Chapitre 24

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Du côté de Jade:

Aujourd'hui on est samedi 22 décembre et c'est les vacances. Tout le monde part en voyage sauf moi, je suis la seule qui va rester ici... Elena part à la montagne avec sa famille et Harry part chez sa sœur qui habitue à l'autre bout du pays. Je vais me retrouver seule au monde pendant deux semaines. J'étais chez Harry dans sa chambre, j'étais supposée l'aider à faire sa valise mais je m'étais allongée sur son lit à le regarder faire.

- T'as l'intention de m'aider ou tu vas continuer à me regarder sans bouger le petit doigt ? Me demanda t-il en souriant.
- J'ai l'intention de rester allongée et dès que tu auras fini ta valise, j'irais la défaire, ça sera ma contribution, lui avais-je dis en souriant.
- Ah ah... viens m'aider.
- Non, et puis j'ai pas envie que tu partes je vais me retrouver seule ici, je vais m'ennuyer.
- Donc si je comprends bien, tu ne veux pas que je parte juste car tu as peur de t'ennuyer ? Si Elena était restée, ça ne t'aurai pas dérangée de me voir partir ? Me demanda t-il en s'approchant de moi.
- Eh bien disons que tu m'aurais manquée quand même... un peu... beaucoup... énormément.. lui avais-je répondu en m'approchant de lui à mon tour.

On était maintenant très proche l'un de l'autre, je m'avança pour l'embrasser mais il recula.

- Seulement si tu m'aides à faire ma valise, me lança t-il.
- C'est du chantage ça, lui ai-je répondu.
- Tout-à-fait, tu m'aides maintenant ? Me demanda t-il.

Je n'en avais vraiment pas envie, mais j'y étais obligé. Comme je n'avais pas envie de perdre le peu de temps qu'il me restait avec lui à faire sa valise, je me dirigea vers son armoire avant de prendre tout ses vêtements et de les mettre en boules dans sa valise.

- Voilà, j'ai finie.
- Franchement, t'es la fille la plus désordonnée que je connaisse.
- Je sais, mais on s'en fiche, lui disais-je en m'asseyant sur son lit.


Même s'il ne part que deux semaines, il va terriblement me manquer, ça va me faire un vide car je me suis habituée à sa présence.
Comme disait W. S. Gilbert « C'est l'amour qui fait tourner le monde.. » et malheureusement cela est vraie. A partir du moment où on est amoureuse, on a envie d'être près de celui qu'on aime pour toujours, on est comme « dépendante » de sa présence. Je sais qu'il ne va partir que deux semaines, mais pendant ces deux semaines là, mon monde à moi s'arrêtera de tourner. Il est devenu le moteur qui fait tourner mon monde.

- Pourquoi tu me regardes comme ça ? Me demanda t-il.
- Pour rien, tu vas me manquer, c'est tout.



Du côté d'Harry:

- Toi aussi tu vas me manquer, lui avais-je répondu.

Elle allait beaucoup me manquer, et j'avais aussi peur de partir loin d'elle. Je sais qu'elle a changée et j'ai confiance en elle vraiment mais j'ai quand même peur de ce qu'elle pourrait faire en mon absence. Même quand on aime une personne et que l'on sait pertinemment qu'elle a changée, il y a quand même une petite voix au fond de nous qui nous dit de faire attention.

- Tu m'aides à descendre mes valises ? Lui avais-je demandé.
- Bien sur.

Je venais de déposer mes valises dans ma voiture. J'étais devant celle-ci avec Jade, je voulais lui dire de ne pas faire de conneries en mon absence mais j'avais peur qu'elle le prenne mal et qu'elle croit que je n'ai pas confiance en elle.

- Promets-moi que tu ne fera pas de conneries pendant mon absence ? Lui demandai-je.
- Arrête de t'inquiéter ! Oui je te le promets, pas de conneries et pas de fêtes.

Ses mots me soulagé un peu. Je savais qu'elle allait tenir sa promesse.

- Harry on y va ! Cria ma mère.

Je m'approcha de Jade avant de l'embrasser une dernière fois.

- Tu vas terriblement me manquer, je t'appellerai dès que je serais arrivé.
- Tu vas me manquer aussi.

Je la regarda une dernière fois avant de monter dans ma voiture.



Du côté de Jade:

Il était maintenant parti et moi j'étais toute seule dans la rue à attendre je ne sais quoi. Je regardais autour de moi et la ville était déserte, il n'y avait pas un chat dehors.
Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire pendant ces deux semaines dans une ville aussi morte ?
Tout ce que je savais, c'était que ces deux semaines allaient passer tout doucement et que j'allais probablement mourir d'ennui et de solitude.
En regardant bien autour de moi, je remarqua que e paysage était qu'un blanc magnifique, il faisait froid et il neigeait, cette vue était parfaite, elle m'inspirait, c'était donc l'occasion pour moi d'essayer de me remettre à l'activité que j'aimais tant.

L'Histoire de ma vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant