~Anorexie~

Sept

Tobias ne rompt pas le contact de nos deux peaux avant d'avoir coupé le contact. Nous échangeons un regard puis nous sortons. Je me bagarre un peu avec lui parce qu'il ne veut pas que je porte une de mes deux valises. Je cède à son argument qui dit :" J'ai besoin de me sentir utile et puis j'ai besoin de muscler ce corps de rêve."
Je l'ai donc laissé faire, arrivée devant sa porte au deuxième étages du magnifique bâtiment il me prévient qu'il vit en collocation avec ses deux meilleurs amis, ce à quoi je répond par un sourire sincère.
Il ouvre la porte et traverse le petit couloir de l'entrée, plus loin j'entend deux voix masculine.

- Bah alors gros c'est quoi tous c'est trucs ? Tu pars en voyage ?

Lorsqu'il me voit il comprend immédiatement.

- Oh... Mais c'est qui cette beauté ?

- Pas touche Will, elle est déjà prise !

Il pose les valises dans une pièce au bout d'un autre couloir. La salle est spacieuse et lumineuse, un bar sépare la cuisine et le reste. C'est décoré avec minutie, il y a des cadres avec des photos de leurs familles, des photos d'eux, ect. Il y a un bibliothèque remplis à rabord des livres mais aussi de DVD.

- Qui est l'heureux élu ? Demande le dénommé Will.

Il a la peau métisse et les yeux marron clair, ses cheveux noir sont crépus. Il affiche un air curieux et sympathique. Avant que je ne puisse répondre Tobias arrive par derrière et passe ses bras sur mon ventre en collant mon dos à son torse.

- C'est cet idiot là. Je répond en ayant un air faussement agacé.

Il rit et Tobias feint d'être offensé pas mes propos.

- Je ne vais pas risquer à te faire la cour alors !

- Tu n'as pas intérêt ! Au fait où est Stephen ?

- Il ne devrait pas tarder.

À peine a-t-il terminé sa phrase que la porte s'ouvre sur un grand roux. Il se débarrasse de ses baskets et se jette sur le canapé.

- Bonsoir les enfants ! Lance-t-il.

Je souris tandis que les deux autres répondent. Ils sont gentil mais il va falloir que je m'adapte et que je prenne mes marques.

- On accueil une petite nouvelle à ce que je vois, je suis Stephen mais tu peux m'appeler Steph.

Je répond par un sourire et par un timide merci.

- Il ne faut pas avoir peur je ne me suis pas encore mis au cannibalisme...

- Arrête Steph, je pense qu'elle était juste intimidé mais maintenant tu lui as fais peur...

- Non, non...

Tobias va s'asseoir sur le fauteuil à côté du canapé.

- Tu peux venir t'asseoir aussi... Hum ?

- Angela mais appelez moi Angie.

Il acquiesce et répète mon surnom. Je m'écrase sur les genoux de mon copain. Il pousse un cri étouffé.

- Tu es lourde ma puce !

Je le regarde l'air de dire
"je suis encore en sous poids " et il s'excuse avant de me rappeler de prendre le traitement. J'obéis et vais fouiller dans la valise avec mes bouquins de cours, je trouve les deux boîtes de cachet et je les avalent simultanément. En retournant dans la salle j'entend les garçons parler.

- Tu pense que...

- J'en suis certains, c'est elle. Pas une autre. Elle. Mais je crains que ce ne soit pas réciproque...

- Laisse lui un peu de temps, cela ne fait que quelques semaines que vous êtes ensembles.

- Tu as sans doute raison...

Je me décide à faire mon entrée.

- C'est qui qui a raison ? Demandé-je en faisant semblant de ne pas avoir entendu.

- Rien, viens là.

Je reprend ma position de plus tôt, sur ses genoux. Il dépose léger baiser sur mon épaule et je souris en prenant sa main et en entrelacant mes doigts avec les siens. Steph propose de commander parce qu'il a la flemme de s'attarder aux fournaux, visiblement personnes n'est contre l'idée alors il prend son portable et commande sur Allô Resto. Quelque chose vibre dans ma poche et je retourne dans la chambre prendre l'appel.

- Hey !! Ça va ?

C'est Saïko

- Oui et toi ?

- Bof tu me manques...

- Je sais, moi aussi tu manques terriblement..

La discution part sur un autre sujet: les cours. Plus tard on m'appelle pour manger j'arrive dans la salle en mettant fin à la conversation.

- Je vais manger, ok ?

- Ok, je te t'aime !

- Moi aussi je t'aime ! Bisous.

Je raccroche et Tobias me lance un regard triste et en colère, j'efface ses doutes.

- C'était ma meilleure amie, elle voulait de mes nouvelle.

- Et tu lui dis " Je t'aime " ? Demande-t-il perplexe.

- Bah oui, tu ne le dis jamais à tes potes ? Ah non j'oubliais, vous êtes des mecs, vous avez votre fierté et votre fierté " virilité " en jeu... Souris-je en mettant bien entre guillemets le mot virilité.

Ce qui me vaut une petite bousculade et une grimace de la part de tous. Je m'installe par terre en tailleur en face de la petite table au milieu du canapé et du fauteuil et nous commençons le repas en riant.