Good morning Billings .

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                                     Cette histoire ne m'appartient pas.

L'amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être ou une chose, qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité, pouvant être physique, spirituelle ou même imaginaire, avec l'objet de cet amour, et à adopter un comportement particulier (plus ou moins rationnel) en conséquence. Ça, c'était la définition officielle. Personnellement, l'amour, la véritable passion pour moi, c'est lorsqu'au simple croisement de regard, on sent le feu de ses yeux réduire notre cœur en cendres. Plus rien n'a d'importance si ce n'est qu'être en sa présence. On aime tout ce qu'il aime, on veut tout ce qu'il veut. Ça résume plutôt bien ma précédente relation, enfin, jusqu'à ce que je m'aperçoive que c'était un véritable goujat sans honneur ni dignité.

J'avais beau me dire que j'en trouverais mieux par ici, la nostalgie m'envahissait. Comment pourrais-je lutter ? Je vivais dans une superbe maison avec piscine en Californie à Santa Barbara, j'avais une bande de copains géniale et tout le monde m'adorait au lycée, bref le top du top. Jusqu'à ce jour où ma mère – ne trouvant plus d'inspiration pour son prochain roman – décida de tout plaquer et déménager dans une ville inconnue afin de tout recommencer. Autrement appelé : sur un coup de tête.

» Barbara : Mais voyons chérie ça va être une expérience formidable ! C'est un bon moyen d'enrichir ta culture et d'apprendre de nouvelles traditions, une nouvelle façon de vivre et d'apprécier la vie !

» Lovely : Dis que je suis une inculte tant qu'à faire !

» Barbara : Tu sais bien que je n'ai pas dis ça. Seulement ... ce n'est pas en grandissant dans la superficialité que tu apprendras les vraies valeurs de la vie Lovely.

» Lovely : Oh je vois, maintenant tu traite notre famille de superficielle ? De mieux en mieux !

» Barbara : La ville est superficielle, ton lycée ... tout le monde.

» Lovely : Pourtant c'est grâce à tous ces gens superficiels que tu peux te permettre de gagner ta vie en tapotant sur ton ordi à longueur de journée tu sais maman ? Il est hors de question que je parte dans le Montana !

» Barbara : Ta sœur est pourtant ravie, tu devrais prendre exemple sur elle.

» Lovely : Tu dirais à Kasey qu'on s'envole pour le Groenland elle serait heureuse ! Je continue à croire que nous n'avons aucun lien de parenté et des gènes bien distincts elle et moi. Elle est le jour, je suis la nuit. Ou bien le contraire, peu importe, tout ça pour dire que jamais nous n'avons été sur la même longueur d'onde. Et encore une fois, je n'irais pas vivre dans le Montana.

» Barbara : Même si je te dis que j'ai vu une jolie maison avec une terrasse, trois chambres, un lycée à coté du centre ville et un centre de thalasso à deux pas ?

» Lovely : Il y aura une piscine ?

» Barbara : Hm ... Ce n'est pas écrit dans le contrat. On ne peut pas tout avoir chérie ... L'essentiel c'est qu'on soit toutes les trois tu ne crois pas ? Je fis mine de réfléchir avant d'afficher mon sourire de petite fille et de conclure,

» Lovely : Non, je ne crois pas.

Ma mère – qui possédait pourtant un self-control terrible – souffla un coup et capitula. Comme d'habitude depuis qu'elle avait eu son idée de tout plaquer. C'est comme si nous quittions ... Manhattan pour Harlem, vous voyez le contraste ? Malheureusement, alors que ma mère abandonnait peu à peu son désir d'évasion pour la cambrousse, voilà que le destin s'acharnait sur mon sort. C'était lors du dernier jour des vacances. J'appréhendais de tomber sur Brooke, elle était ma meilleure amie depuis tellement d'années et pourtant il avait fallut une seule soirée, quelques secondes plus précisément pour mettre fin à notre amitié. Je n'en menais pas large, tous les regards se posaient sur moi. On ne peut pas dire qu'ils étaient discrets, je voyais bien leurs mine dégoutée lorsqu'ils me voyaient passer. Un nœud se forma dans ma gorge, j'aurais voulu m'échapper de tout ce monde. J'avais l'impression d'être une bête de foire que tout le monde dévisageaient sur leur passage. Soudain, la seule personne que je ne voulais pas affronter ce jour là se tenait là devant. Malgré sa crinière blonde et ses faux airs d'angélique elle s'approcha vers moi, et ne dit qu'un mot. Un seul.

Lovely white , un destin extraordinaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant