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- « Tu sais que je t'aime et je t'adore ; ça ne m'enchante pas mais je n'ai pas le choix bébé » renvoya Sandrel pour continuer la discussion


- « Oui je comprends, mais tu sais j'ai mal... qui vais-je taquiner et avec qui vais-je passer tous mes moments ? »


- « Tu as raison, mais sois forte ma belle. Je doute d'être très inspiré mais laisse-moi te faire un poème »


Après avoir envoyé ce message, Sandrel se mit à écrire un poème pour Raïssa.


Voilà quelques années que je navigue sur le net


A la recherche d'amitié et/ou de rencontres virtuels


J'en ai connu bien plus que sept


On s'échange nos histoires, un semblant d'amitié


Qui n'est qu'illusoire, qui nous fait rêver


Mais la, par hasard, en fac de médo, j'ai fait une rencontre


Pour qui je ressens une amitié profonde


Exceptionnelle et j'espère éternelle


C'est toi mon bébé, Raïssa


Je te dédie ce poème, ma meilleure, mon double


Nos délires et bêtises


Nos séances ensemble de cuisine


Tu me manqueras énormément


De chair je ne serai plus la


Mais je te promets d'être toujours la


Ce n'est pas un adieu


Juste un au revoir et à nous revoir


Love you baby


....Drel.


Il lui envoya puis remis le téléphone en charge. Il sonnait maintenant 00H 27'. Sandrel se leva, ôta ses vêtements et partit prendre une douche. Vu la chaleur, il en prit une froide. En sortant, il mit juste son calcif Calvin Klein puis repartit prendre son téléphone. Raïssa avait déjà répondu :


- « Talentueux comme d'habitude. Mon beau parleur à moi... C'est vraiment magnifique, mais il en faudra plus pour me consoler »


Il répond :


- « T'en fais pas, j'en suis conscient mais je t'en prie sois pas triste, on est toujours ensemble »


- « Merci Drel, t'es un amour ; je serai toujours là aussi. »


- « Et promets-moi je leur arracher ton diplôme au bout des 7 ans. »


- « Promis. T'avais pas dit que t'étais pas inspiré ? Ton poème il est super »


- « Euh ouais, je viens de me confirmer que les moments triste m'inspirent le plus. Drôle »


- « Je vois, je te l'ai toujours dit quand même, tu as du talent »


- « Merci bébé ; sur ce je te laisse je veux noyer ma peine dans les bras de Morphée. Superbe nuit à toi. Gros bisou »


Il n'attendit pas la réponse de Raïssa, il se leva et alla s'allonger sur son lit. Les minutes passaient, Sandrel, allongé, scrutant son plafond n'arrivait pas à trouver le sommeil.


Et si j'écrivais un poème. Je pourrais lui donner comme titre : Un échec chronique ; se dit-il


En trouvant ce titre, il se remit à pleurer...



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Merci a tout

Teenage PassionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant