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Tant qu'à avoir commencé à parler de mon père, mieux vaut continuer dans cette voie.
J'ai nommé le fait que mon père avait changé chez moi des choses qui me caractérisent aujourd'hui, mais je n'ai jamais nommé ce que je voulais dire par là. Et bien, c'est simple et résumé en  un seul mot : <<anxiété>>.

Aujourd'hui je me considère comme quelqu'un d'assez anxieuse, ayant un comportement passant toujours de l'anxiété de performance à l'anxiété sociale. Aujourd'hui, j'ai également décidé que c'en était assez, comme hier, comme il y des semaines ou encore des mois. Mais ces temps-ci, j'ai réellement changé, je n'en ai parlé à personne pour deux raisons, la première : je me dis <<à quoi bon?>> et la deuxième est que j'ai un peu peur des réactions, j'ai un peu peur du jugement qu'on pourrait me porter, celui que j'ai mal réfléchi, que j'ai mal réagi et j'ai peur que ça me porte préjugés auprès de mes amies. En vous disant cette dernière phrase, j'avais un exemple précis en tête que voici auquel je n'ai pas vraiment parlé mais qui est une situation qui me fâche.

Vous voyez, j'aime l'école, j'aime apprendre et j'aime forcer et y persévérer et j'y suis quand même bonne. Mais le fait étant que généralement, mais bien sûr pas toujours, j'ai dit que j'étais bonne, pas un génie, meilleure que les gens de mon entourage, chaque fois que j'avais une meilleure note (exemple environ 90% ou plus en maths) cela me gênait et les gens me disaient souvent :<<bien oui encore, c'est sûr>> ou encore: <<caliss, comment tu fais...>> ou bien qu'on m'exprimait que je me forçait trop et bien, je détestait cela, j'haïssais car oui j'avais bien réussi l'objectif que je m'était donné et oui j'aime me forcer, mais en plus de cela, il y a de l'anxiété de performance en arrière, il y a cette caractéristique en moi dont j'ai peur qu'elle reste inchangée et en plus, cela m'énervait lorsque quelqu'un le nommait sans lien quelconque avec le sujet présent de discussion. Quoi? <<genre je suis différente à cause de ça?>> et LA chose qui me tapait le plus sur les nerfs c'est que je ne pouvait pas donner mon opinion sur un examen ou dire que je ne comprend pas quelque chose, la chose que je me faisais le plus répondre était <<tsss toi ta gueule>>, dans le sens que j'ai trop de facilité pour me plaindre. Personne dans mes amies ne le remarquait quand je nommait que je détestait? Non! Ça peut sembler un peu extrémiste, mais je n'ai qu'une chose à dire pour l'expliquer: <<anxiété sociale>>. C'est encore le cas présentement dans ma vie mais moins fort, alors pourquoi je parle au passé? Car j'ai décidé, il n'y a que quelques semaines, que j'arrêtais de me forcer.  J'allais déjouer l'anxiété sociale qui me tourmentait de façon que je moi-même caractérise comme étant stupide, ce qui me fait également moi-même me sous-estimer, me sous-estimer un peu avant que les personnes autour de moi décident de le faire.

Maintenant mes notes ont baissé un peu, mais ce n'est pas l'important, maintenant, le problème c'est que quand je reçois mes examens, je remarque mes erreurs, ces erreurs que j'aurais été capables de ne pas faire, celles que j'ai eues ayant comme simple raison que je me concentrais moins. C'est frustrant de voir une erreur que tu as faite mais qui était si facile à éviter.

Bref, ça semble peut être niaiseux, mais ça me met dans une position inconfortable, tiraillée entre l'anxiété sociale et celle de performance. Ces deux sortes d'anxiété qui sont les plus forte en moi, celles qui me caractérisent, mais qui me poussent fortement à agir de façon controversés dans cette situation. Écrire ces lignes m'a permis de me motiver dans ce quoi j'espérais: d'arrêter, de recommencer. D'arrêter cette décision prise et basée sur ce que les autres pensent et de recommencer à me forcer comme j'aime le faire. Sera-t-il pire, sera-t-il mieux, cela me fera-t-il tombé dans l'extrémisme de l'anxiété de performance? Personnellement, je ne crois pas, mais c'est quelque chose dont il faut que je prenne garde.

Bon! Je m'égare comme vous pouvez l'avoir remarqué. J'ai décrit l'anxiété qui me troublait  aujourd'hui, maintenant je devrais décrire d'où elle vient.... Au prochain chapitre.

D'enfant à adulte. De l'enfance à L'anxiété.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant