parcouru à ce contact. Je posais ma tête contre son torse et ferma les yeux. C'était comme si on était ailleurs lui et moi. Comme s'il n'y avait que nous dans un autre monde et rien d'autre n'avait d'importance. J'aurai aimé que cet instant ne s'arrête jamais. J'étais bien avec lui, je me sentais apaisée, en sécurité.
On resta ainsi pendant ce qu'il sembla être une éternité, on avait perdu la notion du temps. 
Soudain une porte s'ouvrit. La lumière qui pénétrait dans la pièce nous ébloui. Un homme de petite taille et assez costaud  se présenta dans l'encadrement de la porte.
"- J'vous donne de quoi boire et manger, le patron viendra s'occuper de vous après." Dit l'homme avec un accent russe en déposant un plateau sur une petite table à côté de la porte. Il alluma  les néons de la pièce et partit en fermant la porte métallique.
On regarda autour de nous. On était dans une pièce assez petite en béton. De grosses chaînes étaient accrochées aux murs. Il y avait aussi un vieux matelas deux places tout poussiéreux posé à même le sol ainsi que la petite table sur laquelle était posé le plateau.
Callen me relâcha et on se mit debout. On marcha avec quelques difficultés jusqu'au plateau. Il était composé de plusieurs tranches de jambon, un morceau de fromage et un récipient d'eau.
On partagea tout en deux et on mangea notre part. Callen me passa le récipient d'eau et je bus quelques gorgées avant d'aller m'asseoir sur le matelas face à Callen. Il prit ma main dans la sienne et fixa ses genoux. Juste à ce moment, la porte s'ouvrit et le petit homme réapparu.
"- Venez avec moi, le patron veut vous voir."
Callen et moi échangions un regard avant de nous lever et de suivre le petit homme. 
On sortit de la pièce et on longea un long couloir qui ressemblait à un vieux tunnel. Mon équipier n'a toujours pas lâché ma main.
On finit par arriver devant une porte en bois. Il nous fit entrer puis ressorti en fermant la porte. La pièce ressemblait à une salle d'interrogatoire.
"- Morgan quel plaisir de te revoir " Fit une voix dans notre dos.

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Voilà pour le chapitre 19 j'espère qu'il vous aura plus. Le "petit homme costaud" en média (il ne ressemble pas trop à ce que j'ai imaginé... Désolée mais c'est la seule référence que je voyais... 😅) Je poste le prochain dès que possible. Si vous avez des questions  à propos de l'histoire ou autre n'hésitez  pas à me les poser en commentaire ou par message privé. Je ne vous redemande plus de me dire ce que vous en penser, j'ai perdu courage.

Pour ceux qui lisaient mon autre histoire "La fille de Daniela Ruah", je suis désolée de vous annoncer que j'ai supprimé l'histoire. Elle ne me plaisait pas, je l'imaginais pas du tout écrite comme ça. 
Voilà bonne soirée et à la prochaine.
Maëlys O'Donnell