2 janvier, Maffia.

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Max arriva devant la porte en métal par laquelle étaient sortis ses hommes lors de la confrontation avec les deux maffieux. Il frappa à la porte. Une ombre se dessina à la fenêtre de l'étage puis disparut, la porte s'ouvrit et Max entra. La porte donnait sur l'arrière d'un vieux bar des années 60, toujours en service.
Un homme s'avança vers lui et posa une enveloppe devant lui, puis repartit dans le bar. Max prit l'enveloppe et l'ouvrit. Elle contenait le plan d'un building ainsi qu'une photo d'un homme en costar. Tyson s'approcha par derrière et dit :
_Vous êtes sûr de vouloir y aller seul ?
_Je t'ai dis que si je changeait d'avis, je t'avertirait. T'ai-je averti ?
Tyson se tut.

Il était trois heures de l'après-midi. Devant lui se trouvait un grand building dont il connaissait maintenant le plan par coeur, comme si il y était employé depuis quelques années déjà. Il passa le seuil et se retrouva dans une jungle de plantes. Ils se dirigea vers l'ascenseur dans lequel il monta, il passa la carte prise sur Bryce Gordon dans la fente et appuya successivement sur les boutons quatre trente et six. L'ascenseur se mit à descendre malgré l'absence de bouton indiquant la présence d'un étage inférieur au rez-de-chaussée. L'ascenseur s'ouvrit sur un couloir sombre qui débouchait lui-même sur une salle brillament éclairée où étaient entreposées des milliers de caisses contenant sûrement de la drogue ou des armes. Normal pour un entrepôt de la maffia, pensa Max. C'était en effet le repaire de la maffia italienne, le jour. La nuit, il n'y avait presque plus personne hormis quelques gardiens qui patrouillaient.
Il s'avança entre les caisses. Un garde apparut devant lui mais fut immédiatement assommé d'un coup sec derrière la nuque. Max le rattrapa pour qu'il ne fasse aucun bruit en tombant, et le déposa par terre. Il continua d'avancer et arriva sur une porte de bois massif.
Lorsqu'il en passa le seuil, une masse s'abattit sur lui. Il la dévia du dos de la main et asséna un coup de poing dans l'estomac du type, qui se plia en deux, ce qui lui permit de lui donner un deuxième coup : coup de coude sur le crâne. Max s'avança dans le petit hall dans lequel il avait pénétré et s'arrêta devant une autre porte. Il toqua et entra.
_ Messieurs, je viens pour vous prendre ce qui dorénavant m'appartient, annonça-il à une bande d'hexagénaires assis autour d'une grande table en acacia. Les douze individus se levèrent d'un même mouvement, leurs chaises raclant bruyamment le sol. Ils s'écrièrent alors, devant cet étranger, ce qui leur semblait le plus normal :
_Qui êtes vous ? Que faites vous ici ?
_Enfin messieurs je vient de vous le dire je suis celui qui va dorénavant prendre le contrôlede votre "entreprise".
_Mais certainement, et puisque vous êtes ici, permettez-moi de vous offrir une tasse de thé. Ou peut-être préférez-vous du café.
_J'ai bien peur de devoir refuser. Voyez-vous je suis fortement allergique à l'antimoine. A moins qu' vous ne preniez la peine d'oublier d'en mettre. Cependant, en bon homme d'affaires,je suis relativement pressé. Je vous prierais donc de bien vouloir signer ce petit papier me cédant ainsi le poste de parrain de cette organisation.
_Et vous croyez réellement que nous accepterons cela ?
_Préférez-vous mourir ? Je pense qu'il serait plus raisonnable de vous rendre à l'évidence, si je suis parvenu seul jusqu'ici c'est que j'ai de la ressource. Ainsi je vous conseillerai de me céder ce poste. Vous pourriez éviter la mort et voir prospérer mon organisation. N'est-ce pas une proposition alléchante messieurs ?
_Nous ne saurions accepter votre proposition monsieur. Il est de notre devoir d'assurer le bon fonctionnement de notre famille sans quoi ce n'est plus notre famille. N'est-ce pas mes camarades ?
_Bon... Je suppose que vous avez réfléchis sur le pour et le contre de cette décision. Messieurs au revoir.
Max sortit une bouteille deau vide et l'ouvrit. Les douze hommes s'écroulèrent.
Le gaz qui s'était répandu dans l'air était connu sous le nom de chloroforme. Cependant Max avait pris la peine, dans l'ascenseur de placer de petits coton imbibés d'eau dans ses narines afin de résister un peu mieux au gaz. Tout de suite après avoir libéré le gaz, il avait tiré un mouchoir d'une petite poche plastique hermétique remplie d'eau. Il le plaqua sur son nez et sa bouche. Il sortit de la pièce et trouva une grosse boîte  (c'était vraiment une grosse boîte : 1m×1m×3m) et l'amena dans la pièce où reposait les vieillards, il avait laissé la porte ouverte afin que le chloroforme parte, et y chargea les douze hommes. Il sortit son téléphone portable et appela Tyson et ses hommes en leur demandant de se garer au point de rendez-vous B avec le fourgon blanc. Il ouvrit la porte des toilettes et celle-ci donna sur un garage et une rampe. Max alla ouvrir la grande porte du fond et attendit. Une minute plus tard, le fourgon arriva cinq hommes en sortirent, dont Tyson, et suivirent leur chef dans le garage la ils sortirent eux aussi chacun  un mouchoir imbibé qu'il attachement devant leur nez avant de se rendre dans la salle de décisions afin de prendre le colis. Il deployèrent alors un cadre en métal avec des roulettes et parvinrent à hisser le gros colis de plus de 700 kilos dessus. Ils le firent rouler jusqu'à la camionnette où ils installèrent une rampe. Il firent avancer le colis dedans le fourgon et refermèrent les portes. Ils entendirent alors un grand bruit. Max fit monter tout le monde dans le fourgon et partit voir la source du bruit. Un homme était venu et s'était effondré sous l'effet du chloroforme. Max étant un homme prudent il embarqua l'homme afin d'éviter une fuite potentielle. Il partirent en direction du hangar personnel de l'entreprise et montrèrent les prisonniers dans un autre fourgon blanc. Il repartirent en direction des docks de la rive Ouest de l'Hudson cette fois ci et descendirent par la bouche d'égout située derrière un hangar après avoir verrouillé le fourgon garé sur le côté d'un hangar, le dix-huitième cette fois. Ils empruntèrent un petit chemin sombre classée "à risques" pour sa structurent ancienne menaçant de s'effondrer, mais ça c'était sur les papiers et débouchèrent sur une porte d'apparence condamnée. Ils entrèrent malgré tout grâce à un homme qui leur ouvrit de l'intérieur. La salle était grande et très bien isolée éclairée et solide. Mieux encore elle se trouvait exactement sous l'Hudson, ainsi si elle était découverte il serait facile de la faire disparaître. Max donna ses ordres : ils emmèneraient les vieillards dans la salle un par un emmèneraient l'un d'entre eux avec Bruce Gordon dans le hangar vingt-et-un et lui ferait subir le même sort que son frère. Il s'approcha de Bruce et lui mit son pass dans la poche intérieure de sa chemise. Puis se relevant il enleva ses gants et les jeta dans l'incinérateur ainsi que le costume qu'il avait porté tout du long il mit un habit de civil ordinaire et sortit. Il prit un taxi et se rendit au bar habituel. Là il entra par la même porte que d'habitude sous les mêmes contrôles que d'habitude. Il récupéra son costume qu'il avait fait apporter par l'un de ses hommes, prit une douche et s'habilla convenablement. Il enressortit après avoir payé le patron pour son café et partit en direction du parking de son entreprise où était garé sa Ford 911 verte. Une fois installé au volant de son petit bijou, il partit en direction de l'appartement de sa petite amie. Il arriva à six heures moins cinq. Elle lui sauta au cou. Il lui demanda si elle avait ouvert le colis et elle lui répondit positivement. Il sourit. Il lui demanda si ça lui avait plut : elle adorait les mangas et il lui avait offert la collection complète des Chevaliers du Zodiaque. Ils passèrent la soirée devant la télévision à regarder Seiya, le héros, se battre pour retrouver sa sœur. Deux minutes avant mibuits il partit aux toilettes.
A minuit sur tous les écrans de la ville (enfin ceux dans les rues) apparut "1+1=2".

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 07, 2016 ⏰

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