Il y avait une jeune femme assise sur un banc le long du quai de la gare, elle était seule, mais cela ne la dérangeait pas. Ses yeux se baladaient à tout va, tandis que la jeune femme ne prêtait pas vraiment attention à ce qui l'entourait. Soudain, son regard fugueur se fit capturé par un jeune homme. Il était habillé de noir, complètement. Il n'y avait que la pâleur de sa peau qui dénotait parmi tant d'obscurité. Ses écouteurs noirs étaient vissé dans ses oreilles, ses mains dont on devinait la forme étaient cachées dans les poches de son jean qui le serrait, mais qui lui allait étonnement bien. Le jeune homme portait également un pull épais, d'un profond noir. Ses yeux, bien qu'ils étaient en parti caché par ses cheveux couleur corbeau, semblait étrangement vide. Il fixait avec intensité les rails. Il était debout, très près du bord. La jeune femme leva les yeux en direction du panneau d'affichage, le prochain train arrive dans une bonne vingtaine de minutes. Son regard retourne ce planté sur le jeune homme, qui, à présent la regardais. Il fronça légèrement les sourcils, de fines rides se créèrent. Sa bouche s'étira et un sourire qui ne pouvait être que faux apparu. Bien que ses yeux étaient toujours éteins, des larmes se formaient à la base de ceux ci. Le coeur de la jeune femme ce serrait face à l'expression du jeune homme qui ne reflétait que de la douleur. Une fois cet échange terminé, malgré les larmes qui dévalaient ses joues, après un petit pas en avant, il se concentra de nouveau sur les rails. L'annonce de leur train résonna. Ils l'attendaient tout les deux, probablement pas pour les mêmes raisons. Elle, voudrai sans doute se rendre chez elle ou à une quelconque sortie entre amis. Lui, il voulait juste se trouvé ailleurs. Lorsque leur train fut à l'approche, puis à la porté de leur yeux. Au moment où l'intensité du regard du jeune homme s'accentua, elle comprit. Elle se leva d'un bon et se hâta dans le but de l'attraper, ne serait-ce que le bout de la longue manche de son pull. Malheureusement, au moment où elle arriva à lui, sa main se referma sur le vide, un vide qui était aussi profond que le regard du jeune homme. Elle entendit une phrase porté à ses oreilles par le vent, le klaxon du train retenti et dans une ultime action sur le frein, elle et le jeune homme étaient maintenant vêtu de rouge.
Elle s'effondra.
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Pieces Of Shit. Citations, Textes, Poèmes et Mutilation.
PoetryJuste des textes, des poèmes et des citations que j'écris sur ce que je ressens.