Chapitre 5 : Le Deuil

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Une vidéo est joint avec ce chapitre, c'est un instrumental de piano et violon qui est en rapport avec une partie du chapitre. Je préciserais par le PLAY à l'endroit à partir duquel il est préférable d'écouter le morceaux mais après ce n'est que facultatif.

Nom du morceau: Naruto- Sadness and Sorrow (violin)- Taylor Davis

Bonne lecture.

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«Regarde ce que tu as fait, c'est de ta faute.»
«Regarde ce que tu as fait, c'est de ta faute.»
«C'est de ta faute...»

La sueur perlant sur mon front je me réveillai en sursaut, prise d'une crise de panique, ma respiration était saccadée et s'affolait à chaque inspiration.
Toujours ces même mots qui me hantaient, ces mots qui ne faisait qu'accentuer le  saignement de mon âme. Cela faisait trois jour que la moitié de ma famille était morte, deux nuits que ce même scénario ce reproduisait.
Je me levai, descendit dans la cuisine pour me faire un thé. En arrivant dans la pièce quelqu'un était assis sur les hautes chaises qui donnaient sur le bar de la cuisine. 

- Angel ?

Il se retourna, se leva, prit mon visage entre ces mains et m'entoura de ses bras, ce câlin était plus réconfortant qu'un thé et c'était tout ce que j'avais besoin à ce moment là. Nous restâmes quelques minutes dans cette position sans aucun mot, juste nos respiration et les larmes qui coulaient sur son visage se faisaient entendre.

- Tu m'as manqué ! Lui souffle-je. Depuis quand tu es arrivé ?

- Je suis arriver à 22h00 à l'aéroport, Josh est venu me chercher puis il est parti se coucher. Je n'ai pas osai te réveiller, il m'a dit que c'était la première depuis.... que tu dormais aussi longtemps.

- Oh Angel...

Ne sachant pas quoi dire d'autre je m'enfouis encore plus contre lui. Nous passâmes la moitié de la nuit à discuter se remémorant des beau souvenirs. Vers trois heure du matin mon frère s'endormit dans le canapé. Ne trouvant toujours pas sommeil je partis m'asseoir au bureaux de ma mère, pris son stylo préférer ainsi qu'un carnet et  je commença à écrire et écrire tout ce que je ne pouvais exprimer par la parole, c'était mon âme qui  parlais et seul le son de mon désespoir se faisait entendre. Cela allégeais légèrement mon chagrin le temps de quelques heures puis je me réfugiais à nouveau à l'abri dans ma carapace, comptant les heures restante avant les derniers adieu. 

                         ***

8h00: Revêtus d'une robe noir, je chercher désespérément à cacher avec un peu de maquillage mes yeux rougis et mon visage meurtri. 

8h20 : Une des feuilles de mon carnet contenant mes derniers adieux venait d'être arrachée.

8h25 : Mes lourd pas se faisaient entendre descendant les escaliers. Tout le monde était réunis dans le salon et n'attendais plus que l'heure pour partir.

8h30 : Départ de la maison 

8h50 : Arrivé au cimetière 

Trois cercueils noirs et deux blancs étaient disposés en ligne côte à côte tous prêts à être enfouis sous terre. Beaucoup de monde était déjà présent, et lorsque mes frères et moi sommes arrivés dans la foule nous étions accueillis encore et encore par des « mes sincères condoléances» , « je suis vraiment désolée », marre d'entendre ces mots je répondis par des hochements de tête. Un piano était disposé près du pupitre et de la tombe de ma mère.  

Réminiscence [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant