I.

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Chaque jour, chaque heure, chaque minute, je pense à lui. Il n'y a que cette personne pour me donner le sourire. Dès que mes yeux croisent les siens, je m'en fiche de toutes les autres qu'il y a autour de moi. Il n'y a que lui qui compte. Quand il me regarde, me prend dans ses bras, me parle, je n'en reviens pas. J'ai le souffle coupé. Mes jambes s'alourdissent de plus en plus et je ne peux y remédier, pas tant qu'il est là, devant moi. J'ai toujours cette impression qu'avec ces yeux bleus électriques, il me transperce. Il a le contrôle de moi-même. Et puis, la sonnerie des cours retentit et notre bulle s'éclate. Je suis d'un côté soulagée que cette envie de l'embrasser s'achève mais de l'autre je suis triste de me dire que pour le revoir il va falloir attendre le lendemain. Mais je ne vais pas cesser de penser à lui, à tout ce qu'il m'a raconté, à son sourire. Alors quand je sais que je ne le reverrais plus de la journée, j'appelle ma meilleure amie, Sarah, pour tout lui raconter, je ne peux tout lui décrire, lui dire toutes les choses qu'il s'est passé dans ma tête mais je pense qu'elle le sait. Enfin, elle croit tout savoir mais ce n'est pas le cas. Elle ignore beaucoup de choses sur moi. Quand elle est avec son petit-ami, Maxime, elle vit une histoire magique avec lui et c'est dans ces moments-là que je me sens rejetée, alors je vais m'isoler. Je préfère mettre de la musique très forte dans mes oreilles pour ne pas entendre crier les personnes. Ce ne sont que des immatures qui veulent se faire remarquer. Ça me ronge les gens comme ça, qui ne pensent qu'à la popularité, ils croient être le centre du monde. Et puis, il y a cette fille qui vient toujours me consoler. Mais que dire d'elle ? Je ne trouve pas les mots. A part qu'elle s'appelle Lisa et qu'elle est formidable. Je ne peux pas la décrire car cela prendrait beaucoup de pages. Mais je peux dire qu'elle a toujours une épaule de libre pour que je repose ma tête quand je suis mal. Ou encore ce garçon qui me fait toujours rire, on a une amitié en or. Il s'appelle Jérémy et je lui dis tout. Si on est triste et qu'on a envie de tout casser, il faut aller le voir. Et quand il me voit pleurer, il vient vers moi et me fait des blagues. Même si celle-ci ne sont pas très drôle, je rigole tout de même.  C'est au-dessus de mes forces. Il est génial. J'espère que cette amitié va durer.

Le jour où je t'ai retrouvéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant