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Harris : Alors Mademoiselle Rose, vous n'arrivez pas à faire ce travail ?

Les maths devraient être interdit pour viol de cerveau.

La classe rigola. Pff traîtres.
Le prof s'approche de moi et me dis dans l'oreille, mais assez fort pour que tout le monde entende.

Harris : Peut être que vous n'êtes pas suffisamment intelligente pour être parmis nous ? Je peux toujours en parler à Mme Krister..

Je le regarda en biais et finit par me mettre devant lui. Évidement certains élèves ont encore ris, alors que d'autres n'ont pas compris la pique que le prof me lançait. Prof tout à fait flippant par ailleurs.

Cameron : La réponse est racine carrée de 63 par 36 (nda: j'invente). Au fait, je le savais depuis le départ, mais c'est tellement exaltant de voir un professeur comme vous aussi sûr de lui. Pour se planter lamentablement.

Je pris la craie qu'il avait en main, et après l'avoir bien fait grincer sur le tableau en écrivant la réponse, la reposa sur le bord du tableau. Il était un peu décontenancé et le sourire faux machiavélique que je lui fit le laissa un peu ballant.
En retournant m'assoir, parce qu'en plus de ça j'étais au tableau devant tout le monde, des élèves me regardaient en rigolant, mais ce n'était pas pour se moquer je crois. Je fais un clin d'œil à Lydia.
Sérieusement, moi trouver des réponses en maths? Quelle blague ! C'est juste qu'au bout que dix minutes ma chère Lydia m'a soufflé la réponse et l'idiot de prof n'a rien capté.
Mon voisin de classe, Stiles, m'a accueilli en championne, mais il m'a vite fait chuchoté.

Stiles : Tu vas avoir une mauvaise année toi. Ce prof là, il est diabolique et quand il t'a dans son viseur, tu souffres.

Cameron : T'en fais pas pour moi Stiles, j'arriverai à calmer ce bouledogue.

Il rigole un peu mais n'a pas l'air convaincu, malgré mon regard soutenu. Il a raison, ce type là, M.Harris, n'a pas l'air des plus gentils toutous. C'est mon troisième cours de la journée, après on va manger. J'ai eu français et art en premières heures. C'était sympa. Je me suis assise à une table seule pour ces deux matières, enfin français parce que tout le monde se bousculait pour être avec tout le monde, et art parce que je préfère. Que ça soit clair, je ne sais absolument pas dessiner, mais être seule me permet de me concentrer et je peux faire du bien n'importe quoi sur ma feuille. Deux notions contraires que je maîtrise parfaitement.
J'ai deux heures de trous après cette heure là, pour déjeuner. Ensuite je fais droit diplomatique et chinois. Les emplois du temps sont légers, on va se la couler douce cette année.

La cloche sonne, et je crois que je suis dans les premières à sortir. En fait c'est tellement instinctif, quand j'entends ce bruit, je ne réfléchi même plus et range mes affaires pour quitter. Le couloir est presque vide quand je franchi la porte, sans écouter Harris qui donne les devoirs. Je demanderai à quelqu'un. Je passe à mon casier, qui est un peu éloigné. Mes talons claquent sur le sol, bientôt rejoins par le bruit de chaussures qui marchent contre le carrelage.

Arrivée à mon casier, un garçon est appuyé dessus, dos à moi. Je le reconnais de suite.

Cameron : Aiden, bouge de la.

Il se retourne en rigolant.
Sans s'écarter.

Aiden : Voyons Cameron, je pense que tu peux faire un effort de politesse.

Je mets mon index sur son torse et pousse dessus avec ma petite force. Il rigole et finit par bouger. Je m'occupe de mon casier, non sans sourire. J'ai l'impression que je vais beaucoup rire dorénavant.

Plenae Lunae EN PAUSE/7PARTIESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant