Chapitre 4 : Famille

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Ce jour-là commença comme tous les autres

-Attend moi ce soir ?

-OK répondit mon petit frère

Je voyais bien que cela l'embêter mais je tenais à ce que notre rituel reste pour notre bien à tous les deux.

Nous étions en cours de Maths comme tous les Mercredi. La moitié de la classe écoutée en dormant. Il y avait eu steak hacher frite ce midi alors l'estomac plein ils s'endormaient, moi-même je lutter contre le sommeil.

-Debout, il faut dormir la nuit nous dit le prof.

-Steak frite, M'sieur. On a mangé sa à midi.

-On doit quand même avancé. On a un programme à finir.

On frappa à la porte. A ce moment je ne savais pas encore ce qui m'attendait. Le sous-directeur discuta un instant avec le prof puis demanda à me voir. Comme toujours l'élève modèle que j'étais ce leva, cachent a plus profonds de moi mon désir de sommeil.

-Que t'a t'il dit ? Demanda Jade.

Elle était assise a coter de moi en classe.

-Ils sont à l'hôpital dis-je froidement.

-Qui ? Insistât-elle.

-Nos parents.

-Ils ont prévenu ton petit frère.

-Ils on eut un accident.

-Mais est ton petit frère ?

-Il était avec eux.

-Que fait tu encore ici ? Va les voir. Si tu veux mon père peut t'y emmener.

-Inutile, travaillions.

-Mais...

-Que je sois ici ou là-bas, cela ne changera rien. Travaillons.

-C'EST TA FAMILLE MERDE hurla telle.

Faux.

-C'EST TON PETIT FRERE BRODEL continua-t-elle sans se préoccuper de déranger le cour.

Vrais.

Le prof la regardait mais ne fit rien pour intervenir. Je savais qu'il désapprouver mon choix mais... Je ne pouvais pas le dire tout haut, serais comme admettre que c'était bel et bien arriver.

-Mon petit frère est mort fut les seuls mots que dire ce corps qui était le mien.

-Comment...

Comment était-ce possible ?

-Monsieur, reprenez le cours s'il vous plait ? Comme vous le dites si bien nous avons un programme à finir.

-Tu n'auras qu'à rattraper plus tard Abigaël. Vas-y.

Je me lever et sortie en courant. Je pus rattraper le sous-directeur qui m'emmena là-bas.

Le docteur m'annonça la ''triste'' nouvelle.

-Je suis désoler, votre père était déjà mort quand nous somme arriver. Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour votre mère mais elle avait perdue trop de sang.

-Mon petit frère ?

Il secoua la tête.

-Je suis désoler de vous demander cela mais pouvez-vous venir les identifier s'il vous plait ? reprit-il.

J'hochais la tête, incapable de prononcer le moindre mot.

Il me conduit dans une salle avec un lit. Doucement il souleva le drap. Je regardais cette face, ma gorge se desserra. Un sentiment de joie m'envahie.

-C'est mon père dis-je froidement.

Il remit le drap à sa place. Nous allâmes dans une autre pièce. Il s'arrêta à l'entrée.

-Je dois vous prévenir, elle est brancher a beaucoup de tuyaux.

-D'accord.

On entra, à nouveau il souleva le drap, froidement j'observais le visage gonfler, violet rouge, de cette femme.

-C'est notre, ma mère.

Il me conduit dans la pièce d'à coter.

-Il est aussi...

Ne lui laissant pas le temps de continuer j'entrais.

Les yeux fermer on aurait pu dire qu'il dormait si on ne regarder pas son corps plein de tuyaux, de sang. Je posais doucement mes doigts sur ses joues trop froides. Je remis comme à mon habitude sa mèche.

-Regarde lui dis-je, t'est cheveux sont en bataille. Que ferait tu sans moi, hein ?

Je me tournée vers le médecin.

-A t'il souffert ?

-Il était dans le coma.

-Je vois.

Je me tournais à nouveau vers mon ange blanc, maculé de sang.

-Dis bonjour à notre sœur pour moi lui dis-je en caressant c'est doux cheveux. Bonne nuit, mon ange.

Mes yeux s'humidifièrent. Je clignais des yeux pour chasser mes quelques larmes. Étant habituer à paraître ce fut facile pour moi.

-Ce sont eux lui dis-je.

-Merci.

Je m'en aller sans me retourner. Je savais parfaitement que si je le regardée une dernière fois je ne tiendrais pas. Dehors le sous-directeur m'attendait.

-Puis je vous demander de me ramener à l'école s'il vous plait ?

-Oui

Le retour se fit en silence jusqu'à un feu rouge.

-C'étaient eux dis-je pour répondre à sa question muette.

Le feu passa au vert. Il redémarra.

Abigaël ou l'art d'être fausseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant