- Lia, tu peux venir m'aider à mettre mon collier s'il te plaît.Une fois finit ce qu'elle m'avait demandé, elle me prit la main, me regarda dans les yeux et sans un mot je ressentis la tristesse de son cœur et l'amour qu'elle portait pour nous. Elle essuya une larme du bout de son pouce qui coula sur ma joue, me serra fort dans ses bras. Elle desserra son étreinte, prit mon visage dans ses mains, je pus voir qu'elle avait aussi les larmes aux yeux puis elle me dit avec toute la sincérité et la douceur de son être :
- Je suis très fière de toi ma petite fille, je ne sais pas si tu réalise à quel point tu es: merveilleuse, talentueuse, intelligente. Chaque fois que je pose mon regard sur toi je vois ton père, tu es son portrait crachée, je suis sur qu'il serait aussi fière que moi de Josh et toi. Tu vas accomplir tellement de chose ma chérie, tu feras fasse à des choix pas facile, à des épreuves qui testeront: les valeurs que j'ai mise dix huit ans à t'inculquer, la confiance que tu as en les personnes qui te sont proches. Mais quand tu passera dans ces chemins, n'oublie surtout pas qui tu es, ne vend pas la pureté de ton âme à la noirceur. Je sais que tu ne doit pas comprendre pourquoi je te dis cela, mais ne t'inquiète pas, le jour où tu en auras le plus besoin, je serai là pour te rappeler ces paroles, je te le promet. Je t'aime ma fille.
- Je t'aime aussi maman. Et je l'enlaçai.
Elle avait raison, je n'avais pas tout saisi, elle me parlait, me regardait, comme-si c'était la dernière fois qu'on aurait ce genre de moment, c'était vrai que je partais loin de chez nous mais je m'en allais juste pour quelque temps et non pas pour toujours.Au fond de moi je sentais quelque chose d'étrange mais je mis ce sentiment de côté. Je veux passer une belle soirée et rien ni personne ne m'empêchera me dis-je à moi même.
- Lia tu es prête? Il faut qu'on descende, n'oublie pas de ramener ton violon.
- Oui, je suis là j'arrive. Pourquoi je dois prendre mon violon ?
- Tu verras c'est une surprise!
Lorsque nous arrivâmes en bas tout le monde étaient déjà là, on se dirigeais vers la surprise que nos parents nous avaient préparé. Chad était à mes côtés, lui tenant le bras. Nous ne sortions pas ensemble, loin de moi cette idée, il était mon meilleur ami, comme un troisième frère pour moi. Il était habillé d'un pantalon noir de soirée, une chemise mauve clair ainsi qu'un nœud papillon. Ce côté farfelue qu'il avait me faisait rire.
- Tu es magnifique ce soir, on est accordé en plus. me dit-il avec son sourire charmeur.
- Merci, toi aussi tu n'es pas trop mal très cher, dis-je en lui lassant un clin d'œil.
Il rigola à ma réplique. J'étais vêtu d'une robe bustier mauve bouffante à partir de la taille et qui arrivait au niveau des genoux.
L'endroit où nous allions passer la soirée était magnifique, nous étions arriver dans un petit jardin reculé un peu des clients de l'hôtel où l'esprit bohème du jardin se mariait parfaitement avec le sable et le son des vagues. Au milieu se trouvait un splendide piano à queue et je compris pourquoi ma mère me demanda de ramener mon violon, je le déposais sur le piano en passant à côté, un feu de camp était allumer sur le sable. Nous commençâmes la soirée en mangeant, rigolant, se remémorant des souvenirs autour du feu. A ce moment précis j'aurais voulu que le temps s'arrête nous étions tous si bien ensemble. Vers 20h je partis installer ma nièce et mon neveux sur un canapé qui se trouvait sous une tonnelle derrière le piano, leur raconta une histoire et ils s'endormirent.
Vers 22h, ma mère alla vers le piano et fit retentir quelques notes au piano, j'adorais la regarder, l'entendre, quand elle jouait c'était comme-ci elle m'était son âme à nu, chaque note, accord qu'elle faisait dégager tant d'émotion, je l'ai toujours admiré pour cela aussi, j'aimerais tellement jouer comme elle un jour. Moi le piano ce n'était pas mon fort, je savais en jouer un peu mais pas comme ma mère ou mon frère ou bien même comme Ashe.
Je me rappelais que lorsque nous avions 6 ans, nous habitions dans une ville se situant dans la Caroline du Nord, ma mère avait décidé de nous donner de vrai cours de piano à Ashe, Joshua et moi, Chad lui était déjà passionné par la batterie ainsi que par le dessin. Chaque cours que ma mère donnait, Ashe et mon frère développaient un don inouï pour le piano et évoluaient très vite et moi je restais au même stade, ma mère désespérait devant ma nullité, puis un jour je découvris un violon qui appartenait à mon père dans le grenier, enfouis sous un tas de poussière parmi plein d'autres objets banales, je sus ce jour là en le voyant que j'étais faite pour ça.Nous jouions, chantions, dansions jusqu'à une deux heures du matin. Nous devions quitter l'hôtel à 6h alors nous décidions tous d'aller dormir un peu avant de partir.
Lorsque le réveil se mit à sonné il était dans les environ de 5h du matin, cela faisait que 3h qu'on s'était couché. C'était avec fatigue que maman et moi se levâmes. Sans nous dire un mot pour cause de fatigue, nous partîmes chacune de notre côté, je commençais a ranger mes affaires pendant qu'elle prenait une douche.
Une heure après notre réveil nous étions enfin prête, nous prîmes nos bagages pour se diriger vers la porte lorsque nous entendîmes un énorme bruit...
_____________________________________________________________________________________
_____________________________________________________________________________________
Tout d'abord veuillez m'excuser pour les fautes s'il y en a (sûrement), n'hésitez pas à m'en faire part.
Voici, le deuxième chapitre de Réminiscence. J'espère que vous allez l'appréciez, ce n'est pas le chapitre le plus intéressant mais il est nécessaire pour la suite, mais ne vous inquiétez pas le chapitre 3 aura plus d'action.
N'hésitez pas a voter et/ou commentez, ça ne prend que quelque seconde. Je prend toute critique bonne ou mauvaise.
A vendredi :)
-Amber
VOUS LISEZ
Réminiscence [EN RÉÉCRITURE]
FantasyMaelia, 18 ans mène une vie assez chouette, entourée de sa famille et de ses amis. Alors que ses amis Ashe, Chad, Elia, Téa, son frère jumeaux Joshua et elle, étaient à la limite de réaliser l'un de leur plus grand rêve: vivre en Australie. Malheur...