Chapitre 8.

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J'étais allongé sur mon lit et j'écoutais des chansons tristes en pleurant. Je ne m'en remettais pas de la dispute avec Sandra et encore moins de celle avec Mathis. Je ne savais pas si on avait rompue ou si c'était juste une grosse dispute, mais je savais juste qu'il me détestait.
Il était 8h10, mon réveil avait sonné il y a de cela 1h. Je m'étais préparé, mais n'ayant pas le courage d'aller en cours, je m'étais recouchée. Je sentis quelqu'un derrière moi. Je me retourna et je vis ma mère qui me criait dessus.
- C'est pas la peine de continuer à parler Maman je ne t'entends pas. J'écoute de la musique !
Je vis son visage se décomposer, elle m'arracha les écouteurs des oreilles puis ajouta:
- Maintenant tu peux m'entendre donc lève toi et habille-toi!
- T'entendre oui mais je ne suis pas obligé de t'écouter !
- HABILLE-TOI!
- Je suis déjà habillée. Je n'ai juste pas envie d'aller en cours !
Désespérée, ma mère quitta ma chambre en soupirant. Jamais je ne lui avait parlé comme ça. Toutes mes relations se dégradaient en ce moment. Celle avec ma famille, celles avec mes amis, et même celle avec mon copain...
Pour ne pas trop énerver ma mère, je décida d'aller en cours à contre coeur. En descendant les marches, j'entendis ma mère me crier à travers la cuisine:
- Ah au fait privé de sortie. T'avais qu'à bien me parler.
- Bah de toute façon je n'ai plus personne avec qui sortir.

À peine les portes du lycée franchies, je regrettais déjà d'être venue. En passant devant mon groupe d'ami, tout le monde me regardait. J'avais l'impression d'être un monstre, mais le réel monstre dans l'histoire était Nathan.
Je regarda Mathis, je regarda ses beaux yeux, son beau sourire. Il était beau, il me manquait. Qu'avais-je fais?
Je resta sur place à le regarder perdue dans mes pensées. Nos regards se croisèrent au bout de quelques minutes. Son sourire s'effaça, ses beaux yeux devinrent sombres. Je pu alors lire dans ses yeux qu'il me détestait. Je ne pu supporter son regard noir plus longtemps et pris la direction des toilettes. Je passa à côté d'eux, tête baissé. Je ne voulais pas croiser son regard à nouveau, cela me faisait trop de mal. À peine la porte des toilettes franchies, une main m'attrapa le bras. Était-ce Mathis?
Il avait l'habitude de me rattraper par le bras lorsqu'on se disputait puis de m'embrasser. Je me retourna le sourire aux lèvres et vit... Sandra.
- Écoute j'ai parler avec Nathan... il m'a tout avoué... Je suis désolé pour hier. J'ai essayé de parler avec Mathis pour le convaincre de ne pas te quitter mais on dirait qu'il s'en fiche.
- Lâche moi le bras.
- Je comprends que tu m'en veuilles... mais je suis trop attachée à toi, je ne pourrais pas supporter de ne plus te parler.
- Je dois aller aux toilettes donc lâche moi le bras. Merci.
Je ne voulais pas réagir comme ça, mais elle m'avait fait trop de mal. Les larmes me montaient de plus en plus aux yeux, je ne voulais pas pleurer devant elle. Je ne voulais pleurer devant personne.
J'avais passé la récré à pleurer aux toilettes. Quand je sorties, Florian alla vers moi en courant.
- Il faut que je te ... t'as pleuré?
- Oui mais finis ce que t'avais commencé à dire.
- Il faut que je te parles.
- J'ai pas envie de parler... et puis faut qu'on aille en cours là.
- C'est pas grave on sèche.
- Ça ne peut pas attendre?
- Si mais je voulais te laisser du temps pour digérer ce que j'allais te dire et puis je voulais être là pour pas que tu fasses une connerie...
- Bon dit.
- Vient on va au parc.
- Tu me fais stresser Flo.
- Désolé.
En allant au parc, je lui posa plein de questions. J'essayais de deviner ce qu'il voulait me dire. Malheureusement il ne céda pas. Arrivé au parc, on s'assit sur un banc.
- Bon dis.
- Alors voilà... en fait..
- Bon accouche. Dis-je en rigolant.
- Mais t'es marrante, je ne sais pas comment le dire.
- Oh.. on n'est pas sortie de l'auberge..
- Bon en fait tout à l'heure je parlais avec Mathis et je lui ai demandé s'il sortait encore avec toi et il m'a dit que oui mais qu'il voulait te quitter. Je lui ai demandé si c'était à cause de l'histoire et il m'a dit non, que c'était un prétexte pour te quitter car depuis quelques jours il voulait le faire. Je lui ai demandé la vrai raison et il m'a dit qu'il voulait coucher avec toi mais qu'il savait très bien que ça n'ira pas plus loin que des bisous.
Quand Florian m'annonça cela, je m'effondra. Le monde autour de moi s'effondra. Pourquoi avais-je été aussi aveugle?
Florian essaya de me consoler comme il le pouvait. On resta là, sur le banc sans bouger ni parler. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Florian ne cessait de s'excuser et de me dire que tout allait s'arranger. Mais je ne le croyais pas, c'était pour moi que le début.
Je regarda ma montre puis dis à Florian:
- On devrait peut-être rentrer, je dois aller lui parler.
- Je viens avec toi.
- Non, je dois lui parler seul à seul.

On arriva pile à la sonnerie. Je chercha Mathis du regard pendant quelques minutes. Quand je l'aperçu, je l'attrapa pour le bras comme il avait l'habitude de faire, mais cette fois ça n'était pas pour l'embrasser.
Quand il se retourna, je le gifla. Sous le choque, il porta sa main à sa joue rouge. Derrière lui, je vis Florian qui rigolait tout en me félicitant.
- Ça c'est pour s'être moqué de moi.
- Quoi? Mais qu'est-ce que tu racontes?
- Arrête tu sais très bien. Et c'est finit entre nous.
- De toute façon je comptais te quitter! Et puis t'es vraiment bête quand même pour avoir cru que je t'aimais. Je sors que pour le cul j'ai toujours été comme ça c'est pas pour toi que je vais changer.
Mon monde s'écroula une seconde fois. Folle de rage, je lui mis une deuxième gifle avant de partir.
Il avait raison j'avais été débile pour croire qu'il avait changé.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 14, 2016 ⏰

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Un amour impossible [EN COURS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant