Le Journal de Créolia ancienne version

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"Lui" venait de se déchaîner.

Il avait ordonné la mort de tous les empereurs et les prétendants aux titres. Mais, il était loin de se douter que certains avaient pu s'échapper, en particulier Katrina Davies. Il ignorait même que cette jeune petite fleur risquait de détruire tous ses plans si elle se trouvait des alliés. Mais, quels étaient ses plans ? Croyez-le ou pas, depuis son exil, "lui" nourrissait l'envie de détruire le monde qui lui avait refusé le pouvoir. Ce qu'il ignorait c'est qu'en détruisant ce monde, il détruirait tout l'Univers, y compris sa propre personne.

"Lui" était vraiment très stupide. Pardonnez moi ce langage.

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Lana vivait tranquillement dans la bulle que lui avaient établi les gardiens depuis plus de deux mois.
Ce qui pour elle lui paraissait une éternité humaine.
Elle ignorait que l'avenir de l'Univers était en partie entre ses mains. C'est donc un matin de février que ses "pouvoirs" sont réapparus plutôt que prévus. Une fine couche de neige venait saupoudrer les arbres et les parterres encore dépourvue de fleurs. Comme tous les matins, Lana laissait la lumière naturelle du Soleil la réveiller. Ce réveil en douceur la m'était de bonne humeur et ce fut une fois préparé à commencer une nouvelle journée qu'elle entreprit de descendre les escaliers. Mais son pied se coinça dans un des tapis qui borde celui-ci. Vous vous attendiez à une chute vertigineuse ? Et bien non ! Lana enchaîna une pirouette et c'est avec une agilité digne du plus grand acrobate qu'elle se retrouva au rez-de-chaussée indemne.

Mais qui fait ça dans sa vie ?! Pardon, je m'égare... continuons notre lecture.

Étrangement cela ne choqua pas Lana qui trouvait ça plutôt agréable de faire des cascades de bon matin comme une habitude retrouvée. Une image lui revint, elle se vit escalader la cime d'un camphrier. Elle regarda au loin l'étendue vertigineuse de l'océan. Lana ne s'était même pas rendue compte qu'elle avait clos ses yeux. Quand elle les rouvrit, elle était étendue sur le palier. Elle se releva brusquement, épousseta son jeans et passa ses doigts dans sa chevelure. Puis gagna la cuisine et pris un morceau de pains avant de prendre la direction de l'entrée. Madame Brown passa la tête dans l'encadrement de la porte du salon et lui souhaita une bonne journée.

N'avait-elle rien entendu ? Non ou alors elle faisait semblant. Après un temps de réflexion elle regarda sa montre. Il était maintenant temps pour elle d'aller rejoindre Gabriel sur le chemin de l'école pour potentiellement aller étudier. Le chemin du lycée n'était pas très long surtout en compagnie d'un charmant jeune homme dont la blondeur de ces cheveux illuminé la vie et qui au passage était son meilleur ami. Avant d'y arriver, il fallait traverser un parc qui regroupe des grandes pelouses où l'on jouait au Baseball.

C'était un sport très apprécié par les habitants de cette région nommé les Etats-Unis, il me semble.

Les grands arbres plus que centenaires font le contraste avec les hauts immeubles qui les dépassent de loin. Quelle tristesse... Un petit zoo avec des animaux venus des quatre coins de la Terre venait peupler ces lieux. Soudain, Lana perçut une émotion triste je dirai même mélancolique. Cela ne pouvait pas venir de son ami. Comme l'on sens l'odeur de la cannelle et que l'on voit la fumée d'un feu qui crépite, Lana voyait les émotions que dégageaient ces animaux. Lana pensa très fort à eux, elle ne s'était jamais imaginée qu'ils puissent être aussi malheureux ici. Après cette matinée elle réfléchis et se promis de libérer tous les animaux en captivité de ce monde. Le genre humain peut parfois être cruel.  Le monde peut parfois vous paraître injuste mais sachez que tous vos efforts seront un jour récompensés.

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Lana continua son chemin en rattrapant son ami qui l'avait quelque peu devancé. Elle resta dans ses pensées jusqu'au déjeuné où elle se refusa de manger son sandwich à la viande. Dans un élan de grand discours elle énonça à Gabriel les milles et une raison de ne plus manger un être vivant.

Pourriez vous manger vos semblables ? Moi je suis un journal, je ne me nourri point, alors je ne peux me mettre à votre place.

Il fut surpris certes mais en bon ami qu'il était et qu'il serait toujours il soutint Lana. Plus tard, Lana nota que Gabriel ne toucha plus un morceau de viandes ou de poissons. Elle se dit que parfois elle pouvait avoir un fort pouvoir de persuasion, ce qu'elle utilisa dans le futur à bonne escient.  

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