Chapitre 1

143 7 1
                                    

*PDV Drago*

Allongé sur mon lit je me détends ! J'ai l'impression que ça fait une éternité que je m'étais pas reposé dans un silence des plus complets ; silence qui est de courte durée puisqu'on frappe à la porte de ma chambre :

- " Entrez ! "

C'est Ginny qui apparaît dans l'encadrement de la porte. Elle a l'air assez perturbée, je lui demande alors ce qu'il se passe :

- " Hermione est ici " le dit-elle

- " En quoi ça me concerne que Granger soit ici ? "

- " Ses parents ont été tué. "

Je la regardai pour essayer de trouver une once d'humour dans ses yeux. Humour absente, son regard ne reflétait que de la tristesse. Pourquoi ? Pour Granger, ou pour moi qui ne me sentais pas concernée par la mort des parents de miss-je-sais-tout ? Je ne sais pas.

- " Ses parents ont été tué par des mangemorts... "

- " Et alors ?! Dois-je te rappeler que si je suis ici et que je te parle normalement, c'est que je ne fais plus parti de ces monstres. "

- " C'est ton père qui les a tués si tu veux tout savoir. "

Cette réponse me cloua le bec d'un coup, étant donné que je supportais plus la mention, oui rien que la mention de mon infâme père, je me suis levé et j'ai commencé à frapper les murs. Ginny m'arrêta en me jetant un Stupéfix.

" - Je sais que tu n'aimes pas que l'on parle de lui, mais par pitié, ne t'énerves pas dans ta chambre ou alors insonorises là si tu veux, Hermione est dans la chambre voisine, mais l'instant elle dort, mais... "

Elle s'interrompit d'un coup et se précipita dans la chambre voisine où se trouvait Granger. Je la suivit.

*PDV extérieur *

Ce que vit Drago amplifiait son envie de vengeance, de meurtre contre son père. Il voyait Granger, tremblante comme jamais, à se débattre contre une forme invisible. Ginny essayait de la réveiller, de la calmer par la même occasion. En vain.

- " je n'arrive pas à la calmer ni à la reveiller, elle est en train de se faire mal elle-même. " dit Ginny

En effet, d'horribles marques de griffures commençaient à apparaître sur les bras de l'ancienne Griffondor, ses pleure et ses cris ne s'atténuaient pas.

- "Drago... Aide-moi ! "

- " Mais que veux tu que je fasse Ginny ? Si tu n'arrive pas à faite quelque chose, comment veux-tu que le fasse ? "

- " Prends-la dans tes bras. "

- " Quoi ?? "

- " Oh tu crois que je ne suis pas au courant ? Hermione a toujours faut des crises de ce genre, même pendant Poudlard ! Et comme vous étiez tous les deux préfets en chef, je suppose qu tu as trouvé la bonne technique pour la calmer. "

- " Oh ça va ! Oui j'ai trouvé mais je m demande toujours pourquoi elle fait toutes ces crises ! "

- " C'est pas le moment Drago ! Même si je le savais, je ne te le dirais pas, c'est à elle doit le faire maintenant ENLACE-LA !!!!!!! "

- " Ça va ça va j'ai compris. "

Drago s'approcha d'Hermione et la pris dans ses bras, ce qui eu l'effet de calmer instantanément la lionne qui a présent pleurait à chaudes larmes mais silencieusement. Elle s'aggripait à Drago comme si sa vie en dépendait, celui-ci lui murmurait des mots apaisants, réconfortants, presque doux. Après cet instant de tendresse, Drago la lâcha pour se trouver face à Ginny qui les observait, Drago en avait complètement oublié sa présence.

- " C'est donc pour ça ! " dit Ginny

- " De quoi encore ? " répondit Drago

- " j'avais remarqué qu'à Poudlard, tous les matins au petit déjeuner dans la Grande Salle, tu n'arrivais un peu avant elle pour t'installer à ta table mais de façon à ce que tu sois en face d'elle, et tu la regardais du moment où elle arrivait jusqu'à ce qu'elle parte. "

- " Je m'inquiétais pour elle voilà ! Mais je l'admire en quelque sorte ! Je soir, pendant nos rondes, on reprenait beaucoup d'élèves de Serpentard, autrement dit de ma maison... "

- " De ton ancienne maison. "

- " Oui, si tu veux ; donc je reprends, à chaque prise en flagrant délit, ces imbéciles l'insultaient de tous les noms, elle ne laissait rien paraître devant eux, mais une fois dans le dortoir, elle partait en courant dans sa chambre, et elle pleurait, toute la nuit. Le lendemain, lorsque je l'observait dans la Grande Salle, elle était rayonnante, comme si rien ne pouvait la toucher, je l'admire pour sa force mentale, morale... "

- " Et physique pour ma part, en plus des mots que tu as cité ! "

- " Comment ça ? "

- " Ce n'est pas à moi de te le dire normalement, mais Mione... Était considérée comme nous, nous considérons les mangemorts pour leurs actes... Autrement dit un monstre... "

- " Quoi ?? M-mais c'est une chance inouïe d'avoir un sorcier dans une famille moldue ! "

- " Et bien pas toujours, dans la famille Granger c'est différent, si tu savais toutes les horreurs qui sont arrivées à notre Mione, mais ce n'est pas à moi de t'en parler, c'est à elle ! "

- " Je me sens coupable, sans savoir pourquoi ! Mais j'ai l'envie de découvrir sa vie. "

- " On est très peu à connaître son passé, et seul Merlin sait qu'aucune personne n'aurait survécu aux horreurs qu'elle a vécu ! Et pourtant, notre Mione est bien là ! Bon allez dehors, évitons qu'elle fasse une attaque lors de son réveil "

- " Oui se serait préférable... Je suppose que je vais devoir me faire tout petit, et l'éviter un maximum ! "

- " En effet, je sais que ça va être compliqué, mais si tu le souhaites, je te prête la carte des maraudeurs. "

- " Je veux bien... Bon c'est pas que j'aime pas ta compagnie Gin', mais je vais me reposer un peu ! À toute !

- " OK, à toute ! "

On Y ArriveraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant