Journal intime

Samedi 8 février

- Départ -
J'avais mis mon réveil à 7h, la veille. Lorsqu'il sonna, je descendis à la cuisine prendre mon petit déjeuner en famille. Une douce odeur de chocolat parvint à mon odorat sur-développé (surtout pour le chocolat).

- Ça sent super bon ! Dis-je à Victor, mon frère de 19 ans, qui préparait des crêpes.

Victor a des cheveux bruns coupés courts, un peu en bataille et surtout de magnifiques yeux bleus.

- Salut Léna, tient je t'ai fait un chocolat chaud pour fêter ton départ, ricana-t-il.

Je regardais la table où était posée une tasse fumante.

- Oh merci, c'est tellement gentil, ripostais-je en lui donnant un coup à l'épaule.

Je m'assis pour manger, lorsque Clémence, 16 ans, entra dans la cuisine suivie de mes parents.

- Je rêve ou bien Vic prépare le petit dej ? Demanda ma frangine.

Elle resta plantée debout jusqu'à ce que mon père intervienne.

- Ça suffit Clémence, assied-toi et mange !

Elle obéit et s'installa à ma gauche tandis que ma mère se mit de l'autre côté.

- En tout cas c'est délicieux mon chéri ! Dit ma mère.

On termina tranquillement le repas puis chacun monta s'habiller. Je me brossais les dents et enfilais mon jean avec un pull beige ainsi qu'un bonnet blanc qui met en valeur mes longs cheveux châtains.
Je descendis ma valise dans la voiture et on partit tous les 5 en direction de la gare.

- Clémence, on est arrivés, tu peux me laisser passer s'il te plaît ? Demandais-je.

Elle enleva ses écouteurs et sortit.

- Merci, allez bisous ma puce et surveille Vic pour moi, rigolais-je.

L'intéressé sortit la tête de la voiture :

- Comme si je pouvais pas le faire moi-même ...

- Amuse-toi bien chérie ! Dirent mes parents.

Je traîna ma valise jusqu'au quai où Anna et son frère étaient déjà.

- Coucou ma belle, sympa ton bonnet ! Me salua ma meilleure amie

Anna a des cheveux blonds et des yeux verts. Elle avait un legging noir avec un pull rouge.

- Merci Anna, je l'ai acheté en solde chez C & O.

Grégoire a les mêmes yeux que sa soeur mais ses cheveux sont châtains. Il portait un pantalon gris et un pull bleu.

- Salut Greg !

On se fit la bise. On discutait tous les trois quand soudain, Guillaume, plus beau que jamais avec son bonnet bordeau, arriva. Il dit bonjour à Anna et Grégoire. Il s'approcha de moi et me salua également en me tenant l'épaule. Le contact de sa main chaude me fi frémir. Voyant que je rougissais, Anna vint à mon secour et lança:

- Et si on allait s'installer dans le train.

Les garçons asquiescèrent et partirent devant.

- Merci beaucoup, lui glissais-je à l'oreille.

Elle me sourit et on suivit les autres.

Je m'assis à côté d'Anna et Guillaume était en face de moi. Il avait posé ses coudes sur la table, qui accompagnait nos sièges, ce qui mettait ses muscles en valeur sous son pull gris rayé de bandes bordeaux.
Mon portable bipa.

De : Annaa ♡
A : moi
Tu baves, arrête de le regarder mdr :) ♡

Je rougis et baissais la tête.

***
Vers midi, Grégoire proposa d'aller manger au wagon restaurant. On y alla donc tous les quatre.

- Allez vous asseoir, je m'occupe des sandwichs, dit Guillaume.

On trouva une petite table sympa à côté de la fenêtre.

- J'ai trop hâte d'arriver ça me saoule ce train, s'énerva Anna.

Greg la regarda en silence puis se tourna vers moi.

- En tout cas le voyage en vaut la peine avec mon pote, dit-il en me faisant un clin d'oeil.

Je rougis violemment, encore une fois (je suis de nature très timide) et m'étouffais avec mon jus d'ananas, que le serveur venait de m'apporter.
Guillaume arriva et me tapota le dos.

- Laisse la s'étouffer ça nous en fera une de moins !

Je frappais Grégoire sur le bras.

- Quelle violence !

Guillaume ne dit rien et nous donna nos sandwichs.
On mangea dans le silence total, je n'osais pas lever la tête.
À la fin du repas, Anna et son frère retournèrent s'asseoir à leurs places.
Je faisais tranquillement la queue aux toilettes, Guillaume (encore lui !) arriva et se plaça derrière moi. Il m'attrapa le poignet et dit :

- Désolé pour toute à l'heure, il est un peu gênant des fois Grégoire.

Je repris mon souffle et me pris les pieds avec mon lacet défait. Il se précipita pour m'aider à me relever.

- Ça va Léna ?

J'étais d'une maladresse ! J'avais les jambes en coton et ma tête tournait.

- Oui très bien, dis-je en partant m'asseoir à ma place.

J'avais tellement honte que je n'avais plus envie de faire la queue.
Il nous rejoignit quelques instants plus tard mais ne fit aucune allusion à ce qu'il venait de se passer.

***
Nous étions dans notre petit appartement situé au coeur de la station. Il y avait deux chambres avec chacune une salle de bain et un lit deux places. On avait donc fait une chambre fille et une chambre garçon.