The Lion's Revenge

Chapitre 11 : La Traque

Hugo menait la marche, il tenait fermement son arme et ne parlait pas. Ils s'étaient mis à chercher l'homme masqué. Ils ne s'arrêtaient dans aucune salle. Loïc était plutôt inquiet, seul Hugo pouvait être utile, les autres étaient vulnérables. Mais Hugo voulait à tout prix retrouver l'homme masqué, il demanda de le prévenir s'ils entendaient ou voyaient l'homme.

Loïc, Thibault, Emma et Rubis regardaient dans tous les sens, quant à Hugo, il ne regardait que devant lui, les dents serrées, il tournait le regard de temps en temps mais ne restait que quelques secondes, ne lâchant en aucun cas son arme.

L'homme masqué, lui, sortit de la salle peu après avoir tué Raphaël. Il cacha de nouveau son visage plein de rage à l'aide de son masque. Il regarda son portable qu'il avait récupéré sur Sarah, il lâcha une larme puis le rangea dans sa poche. Prêt à en finir, il commença à chercher les ados encore en vie pour en découdre.

Hugo et l'homme se cherchaient mutuellement, chacun était plein de rage, ils étaient sûr d'eux. L'un faisait du bruit volontairement pour attirer l'autre. Après plusieurs minutes l'homme aperçu Emma qui lui tournait le dos, elle fermait la marche. Il s'approcha discrètement d'elle. Une fois assez proche, il leva sa hache, prêt à lui asséner un coup probablement mortel. Mais elle sentit une présence, elle se retourna par réflexe et vit l'homme juste derrière elle. Elle écarquilla les yeux de surprise et plongea de justesse sur le côté puis cria à Hugo qu'il était là. Il fit volt-face, comme tous les autres, et tira une balle sans faire attention à ses camarades. Celle-ci frôla Rubis.

Hugo manqua malheureusement sa cible. L'homme , pris de surprise et de panique, lâcha sa hache et partit en courant de là où il était venu. Hugo le poursuivit et tira une deuxième balle qu'il manqua de nouveau. Il tira volontairement au niveau des jambes contrairement à la première balle. Thibault ramassa la hache de l'homme et suivit Hugo, Emma et Loïc. L'espoir qu'avait l'homme d'en finir venait d'être annihilé. Il commençait à trembler, il transpirait et il pleurait. Son coeur battait fort, il l'entendait résonner à un rythme effréné dans son corps. Quant à Hugo, il était confiant. L'homme rentra dans une pièce, il s'agissait de la cantine. Il y avait des tables un peu partout ainsi que des chaises, peu pratique pour se déplacer. Hugo s'apprêtait à tirer de nouveau. L'homme masqué renversa une table et continua de courir, la balle se logea dans la malheureuse table. Il renversait quelques chaises derrière son passage pour gêner son traqueur armé. Hugo ralentit à cause de ces dernières, cela permit aux autres de rattraper Hugo. Le fuyard sortit de la cantine et reprit dans les couloirs de l'école. Il vit qu'Hugo n'était pas derrière lui alors il s'enferma dans une salle et calma sa respiration. Il n'y avait plus aucun bruit. Hugo avait entendu une porte se fermer, il savait qu'il était dans le coin. Il y avait quatre portes, il commença par la plus proche de lui. Le garçon donna un coup de pied dedans, pointa son arme et avança doucement, mais il ne trouva personne. Il ouvrit une nouvelle porte ; toujours rien. L'homme entendait les portes s'ouvrir, il savait qu'il allait le trouver alors il prit son dernier couteau, prêt à attaquer. Hugo ouvrit une dernière porte et vit un bras tenant une lame venir au niveau de son visage. Hugo attrapa le bras de l'homme, lui pointa son arme dessus et lui ordonna de lâcher son couteau. L'homme masqué le lâcha immédiatement et recula au fond de la salle de classe. Il se mit dos au mur et se laissa glisser le long de celui-ci jusqu'à être assis sur le sol. Hugo pointa l'arme sur l'homme qui mit une main devant le canon par réflexe. Les quatre autres ados rentrèrent dans la salle.

- Maintenant, enlève ton masque, Arnaud ! ordonna Hugo

- Arnaud ?! S'écrièrent les autres adolescents.

- Oui, en effet, c'est bien moi... soupira-t-il en enlevant son masque.

Arnaud avait le visage assez rond et les cheveux très courts de couleur noirs. Il avait aussi les yeux marron et portait des lunettes. Ses joues étaient trempées par les larmes qui s'étaient échappées de ses yeux.