Prisonnière du musée_Chapitre 2

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CHAPITRE DEUX

En ouvrant la porte d'entrée, je vis mon père affalé sur le canapé. Il regardait le Tour de France en sirotant une bière.

« - Salut Papa ! Je suis rentrée ! lançais-je tout en me précipitant dans ma chambre.»

Mon père n'avais même pas remarqué que j'étais rentrée tellement il était absorber par son émission.

Il était comme ça depuis que lui et maman avaient divorcé, il y a déjà trois mois.

Mon père ne s'en ai toujours pas remis alors que Maman et de plus en plus joyeuse avec le temps.

J'allais m'affaler sur mon lit douillet lorsque le téléphone sonna.

La sonnerie stridente continua jusqu'à ce que mon père me cria d'aller répondre.

C'était Meg :

« - T'as fait signer ton mot pour le musée ?»

Meg et moi n'avons pas besoin de toutes les formules comme « allo » / « c'est qui ?».

C'est tellement inutile que l'on rentre dans le vif du sujet dès que l'autre répond.

« - Non pourquoi ?

- Il FAUT que tu le fasse !

- Mais pourquoi ?

- Tu vas pas me croire. J'ai appris qu'Il y aller.

- Qui?

- Bah Luc !

- Il y va !?!?

- Je viens de te le dire...

- Oh mon Dieu !!!

Papaaaaa ! J'ai un mot à te faire signer !

Bon bah je vais te laisser Meg.

- J'avais cru comprendre.

- A demain !

Je raccrochais le téléphone précipitamment et couru dans ma chambre pour trouver le mot de Mme Charpentier. Puis, j'allais voir mon père pour qu'il le signe.

* * * *

Le jour de la sortie scolaire, j'étais très exitée a l'idée de voir Luc toute la journée sans interruption. J'allais être bien déçue.

En arrivant au Louvre, Mégane et moi avons remarqué les nombreuses caméras plantées un peu partout et nous leur faisions des grimaces.

Luc et ses potes étaient devant nous et je me demandais intérieurement ce qu'ils se disaient.

Pendant 1 heure on a déambuler dans les couloirs du musée.

A un moment, Marc ( un ami de Luc ) a voulu toucher un des tableaux. Il a fait sonner tout le musée ! Après ça, il ne s'est rien passer.

Mme Charpentier, elle, était aux anges. Elle venait de nous présenter une des nombreuses « Nature morte » de la galerie et nous allions passer au « Jugement de Salomon » de Nicolas Poussin mais je n'écoutais plus rien depuis belle lurette.

Après le « Jugement de Salomon », la classe passa a un autre tableau et j'allais la suivre lorsque je vis quelque chose d'étrange briller au milieu du tableau. C'était les yeux du personnage du milieu qui laissaient paraitre un lumière qui, lorsque je m'approchas devint si aveuglante que je dû fermer les yeux. Petit à petit mes pieds s'écartèrent du sol et je me sentie voler. Je ne pouvais plus rien faire, j'étais paralysée.

A ce moment-là je ne me doutais de rien mais toute ma vie aller basculer...

Tout a coup mon esprit rejoignit mon corps.

J'étais si perturbée que je ne compris pas toute suite où je me trouvais.

Je me trouvais dans une salle d'une froideur rare, j'étais assise sur un siège doré, à moins qu'il sois en or, entre deux grosse colones bleues

Soudain, une porte s'ouvrit et deux femmes tenant chacune un enfant apparurent suivi d'une foule impressionnante encadré par quelques garde.

Les deux femmes commencèrent à parler...

Prisonnière du muséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant