Chapitre 3

17.7K 924 70
                                    

Louis :

"Et si elle devenait méconnaissable ?" Souffla Harry avec espoir

"Qu'est-ce que tu entends par irreconnaissable ?" Lui demanda avec grand intérêt Liam

" Et bien on est tous d'accord sur le fait qu'en restant avec nous, Marianne mettrait sa vie, ainsi que les notres en danger à cause notamment des médias ?!" Commença Harry alors qu'on hochait tous doucement la tête " Mais si maintenant elle devenait son propre opposé. Alors qu'on la voit ou non dans les tabloïds personne ne pourrais la reconnaître. " Finit ensuite Harry.

Et comme si Harry venait d'avoir eu l'idée du siècle, un grand sourire heureux se posa sur chacun de leur visage, laissant paraitre leur joie et leur espoir Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de préciser que cette même joie ne m'habite absolument pas. J'ai toujours la sensation que Marianne nous apportera que des problèmes. Et je ne l'aime pas. Les garçons ne se rendent pas compte de ce qu'implique le fait de garder Marianne avec nous. Ils n'ont pas à l'esprit tous les désagréments auxquels il faudra se confronter avant de pouvoir parvenir à ce changement. Devenir son propre opposé et une tâche impossible. On ne peut pas devenir son opposer. Quoi qu'ils fassent elle gardera toujours ses traits de visage. Et je ne parle même pas de son attitude qu'elle a depuis toujours.

" Et je peux savoir ... Mais qu'est-ce que vous faites ?" Leur demandais-je en les voyants partir limite en sautillant.

"Eh bien, on va prévenir la princesse qu'on va la sauver" murmura innocemment Niall, ce qui est plutôt étrange quand on le connaît complétement.

Et le pire dans cette situation, c'est qu'ils étaient maintenant tous arrêtés me regardant avec des yeux pétillants et pleins de malice. Comme ceux des enfants venant de découvrir leurs cadeaux de Noël sous le sapin et attendant l'autorisation de les ouvrir de la part de leurs parents. Et j'étais le parent, celui de dont ils attendaient l'autorisation. Ils veulent vraiment aider cette fille. Je crois que ça les rendraient heureux. Et je ne peux pas m'opposé à ça. Je ne peux pas leur dire que ce qu'il entreprenne et irréalisable. Je ne le veux pas. Je ne veux pas être celui qui s'oppose à leur désire. On a déjà assez de règles à respecter, je ne veux pas leur en imposer une nouvelle où leur demander de ne pas faire ce qu'il désire tant réaliser. Alors je souris. Je souris parce que je suis heureux de les voir comme ça. Mais aussi parce qu'ils ont réussi à me faire changer d'avis. Ils m'ont convaincu. Et c'est après les avoir dépassé et leur avoir glissé un petit " qu'est-ce qu'on attends" que j'accouru à mon tour jusqu'à la chambre de Liam.

*******

Marianne :

Comme chaque matin, une douce brise caresse avec délicatesse mon visage, me tirant peu à peu de mon sommeil. J'adore quand Abigail me réveille de cette manière. Ça me permet de m'évader encore un peu avant d'ouvrir les yeux, ça me donne l'impression d'être tout près d'un océan à l'aube quand le vent se lève tout juste. Attendez une minute ... Abigail ! Alors tout ceci n'aura était qu'un malheureux cauchemar sûrement du au stresse que me procure mon couronnement futur. Mais c'est génial ! Ça veut dire que papa n'a jamais combattu le général parce que ce dernier n'a jamais fait de tentative de coup d'état. Du coup je n'ai pas eu à m'enfuir et je me trouve auprès de ceux que j'aime. Je ne suis pas dans un bus mais bel et bien dans mon lit, chez moi. C'est juste extraordinaire, je n'en reviens pas. Je suis tellement heureuse de réalisé que toute cette histoire provenait uniquement de mon subconscient. Je ne peux pas perdre plus de temps, je ne peux pas prendre le temps d'ouvrir les yeux et de les habituer doucement à la lumière du jour. Je dois faire part de ma joie, je dois serrer celle qui m'a doucement tiré de mes songes. Et c'est exactement ce que je suis en train de faire, tout en criant joyeusement son nom. Je suis tellement heureuse !

Royalement Votre ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant