Pour Le Meilleur Et Pour Le Pire ? Feat Neymar

Chapitre 18 - La Révélation

Son regard noir perçant me terrifiait toujours. Cela faisait quelques longues minutes, qu'il m'observait sans dire, un mot. On aurait dit qu'il me reluquait, mon propre frère.

Je restais calme, je me demandais bien comment il avait pu rester aux crochets de Jackson, ou devrais-je dire "Gordon",après toutes ces années de torture, tout ce que cette ordure a pu lui infliger.

Il interrompit le sens de mes pensées, en replaçant une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille, comme quand nous étions encore enfants. Voulait-il me ralier à sa cause ? Quel est son but ? Me rappeler tout ça ? Alors, qu'il sait qu'on en a souffert tous les deux... J'ouvris la bouche mais aucun son perceptible n'en sorti.

Puis, soudainement, il m'attrapa le poignet brutalement, et me traina hors de la salle de bain. Je ne me débattais pas, je ne lui posai pas de question non plus. En le suivant, j'observais l'état du sol où ils avaient passé à tabac le pauvre Zayn. Il a souffert à cause de moi.

-Pourquoi es-tu venu ici ? lui demandais-je gentiment, afin d'éviter qu'il monte dans les tours.

Il implanta de nouveau, son regard au plus profond de moi comme si c'est lui qui cherchait des réponses.

Je me stoppa, je veux des réponses Ethan !

-Elena, tu es si naïve ! Tout ça n'est qu'une mise en scène pour pouvoir te kidnapper et te ramener à Gordon. Répondit-il sur un ton froid mais familier.

-Tu veux dire que... Mon coeur semblait vouloir sortir de ma cage thoracique. Il battait avec une intensité maximale.

-Oui, Zayn fait partie de la manoeuvre, dit-il fier de lui-même.

-Non, c'est faux, Zayn n'aurais jamais fais ça ! assurais-je, je sentis une boule se former dans mon ventre.
Non, l'aurait-il fait ?
Rien qu'à cette pensée. Les larmes me montent aux yeux. Des picotements, que j'arrive à retenir.
-Tu y gagnes quoi toi dans tout ça ? continuais-je le suppliant du regard de bien vouloir me répondre.

Il ne me répondit pas, et tourna les talons. En me forçant, toujours à le suivre, lorsque nous passions par l'escalier, j'observais d'énormes tâches, qui fit monter en moi, une émotion que je n'avais jamais cru aussi forte, que celle qui m'avait tenue pendant cette courte période. Ethan ne m'a pas encore fait de mal, mais si cela n'etait qu'une mise en scène, il n'y aurait pas eu autant de violence, entre ces sbires et Zayn.

Je m'arrêta de nouveau, l'entrainant vers l'arrière. Il parut basculer, comme s'il allait tomber. Il planta son regard en moi, et je sentis sa respiration accéléré lentement.
-Elena, j'en ai marre de toi ! Donc maintenant, tu vas me lâcher avec tous tes doutes, et tu me suis.
Sur ces ultimes mots, il m'attrapais par la main, et me tira toujours, et malgré mes débattements, il resserra son étreinte autour de mon poignet, ce qui me fit d'autant plus mal.

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La seule chose, dont je me rappelai, était la forte poigne qui m'avait causé ces énormes hématomes violets, qui ne cessait de me faire souffrir.

Depuis, maintenant plusieurs heures, je tentais en vain de savoir où je me trouvais, j'entendis une faible voix appelé "Elena"
Mon imagination, encore.

L'endroit où j'étais visiblement retenu prisonnière, puait le renfermé, il faisait noir d'une atrocité. Je crus être aux enfers.

Il faisait donc noir, humide, et froid, je pouvais entendre mes os claquer entre eux. Ma mâchoire frapper l'autre.

Cependant, j'entendis toujours, cette petite voix, chuchoter mon nom. Je me dirigea à tâtons, vers la source, pour découvrir un visage, un torse musclé, et des mains si faibles qu'elles avaient à peine la force de serrer les miennes.

Je ne distinguais pas qui cela pouvait être, mais je sentais son fort parfum. Neymar.

Mais, c'était impossible, comment ?

La grande porte, si on peut appeler ça une porte, s'ouvrit et un flux de lumière intense envahit, la pièce. Je fus éblouis durant l'espace de quelques secondes. Mais au lieu de diriger mon regard, vers la porte. Je le braqua sur celui qui avait prononcé mon nom. C'était lui, c'était Neymar.

Deux grands bras musclés me saisirent, pour être instantanément tiré vers le haut.

Je me sentis, m'éloigner de Ney' mais je voulais rester au près de lui. Il était si faible. Je l'ai entrainé là-dedans.

-Tout ça, c'est à cause de moi. Pour moi. Répètai-je

Je commençai à me débattre dans tous les sens, mes années natation, pouvaient me servir maintenant. Je saisis une des énormes mains, et l'entraina dans ma bouche, pour mordre dedans. Mon assaillant, me lâcha enfin pour laisser échapper un cri grave. J'eus à peine le temps de me mettre à courir, qu'un autre me frappa à coups de battes de base-ball. Je me sentis tomber, puis traîner par les jambes. Ma dernière image était celle de Neymar dans l'ombre, qui laissait des larmes rouler le long de ses joues...