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J'ai froid. Terriblement froid. Je sens un matelas en dessous de moi et une couverture chaude et douce sur moi, mais je reste glacé. Je sens une main me caressait le dos. Une main douce. Quand je réalise que je ne sais pas à qui appartient cette main, je me redresse brusquement.
"Ma puce c'est tout" dis mon père assis à côté de moi.
Je reconnais à premier coup ma chambre. Je le sers dans mes bras, comme si c'était la dernière fois, on ne sait jamais quand c'est la dernière fois.
"Qu'est ce qu'il c'est passé..." je lui demande ma tête posée sur son épaule.
"Caroline m'a appelée. Elle m'a dit que tu t'étais évanouie et que tu avais saignée de l'oreille alors elle t'as reconduit chez toi. Je suis venu directement et le docteur McLorell aussi. Il n'a rien diagnostiqué d'anormal, juste les symptômes de... de la tumeur" dit il alors que sa voix semble rouillé.
"Oh si ce n'est que ça... Il faut que j'aille à l'université aujourd'hui." dis je en me levant de mon lit.
"Jenny quand est ce que tu vas réaliser que c'est pas une plaisanterie cette maladie, il y a des contraintes il faut que tu prennes ça au sérieux. L"école c'est important mais ta santé avant tout !" dit il en me barrant la route.
Je recule un peu et ne comprend pas sa réaction, il comprenait avant.
"Papa j'ai 20ans, si je décide d'aller a l'université je le fais, si je veux pas traiter la tumeur à fond je le fais, et si je ne veux pas le prendre au sérieux je le ferai quand même, c'est la vie. Je ne vais pas attendre de ne plus bouger réduite a être esclave de la tumeur. Pourquoi d'un seul coup ça te choque ? J'ai toujours fais ça !" je dis alors que je prend des affaires de rechange, les vêtements sont les mêmes depuis hier.
"Il se trouve que tu as saignée Jenny, c'est pas rien !"
"Comme tu le vois je tiens debout, je peux respirer et te parler ! Voilà maintenant si sa te dérange pas je vais aller me doucher, t'oubliera pas de fermer la porte derrière toi."
Je le contourne et pars dans ma salle de bain pour pouvoir me préparer à aller à l'université. J'avoue ne faire aucune étude. Si je vais à l'université c'est juste en tant qu'auditeur libre, donc je n'ai pas vraiment d'emplois du temps, j'y vais quand bon me semble. Je sors de la douche et me dépêche de m'habiller. Je me maquille légèrement et cours partout dans mon appartement dans l'espoir de trouver une paire de chaussette. Jai du vexé mon père... Je l'appelerai plus tard pour linstant je dois trouver ses foutues chaussettes. Une fois celles-ci trouver, je prend mon sac et cours au parking. Merde. Ou est ma voiture ? Je prend mon téléphone et entre le numéro de Caroline, et elle répond immédiatement.
"Tu vas mieux ?!". Elle me crie limite dans les oreilles.
"Oui Caro. Tu as mis où ma voiture ?"
"Elle est dans le parking mais tu comptes aller ou comme ça ?"
"A l'université, déjà que j'y suis pas aller hier ni avant hier..." dis je en commençant a chercher la voiture.
"Quoi ! Mais t'es folle ! Va te recoucher directement, je veux pas devoir te reporter une seconde fois à ta voiture et la conduire une seconde fois, car mon dieu Jenn' ta voiture est un danger publique !" dit-elle en haussant le ton.
"Bisous !" dis je.
Je ne lui laisse pas le temps de répliquer et raccroche. Je continue de marcher dans le parking et je vois enfin ma vieille voiture rouge. Je monte dans celle ci et me dirige à mon café préféré, pour aller me prendre un café et un croissant à une vitesse express pour pouvoir ensuite aller à l'université. Une fois arriver au drive, je suis étonné de voir qu'il n'y a personne, d'habitude, c'est blindé de monde, c'est étrange... Je continue d'avancer et vois une petite affiche sur la fenêtre fermé du drive. Je m'approche et lis :
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Until I Die
Romance"Jusqu'au dernier souffle, jusqu'à ce je meurs" Notre promesse se résume a cette parole. S'aimer jusqu'à ce que l'un de nous atteigne son dernier souffle. Avec ma maladie, je me doute très vite que je lacherai mon premier souffle bien avant lui, mal...