Meilleurs Amis

Chapitre 2

J'avais passé la plus belle journée de mon existence. Harry et moi avions passé la journée à faire l'amour encore et encore, en ne faisant des pauses que pour manger et aller aux toilettes. J'avais ressenti des sensations incroyables et j'avais battu mon record d'orgasmes à la suite. Mon meilleur ami savait y faire. Nous avions fini par nous endormir, vers minuit, nus, dans les bras l'un de l'autre. Je me sentais à ma place dans ses bras. Bien plus qu'avec mes précédentes copines. Lorsque je m'étais réveillé, j'étais resté immobile, souhaitant profiter encore des bras d'Harry mais celui-ci s'était rendu compte que j'étais éveillé.
- Bonjour Boo.
Je relevai les yeux et le vis me sourire. Je fis de même et avançai ma tête pour déposer un baiser sur ses lèvres. Son corps était marqué de mes suçons et j'aimais ça.
- Bonjour Haz...
- Bien dormi ?
- Magnifiquement bien et toi ?
- Pareil.
Nous nous regardâmes en silence, souriants, mais ce moment tendre fut gâché par la sonnerie de mon téléphone. Je soufflai d'agacement et me relevai pour aller le chercher dans la poche de mon jeans à l'autre bout de la pièce. Me montrer ainsi nu devant Harry ne me dérangea pas après tout ce que nous avions fait la journée précédente. Je pris mon téléphone et sortit tout en décrochant juste à temps. C'était ma mère.
- Allô chéri ?
- Bonjour m'man.
- Bonjour. Je t'ai réveillé ? Tu as une voix endormie... Pourtant il est onze heures.
- Déjà ? Tu ne m'as pas réveillé mais c'est comme si. J'étais encore au lit avec Harry.
- En parlant de lui, comment va-t-il ?
-Il va bien. Peut-être fatigué parce qu'hier on n'est pas restés inactifs mais il est en forme.
- Justement, qu'est-ce que vous avez fait hier ? me demanda ma mère. Parce qu'il semblerait que vous ayez légèrement oublié qu'on vous avait invité à manger à la maison...
- Oh mince ! Désolé maman ! On a totalement oublié, on était trop concentré sur... Hum... D'autres choses...
- Et je peux donc savoir qu'elles étaient ces autres choses qui m'ont fait cuisiner pour rien ?
- Maman, c'est privé.
- Louis William Tomlinson...
- D'accord, OK... Disons qu'on a passé la journée à... À...
- Louis...?
- On faisait l'amour maman. Voilà ce qu'on faisait !"
Quand ma mère me répondit, je pus entendre le sourire dans sa voix.
- Donc vous êtes enfin ensemble ?
- Non ! On est toujours... Attends. Comment ça "enfin" ?
- Oh mon Louis, ne fais pas l'innocent. Tu sais très bien ce que je veux dire.
- Non justement, je ne sais pas. Explique-moi.
- Ah, Louis. Tout le monde savait depuis très longtemps que vous alliez finir ensemble.
- Mais on n'est pas ensemble !
- Louis, ça se voit que vous vous aimez, dans vos regards et vos gestes.
- Bien sûr que je l'aime ! C'est mon meilleur ami !
- Chéri, les amis ne s'embrassent pas et ne font pas l'amour toute la journée.
- Mais, nous, on est différents. C'est notre manière de se prouver notre am... Itié.
- Tu allais dire "amour", n'est-ce pas ?
- Maman, on n'est pas ensemble, OK ? Maintenant je vais te laisser parce que je suis encore fatigué d'hier et je vais aller rejoindre mon meilleur ami. On passera te voir bientôt pour nous faire pardonner d'hier.
- D'accord... Je t'aime mon fils, que tu sois gay ou non.
- Putain Maman !
- Ne sois pas vulgaire ! Je blaguais juste !
- Mais oui... Allez bye !
- Bye.
Je raccrochai et retournai dans la chambre pour ranger mon téléphone. Harry était justement ici occupé avec le sien. Je remontai sur le lit et allai me glisser dans ses bras. Il me fit un bisou sur la tempe et reposa son portable sur la table de chevet pour me serrer dans ses bras.
- C'était qui ?
- Ma mère. On a oublié son invitation hier. Je lui ai dit qu'on passerait un autre jour.
- Ah oui. J'avais complètement zappé...
- En même temps, on était plus concentrés sur autre chose...
- Haha ! Oui, c'est vrai.
Harry m'embrassa sur le cou tout en caressant mon ventre et mes cuisses. Je frissonnai à son toucher et il rit.
- Je te fais tant d'effet que ça ? s'exclama-t-il.
- Tais-toi, grognai-je. Et fais-moi l'amour.
Il ne se fit pas prier.

Une heure et demi plus tard, nous étions en train de préparer le déjeuner ensemble, habillés et lavés. Ce qui était bien avec Harry, c'était que nous n'étions pas gênés, même après avoir fait l'amour plusieurs fois, alors que nous étions juste meilleurs amis. Nous mangeâmes tranquillement en discutant de tout et de rien, comme d'habitude.
- Tu penses que Liam et Zayn sont amoureux ? me demanda Harry à brûle-pourpoint.
- Oui, c'est évident. Même s'ils ne s'en rendent pas compte, ça se voit dans leurs regards et leurs gestes.
Soudain, je réalisais que je venais d'utiliser les mêmes mots que ma mère plus tôt dans la journée. Cela me troubla fortement.
- On devrait les aider à s'en rendre compte, dit Harry.
- Oui mais comment ?
Son regard pétilla, signe qu'il venait d'avoir une bonne idée.
- Je viens d'avoir une bonne idée !
Qu'est-ce que j'avais dit ?
- Je vais demander à Sophia et Perrie de nous aider. On va leur demander de les draguer pour qu'ils soient jaloux et se rendent compte de leurs sentiments.
- Ça peut marcher.
- Je mets les filles au courant du plan et j'invite les garçons à la maison cet aprem, donc.
- Invite aussi Ni' et mets-le au courant lui aussi.
- Okay !
Il se leva pour aller appeler tout le monde tandis que je débarrassais la table. Même si je n'étais pas un maniaque du rangement, j'allais mettre un peu d'ordre dans la maison.
- Lou' ?
Harry m'appelait de la cuisine. J'allais le rejoindre. Il avait encore le téléphone en main et couvrait le micro pour pouvoir me parler.
- Oui Haz' ?
- Les gars sont avec Nick, ça te dérange s'il vient aussi ?
- Non...
En réalité, ça me dérangeait car je n'appréciais pas trop Nick. J'avais l'impression qu'il voulait me voler mon meilleur ami et ça m'agaçait. Mais je n'allais pas lui dire.
- Merci Boo !
- Mais, en échange, je veux un baiser.
Je ne savais pas pourquoi j'avais sorti ça. Harry sourit et s'avança pour m'embrasser.
- Ce soir, je te donnerai encore plus, déclara-t-il de sa voix grave et sexy.
Je rougis et il me fit un clin d'œil puis recolla le portable à son oreille.
- Oui, il peut venir. Louis est d'accord.
Je le laissai là et allai m'asseoir devant la télé en attendant l'arrivée des boys. Pour une raison que j'ignorais, j'avais le sentiment que beaucoup de choses allaient changer ce jour-là.