Un coeur à Hacker

CHAPITRE XVI

PDV SAÏD

Je me sentais un peu engourdi.
C'est vrai que dormir sous l'effet d'un gaz ce n'est pas très F.U.N !
Je regardais les autres s'inquiéter de l'absence des deux Norvégiennes.  Moi je voulais juste m'assoupir un  peu et prendre un bain. Je parle de m'assoupir alors que j'ai fait genre... quoi ? 40 mn DD sommeil ?? Oui mais ce n'est pas la même chose.  Je me levai et allai direct dans ma chambre. Ça m'a fait penser à Maëlle qui est toujours enfermée et qui ne se rend peut-être pas compte qu'elle pouvais maintenant sortir. Une brillante idée illumina mon esprit:  Aller lui  apporter à  manger parce quelle crevait certainement de dalle.  J'espère qu'elle saurait accepter ce geste.

PDV MAËLLE

J'étais toujours enfermée, affamée, énervée. Ma dernière tentative de sortie de cet enfer monte à  environ 15mn. Je n'en pouvait plus. La porte s'ouvrit tout à coup sur Saïd, les mains chargées  de nourriture. Je n'avais jamais été autant heureuse de le voir. Il me tendit l'assiette que je pris sans hésiter presqu'en le  bousculant. Je crevais de faim donc  sa venue ne m'irrita pas comme d'hab. Plutôt  je louais le SEIGNEUR. !!
J'avalais les morceaux  de frittes sans me soucier de sa présence. J'étais carrément ridicule mais bon...
J'avalais les morceaux de poulet  quand il se décida à engager la conversation. 

Saïd : Je sais que c'est pénible.

Maëlle : M'quoi ?
J'avais la bouche pleine de bouffe.

Saïd: Mourir de faim... Mais toi au moins tu as eu quelqu'un pour d'apporter une assiette...

Il se tut. Je vis qu'il faisait des efforts pour ne pas pleurer. Pauvre goss au passé douloureux

Saïd:  Ça n'as pas toujours été  facile pour moi, tu sais ?
Bon je ne suis pas là pour parler de moi mais plutôt de tout les événements de cette journée

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Je sortis de ma chambre à  toute vitesse.  Je voulais voir ce que c'était  que ce trou. Lorsque je vis l'oeuvre d'Alex,  je ressentis une certaine fierté et le cherchai des yeux.
Et je fus très surprise de le voir avec Angélique. 
J'avais été enfermée toute la journée sans manger ni boire et lui restais là avec sa chère et tendre amie.

PDV ALEX

Angélique était trop adorable. Toujours là à se préoccuper des autres. Je crois que je ne peux plus me passer d'elle. Au moins ça change un peu se Ella. Comment  ai-je fait pour ne pas la voir au lycée ? Quand je pense que jetais gay il n'y as pas si longtemps que ça.  Au moins je sais ce qu'on appelle véritablement aimé.  A quelque chose malheur est bon.
En parlant de Maëlle je la vis approcher. Avec cet air quelle a,  elle ne doit pas être aussi heureuse que moi.

Angélique:  Eh Maëlle t'es enfin libre !

Maëlle:  Oui... stp tu peux me laisser seul avec Alex ?

Angélique:  Oui... oui bien sûr.  A plus Alex !

Alex: Maëlle qu'est ce que t'as encore  ??

Maëlle:  Tu me demande ce que j'ai ??? T'es sérieux là  ?? Je reste enfermée toute la journée sans manger ni boire cherchant seulement un moyen de sortir  et toi t'es là en train de t'amouracher avec ton Ange. Là tu ne pense plus à  ta "elle"

Alex : Je ne savais pas que les portes étaient ouvertes Maëlle. Je suis vraiment désolé. Tu es sortie et je crois que c'est l'essentiel. Et le problème avec Angélique il est où ?

Maëlle:  PARCE QUE  C'EST SAÏD QUI M'A APPORTÉ DE LA NOURRITURE. !!

Alex: Mais où est le problème  ??

Maëlle:  Au même moment où  Saïd fait ami-ami avec moi. Ton Ange fait pareil. C'est pas bizarre ça  ?

Alex:  T'es pathétique Ella !! Toujours là à te méfier des autres. Il n'y de place ici ni pour la haine ni pour la vengeance. Saïd au moins il l'a compris. Tu ferais mieux d'en faire autant.

Maëlle:  Tu me demande de tout oublier c'est ça  ??

Alex: Non mais fais un effort pour être gentille !

Je partis tapotant sur son épaule sachant que je l'avais blessée mais c'était pour la bonne cause. Je m'approchai de mon Ange et comme elle était de dos,  je lui fit un bisous dans le cou ce qui la fit sursauter. Quand elle me vit. Elle devint toute rouge. Elle était tellement belle. On s'assit pour écouter Santiago et ses blagues pourries.

Au moins il y a encore des gens heureux ici.