Chapitre 6 : Eternellement fausse

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-Maman, peut tu me signer ces papiers ?

Elle me regarda un peu triste.

-Tu es sure que cela ne te dérange pas ?

Je savais parfaitement de quoi elle parler.

-Non, si cela me déranger je ne t'aurais pas demandé comment tu voulais que je t'appelle.

-Mais...

-Maman. Je t'appelle ainsi car je le veux. Je ne le fait pas pour remplacer celle que j'ai perdue.

Rassurer, elle prit les papiers et les signa.

-Abi tu à choisis la première que tu veux faire ?

-Maman tu voulais que ton enfant fasse quoi plus tard ?

-Je voulais qu'il fasse ce qu'il lui plait.

Intelligent, elle ne me pousserait pas. Elle ne choisirait pas à ma place. C'était à moi de choisir. Le choix fut vite fait. Mon petit frère voulait devenir docteur.

-Docteur, maman, je veux devenir docteur.

Faux.

Elle fronça les sourcils mais ne dis rien. Elle savait que mon petit frère voulait devenir docteur.

Les vacances arrièrent, mes amis est programmèrent plusieurs rendez-vous auxquels parfois je me joignis.

Faux.

Il était là et mon petit frère aussi. Je me placées entre eux prête à bondir.

-Jamais tu m'entends jamais tu ne l'aura. Jamais je ne te le laisserais. Je le protègerais de toi et d'elle, même du monde entier si il le fallait. Jamais je ne le laisserais connaitre la vérité sur votre vraie nature. JAMAIS tu m'entends.

J'avais beau Lui hurler cela. Il s'en alla et mon petit frère voulus partir. Je ne le laisser pas faire et le retient contre sa volonté. Il m'insulta, me maudit, me détesta, mais je m'en fichée, je ne laisser pas partir. Alors ma sœur vint. Elle plaça doucement une main réconfortante sur mon épaule. Je relâcher mon étreinte.

-Grande sœur, j'ai fait de mon mieux pour le protéger de...

Elle me sourit doucement puis elle lui prit la main et s'en alla. Il partit avec elle.

-Non, arrête ne me le prend pas, s'il te plait, la suppliais je, il était tout ce que j'avais, tout ce dont j'avais besoins, tout ce que je désirer, tout ce que j'aimais, tout ce pourquoi je vivais, tout ce pourquoi je ne L'avais pas tué. Ne l'emmène pas loin de moi, je t'en supplie grande sœur.

Mais j'avais beau me débattre avec toutes mes forces. Elle l'éloigner de moi. Je ne pouvais pas les rattrapaient.

J'ouvris les yeux, me redresser. J'étais en sueur. Je pris une douche.

-Tout ce dont j'avais besoins murmurais-je amer.

Faux.

Je ris jaune.

-Tout va bien ? me demanda maman à ma sortie de la salle de bain.

-Oui, répondis-je, je voulais réviser un peu avant d'aller au lycée.

Faux.

Néanmoins je révisais un peu. La première ne fut pas difficile et la terminale non plus, n'ayant pas d'amis et aucune autre occupation je travaillais.

Faux

Cela faisait un an maintenant. J'entrais dans la boutique.

-Bienvenu.

Abigaël ou l'art d'être fausseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant