Chapitre 16

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Marianne :

Après avoir fermé la porte au nez de Louis je me suis lancé dans une course où j'étais la seule participante. Il a beau être en serviette et encore plein de savon je ne veux pas lui lancer une seule chance de me rattraper. Non pas que je n'aime pas passer des moments avec lui et que je cherche absolument à le fuir. Mais pour une fois je veux faire les choses seules sans son aide. Parce que si on regarde bien, depuis que je suis montée dans le bus des garçons il n'y a pas une fois ou il ne met pas venu en aide. Je veux montrer que je suis capable de me débrouiller seule. Et puis de toute façon je me dois d'être discrète. Personne ne doit savoir où je vais. Donc pour le coup Louis aurait plus était un handicap qu'une aide.



Le bâtiment que je cherche n'est plus qu'a quelque mètre. Et plus mes pieds avance plus mon ventre se serre. J'en ai marre de cette sensation. Depuis le coup d'état du général je la ressens de plus en plus souvent. C'est infernal ! Jamais je n'aurais pensé stresser autant dans ma vie. Je déteste ce sentiment permanent qui s'installe en moi. J'ai l'impression qu'au moindre faux pas des milliers de personnes pourraient mourir. Le pire dans toute cette histoire c'est que ce n'est surement pas qu'une impression. Surtout après que ma lettre soit partie.

C'est donc avec une boule au ventre que j'ai pénétré dans le grand bâtiment blanc. C'est un endroit impressionnant où chaque personne s'active. De nombreux bureau sont visibles mais pour pouvoir y accéder il faut d'abord passer par l'accueil ou se tient un imposant brun. Rien qu'à le regarder j'en ai des frissons. Mais je n'ai pas le choix. Si je veux faire avancer les choses je me dois de passer par là.

"Excusez-moi " dis-je timidement devant le réceptionniste. Qui très sincèrement ressemble plus à un body guard qu'à un réceptionniste a proprement dit.

"Oui ?" répondit-il d'une voix lourde et ferme

"Hum ... J'aimerai parler a un officié si possible." Répondis-je timidement

" Et pour quel motif ? " continua-t-il toujours aussi fermement

Mince ! Il me donne vraiment des frissons. C'est limite s'il ne m'effraye pas plus que le général. Pourtant lui ne veut pas me tuer.

"Je ... ce n'est ...je ne peux pas vous le dire. C'est à un officié que j'aimerais en parler. Vous ne pouvez pas simplement me conduire à l'un d'entre eux ? "

"Non ! On ne peut pas les déranger si ce n'est pas pour des raisons valables !"

"Mais c'est pour une raison valable ! " m'énervais je légèrement.

Il a beau être effrayant, il n'en ait pas moins agaçant ! Mais bon vu la tête qu'il fait maintenant je n'aurais quand même pas dû m'énerver. C'est la faute de Louis ça encore ! Je ne m'énervais pas aussi vite avant ! Ou alors c'est simplement que cette histoire commence réellement a me peser. Ça doit d'ailleurs plus venir de là. Après tout ça fait maintenant plus de trois mois que je n'ai pas revu mon père. Cette situation devient vraiment insoutenable. J'ai besoin de lui, de ses câlins et de tous ses conseils. Je ne suis rien sans lui ! Il me manque terriblement ! Et de ne pas savoir comment il va est insoutenable ! Pourquoi je ne suis pas à sa place. Lui libre et moi sous l'emprise du général. Il aurait su quoi faire s'il était à ma place !

"Je crois que c'est à moi d'en décider ! " me sorti de mes pensées le réceptionniste. Et vu le ton de sa voix je crois que je l'ai énervé.

"Ecoutez ! Je suis vraiment désolée de m'être emportée !" commençais je le plus calmement possible " Je suis dans une position délicate. Je ne peux pas vraiment en parler mes des vies sont en danger ! J'ai besoin d'aide et pour ça je dois vraiment parler a un officié !"

"Peu importe ! De toute façon tous les officiers sont occupés. Il faudra repasser plus tard ! " Conclu t'il

" Je ne pourrais pas plus tard !" Tentais-je encore dans un dernier espoir

"Ecoutez jeune fille, si vous ne pouvez pas venir plus tard c'est ..." reprit il agaçait avant d'être coupé

"Je vais m'en occupé !" décida un homme du côté des bureaux.

Le standardiste hocha alors la tête avant de la replonger dans ses papiers. Le seul homme voulant bien m'écouter me fit signe de le suivre. C'était un grand blond légèrement bouclé. A première vu je lui donnerai la trentaine. Il a l'air différent de tous les autres officiers que je pouvais apercevoir. Il parait beaucoup plus sympathique, plus détendu. On voit que ce qu'il fait lui plait vraiment. Il semble également très respecté. C'est seulement après m'avoir fait rentrer dans un bureau qu'il se présenta.

"Bonjour, je suis le lieutenant Jane. Que puis-je faire pour vous ?"

"Vous n'êtes pas officié ?" ne puis je m'empêchais de demander suite a sa présentation. En même temps il faut me comprendre chez moi le représentant de la loi qui a le plus de pouvoir après la famille royale et le général, c'est l'officié. Disons qu'un officié dans mon palais a de nombreux autres hommes sous son commandement.

"Non ! Mais ça ne change rien ! Maintenant expliquer moi pourquoi vous êtes là ! Je suppose que c'est important ! "

"Je vous le confirme. Il est question de plusieurs vies. A commencer par la mienne."

"Comment ça la vôtre ?"

"Vous avez suivi les informations ces temps-ci ?"

"Bien sur !"

"Dans ce cas vous devez déjà connaitre mon histoire. Savoir qu'un homme infâme retient mon père en prison et qu'il est surement à ma recherche dans le but de m'abattre devant mon père."

"Non désolé mais cette histoire ne me dit rien. Ou alors vous me parlez de ..."

"Peu importe si vous la connaissez ou pas, finalement ! Je suis ici pour trouver un moyen de nous sauver mon père et moi "



*******

Au fur et à mesure que j'avais expliqué les détails de ma situation au lieutenant Jane, j'avais aussi vu son visage se froncer. M'inquiétant de plus en plus. Je pensais que bien que ma situation ne soit pas des plus simple, il en aurait déjà vu des beaucoup plus compliquées. Et que la solution lui aurait sautée aux yeux. Mais non ça ne pouvait pas être aussi simple. Ça aurait été moins drôle sinon ! Des fois je me demande ce que j'ai bien pu faire pour que ma vie soit aussi compliquer.

Selon ses dires il ne peut rien faire. Parce qu'il ne peut soit disant pas prendre la responsabilité d'un possible conflit diplomatique. Tu parles, tous ces hommes de justice sont justes de vrais trouillards ! Je hais de plus en plus les personnes de lois. Ils sont censés nous venir en aide et jouent les faux modestes quand ils aident quelqu'un mais lorsqu'ils ont juste un peu peur pour leurs fesses il n'y a plus personne. Bande de lâches ! Je me demande bien pourquoi je suis allée les voir !

Je me sens encore plus mal qu'avant de venir ! J'ai le sentiment d'être seule au monde dans cette galère. Alors qu'au fond je sais que ce n'est pas le cas et les garçons seront toujours là pour moi. Tout comme Abigail et mon père mais ce n'est pas pareil. Je n'ai aucun contact direct avec eux bien que ce soit une des choses que j'aurais le plus souhaité au monde. Enfin on ne peut pas avoir tout ce qu'on veut dans la vie. Et encore moins quand on est issus d'une famille royale, quoi qu'en pense les préjugés.

*******



De nouveau à l'hôtel, je me suis directement dirigé dans la chambre. Liam m'ayant envoyé un message me proposant de le rejoindre lui et les garçons à la piscine. C'est donc sans hésiter que je me suis emparée de mon maillot de bain. Et puis très sincèrement je pense qu'un petit plongeon me fera le plus grand bien.

Après avoir enfilé ma tenue de bain je me suis rapidement hâtée vers la dite piscine. N'ayant pas pris la peine d'enfiler des vêtements et ayant simplement enroulé ma serviette autour de la taille je voulais qu'un minimum de personne me remarque. Et comme je suis quelqu'un de très agile je ne suis rentrée dans personne.

La piscine sur laquelle je suis arrivée est en extérieur. Elle est grande mais les personnes qui s'y baignent réduisent considérablement les espaces . De part et d'autre de cet immense bassin d'eau se trouve de nombreux transat, la plupart étant utilisé ou recouvert d'une serviette, indiquant qu'une personne y reviendra.

Je vous avoue qu'avec tout ce monde je ne me sens pas très alaise. J'ai peur que quelqu'un ne me remarque. Pourtant plus il y a de monde plus je devrais me fondre dans la masse.

En tous cas je doute que les garçons soit là. Surtout quand je vois de nombreux jeunes mais aucun petit attroupement.

Ce fus donc avec grand étonnement que je remarquai une main s'agiter. Ou plutôt tout un être. Niall sautillé de partout pour que je puisse l'apercevoir. Lui et les garçons se trouvent dans le plus grand espace vide de la piscine. Moi qui pensais qu'ils seraient entourés !

« Hey Aria ! Tu as passé une bonne matinée ? » Me demanda avec enthousiasme Niall

« Hum oui oui très bonne ! » mentis je avec faux entrain.

« Tu as fait quoi ? » poursuivit le blond tandis que le reste des garçons écouté attentivement notre conversation.

Ce qui a vrai dire me met d'autant plus mal alaise. Après tout ce serait étonnant qu'aucun d'eux ne remarque pas que je mens. Essayons d'être le plus crédible possible.

« Je suis allée prendre l'air. Je me suis baladée ! »

« Et tu avais besoin d'être discrète pour ça ? » M'attaqua soudainement Louis dont de légères gouttes coulaient .

Contrairement à lorsqu'il est sorti de la douche ce matin, l'eau qui coule sur la peau de Louis le rend d'autant plus attractif pour moi. Je ne sais pas vraiment pourquoi d'ailleurs. Probablement parce que comme ça ses cheveux ne sont pas coiffés ni plein de mousse et lui donne un air plus simple, moins inaccessible. Et peut-être qu'inconsciemment je m'imagine avoir plus de chance avec lui. Ce qui au fond est absurde étant donné que je ne sais même pas ce que je ressens pour lui. Ou alors c'est le fait qu'ici le soleil fait reluire les gouttes sur son corps, le faisant légèrement briller. En attendant qu'il soit actuellement a mon gout ou non il n'en reste pas moins agaçant. Il pouvait pas se taire ! Mon mensonge serait passé tranquillement et on aurait parlé d'autre chose. Quand je vous dis que la vie est contre moi !

« Oui ! » Crachais-je à mon tour « Je voulais réfléchir tranquillement sans personne et sans attirer l'attention. Je n'avais vraiment pas envie d'être avec toi ! »

Mensonge ! En réalité j'aurais beaucoup aimé qu'il soit avec moi. J'ai voulu me débrouiller toute seule. Prouver que j'en étais capable et résultats des courses tout ce que je suis parvenu à faire c'est user mes semelles pour avoir marché. Et le pire dans tout ça c'est que je me dis que Louis lui aurait réussi. Après tout il a bien réussi à se faire parvenir de faux papiers de la part des autorités, quand moi je reçois un stupide « Je suis navré mais je ne peux rien faire pour vous pour le moment, si il ne vous attaque pas je risque ma place ainsi qu'un incident diplomatique. ». Tu parles et l'aide à la personne en dangers tu en fais quoi !

Louis me regarda méchamment. Exactement de la même façon que lorsque nous nous étions disputer et que j'avais blessé Liam. La seule différence c'est que cette fois ci le voir énervé contre moi de la sorte me fit mal.

« Quand tu auras finit de mentir, tu reviendras me parler ! » finit-il par lâcher avant de s'éloigner.

Super ! Juste quand tout aller mieux entre nous. De toute façon je ne peux rien lui dire. Il se moquerait légèrement de moi ou m'égueulerait pour avoir pris une telle initiative sans lui en avoir parlé au préalable.

« C'est un mensonge, Aria ? » me demanda doucement Liam

« Non ! » m'écriais-je un peu trop précipitamment. « Enfin pas totalement je ne me suis pas juste baladé mais je ne veux pas en parler ! » finis par avouer de peur de perdre également les garçons

« Tu sais qu'il était inquiet de te savoir seule dans une ville qu'on ne connait pas. S'il voulait la vérité ce n'est pas pour rien. » M'avoua Zayn alors que les trois autres replongé en direction de l'endroit où Louis est parti.

« Mais il y a pas de raison, je suis majeur et je sais très bien me débrouiller toute seule. C'est bien pour ça que je ne voulais vraiment pas qu'il vienne ! »

« Alors c'est ça ! Tu voulais simplement prouver que tu pouvais t'en sortir seule ! » Dit-il doucement tandis que je baissai ma tête tout en acquiesçant.

Je ne sais pas vraiment pourquoi je l'ai baissé d'ailleurs. Le sentiment qui m'a parcouru a ce moment-là à simplement était le même que celui que j'vais ressenti lorsque j'étais a peine âgée de quatre ans. A cette époque-là, la seule chose que je voulais c'était de jouer avec ma mère et mon père. Alors quand j'avais vu que ce dernier avait posé ses lunettes de lecture sur son bureau le temps de se procuré un dossier, je m'étais précipité dessus avant de les jeter dans les toilettes. Après ça je suis allée voir ma mère et l'ai tirée par le bras en lui demandant si maintenant que papa n'avait plus ses lunettes, elle et lui pouvaient jouer avec moi. Malheureusement ma mère n'étant pas une personne stupide à très vite compris que c'était moi qui m'étais débarrassée des montures de mon père et m'a demandé ce que j'avais fait. Vous imaginez donc bien ce que j'ai ressenti quand je lui avouais fièrement que je les avais jeté dans les toilettes et que son regard c'était froncé. Enfin bref ! C'était exactement le même sentiment aujourd'hui, pourtant cette fois ci je n'avais fait que mentir.

« Et ça a marché ? » continua t'il voyant que je ne répondais pas

« Non pas vraiment ! » avouais je doucement

« Etonnant ! » reprit il, attirant mon regard interrogatif sur lui. « J'étais persuadé que tu me dirais que oui ! »

«Pourquoi ? »

« Tu rigoles ?! Tu as évité la mort et tu permets a ta communauté d'avoir de l'espoir ainsi qu'à ton père d'être en vie. Si il y a bien une personne qui pour moi est capable de se débrouiller seule c'est bien toi. »

« Tu te trompes, Zayn sans vous je n'aurais pas su m'en sortir. Vous m'avez accueilli et aidé ! »

« Peut-être mais c'est seule que tu es entrée dans notre bus et que tu t'es cachée ! »

*******

« Tu savais que les tendances sexuelles ce définissent vers l'âge de 9 ans. Ou encore plus étonnant que notre identité sexuelle est définit durant notre période embryonnaire. C'est fou, non ? Ça veut dire que même avant de naitre en étant un homme physiquement on peut penser être une femme ! Moi je trouve ça complétement ahurissant. Si tout le monde le savez je suis certaine qu'ils porteraient tous un regard différent sur les transsexuels. Et sur les homosexuelles aussi d'ailleurs ! En fait je ne comprends même pas comment les gens peuvent avoir autant de préjugé envers ces personnes. Ce sont des personnes comme nous. Tu n'aies pas d'accord, Louis ? ... Je suis certaine que si » continuais voyant qu'il continue à m'ignorer

A vrai dire, ça fait bien une demi-heure que je lui parle comme ça, lui sortant tout ce que je sais dans l'espoir de le faire parler même ne serais ce que pour avoir un petit « oui » de sa part. Quand je suis rentrée dans la chambre, après la piscine j'ai remarqué qu'il avait enfilé un blouson pour sortir. Mais j'ai aussi remarqué qu'il avait posé ses clés dans l'entrée. Alors j'ai fermé la porte et je les ai planqués avec les miennes. Evidemment il a vite compris mon manège mais n'a rien dit et a simplement enlever son manteau avant de se poser sur le lit. Donc je me suis empresser de lui parler en espérant qu'il m'adresserait la parole bien qu'il est l'air de m'en vouloir. L'espoir fait vivre comme on dit !

« Oh et tu savais que au Royaume Uni, donc chez toi, il est légal de tuer un écossais dans la ville de York s'il porte un arc et des flèches ? Et aussi que ton pouce à la même longueur que ton nez ? »

A ce moment-là, je su que bien qu'il ne me réponde pas Louis m'écoute. Il avait doucement placé son pouce sur l'arête de son nez afin de vérifier mes dires. A cette vue je me suis tout de suite arrêté de parler et l'ai regardé en souriant. Ne m'entendant plus parler il s'est alors tourné vers moi et à retirer son pouce précipitamment avant de me lancer un regard froid et de partir vers la petite cuisine de la chambre d'hôtel. Il ne me parle toujours pas mais au moins il m'écoute, c'est déjà ça.

Evidemment vous devez vous douter que je n'abandonne pas aussi vite et que je l'ai suivi. Quand il m'a vu il a simplement soupiré et a mis de l'eau dans la bouilloire. Il m'ignore et je déteste ça ! Alors j'ai simplement repris mes petites anecdotes toujours avec cet espoir de l'agacer.

« Un jour on m'a dit que Sherlock Holmes n'avait jamais dit, "Elémentaire, mon cher Watson." Ça m'a fait un choc, et depuis je me demande d'où cette phrase est sortie. C'est vrai étant donné que ... »

« ... Ferme-la ! » S'énerva-t-il enfin



Et bien moi qui voulais une réaction je suis servie. C'est certain que j'aurais préféré qu'il me reparle gentiment mais soyons franc la probabilité était quasi nulle et je suis parvenu à ce que je voulais, il m'a parlé. Ne me pensez pas simpliste parce que je suis heureuse qu'il est dit ces mots. Je ne suis pas bête je sais qu'il n'y a rien de gentil ou d'amicale la dedans mais je me dis qu'une fois qu'il a commençait à me parler il continuera.

« Tu m'as parlé ! » dis-je avec enthousiasme

« Simplement par ce que tu commençais réellement à me taper sur les nerfs ! » s'exclama-t-il méchamment.

« Peut-être mais tu continues » souriais je malgré tout

« Et toi tu continues à être chiante. Je ne veux plus te parler, essaye de le comprendre. »

« Parce que je t'ai dit que j'étais allées me balader ? Louis tu ne trouves pas que tu exagères un peu ? Si tu t'es inquiété j'en suis navrée. Mais je suis là maintenant et je vais très bien, alors il n'y a pas de raison d'en faire toute une histoire. » Dis-je plus sérieusement

« Bien sûr que si ! Tu es partie sans rien dire et quand tu reviens tu nous mens, excuse-moi de ne pas vouloir te parler mais je pense avoir toutes les raisons pour. Je suis sure que stupide comme tu l'es tu as encore fait une connerie » cracha t'il sous le coup de l'énervement.

« Je ne suis pas stupide Louis ! »

« Bien sûr que si tu as écrit une lettre à ta servante. T'imagine dans quelle merde on est maintenant ! »

« Je ne suis pas stupide ! » répétais je blessais. « Je suis allée voir la police, je voulais trouver de l'aide autre que la tienne, pour pouvoir partir, m'éloigner de vous et que vous soyez en sécurité. Je n'agis pas sous l'impulsion, mes actes ne sont pas stupides et cette lettre je l'ai écrite sous les conseils d'Harry. Conseils qui je te l'assure étaient malgré tout très bon. Après tout jamais elle n'aurait dû être envoyée. » Avouais je fatiguais

« Et tu crois que c'était une bonne idée ? » s'écria t-il

« Oui ! »

« Tu crois vraiment qu'on t'aurais laissé partir ? »

« Je ... Oui... Enfin vous ne l'auriez pas su. Je ne vous aurez rien dit ! » Répondis-je étonnais que ce soit ce qu'il retienne de mes mots.

« Et alors ? Ca nous aurait pas arrêtés tu te doutes bien qu'on t'aurait cherché. »

« Mais je ne le veux pas ! Je ne l'aurais pas voulu ! J'ai réalisé ce matin que la seul chose que je veux actuellement c'est que vous soyez en sécurité. Je tiens trop à vous pour risquer vos vies. Je ne veux pas vous perdre comme ça, je ne veux pas te perdre ! » M'écris ais je à mon tour

« Et tu crois que moi je veux te perdre ? Si tu pars c'est ce qu'il va se passer alors promet moi que tu ne nous laisseras pas pour notre sois disant sécurité ! » Dit-il en m'attrapant par les bras.

« Mais tu l'as dit toi-même je vous ai mis dans la merde ! »

« Et alors j'étais énervé, ne crois pas tout ce que je dis. Et même si c'est le cas avec les garçons on préfère ça plutôt que tu partes ! »

« Tu n'es plus énervé ? »

« Non, mais si tu ne me promets pas de ne pas t'enfuir je ne te garantis pas que ça va durer longtemps ! »

« Je te le promets Louis ! »

Il me prit alors dans ses bras et m'offrit un doux baisé sur la tempe. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que je n'avais pas besoin d'un baisé de sa part pour connaitre la nature de mes sentiments a son égard. Liam a raison c'est évident que je l'aime beaucoup plus qu'un ami. Jamais mon cœur n'a battu avec autant d'irrégularité que dans ses bras.

*******

Externe :

Dans un aéroport américain une main se leva. Deux minutes passèrent et un taxi s'arrêta. Une minute de plus et le voyageur tendit au chauffeur un papier où l'on pouvait lire l'adresse d'un hôtel bien précis.

"Vous êtes en vacances ?" demanda le chauffeur a la lecture des inscriptions

"Non j'ai une affaire à régler !"

*******

Salut mes lecteurs adorés ! Comme promis on est samedi et le 16 eme chapitre est là. J'espère très sincèrement qu'il vous plaira. Il est peut être un peu moins joyeux mais bon. Je pense qu'il y a quand même pas mal de détails importants.

Autre chose des fois que vous vous posiez la question les petites anecdotes de Marianne sont vrais. D'ailleurs a ce propos qui a vérifié que son pouce avait bien la taille de son nez ? Moi je l'ai fait quand j'ai appris ça :)

Oh et j'ai décidé que faire comme dans un précédent chapitre. Donc le petit jeu sera le même. Je dédicace mon prochain chapitre a la première personne qui trouve qui est dans le taxi. Histoire de voir ou en est mon suspense :)

Gros bisous ♡

NeverShutUsDown

Royalement Votre ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant