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Début du début de l'histoire [1]

Le réveil sonne. Il est temps de se lever, je mis un pied en dehors du lit, mes pieds glacées grinçaient sur le parquet. Je mis mon peignoir et me faufila dans la salle de bain. 7 heures 32 je vis sur la pendule. J'avais rendez-vous au collège à 9 heures, -euhm, au lycée excusez-moi- alors je pris le temps de me regarder dans la glace, je lâcha mon carré long en queue de cheval sur mes épaule puis me brossa soigneusement les cheveux. Je mis un épais trait d'eye liner sur mes paupières et étala un rouge à lèvre couleur volcanique sur ma bouche. Je mis un jean bleu, t-shirt blanc et un gros collier pour mettre plus d'originalité dans ma tenue. Je descendi alors dire bonjour à ma mère d'un baiser sur la joue et à mon frère également. Ma mère avait pris sa matinée pour nous emmener. Comme elle l'avais fait ses 13 dernières années pour la rentrée et elle avait certainement dût le faire avant pour mon frère aussi. J'avala un jus d'orange et m'assis dans la voiture en attendant le reste de la famille.
- Je vous dépose où ? me demanda ma mère en s'instalant dans la voiture. Mon frère, son cerveau était bien trop occupé à envoyer des script à ses génies intellectuels de "potes" pour répondre à ma mère. Alors je m'en occupa.
- Bah au golf, lui dis-je d'un ton moqueur, bah au lycée maman !
Après ce court trajet en voiture, elle nous déposa devant le lycée avec mon frère qui lui était en classe de terminale -la loose d'avoir son frère dans le même lycée-. On descendit et mon frère m'attrapat par la nuque :
- Écoute jeune fille, j'ai une réputation à tenir, donc pas un mot entre nous quand on sort de la voiture, tu ne me connais pas, je ne te connais pas. J'ai pas envie qu'on sache que ma soeur est une gamine.
Je ne connaissais vraiment personne alors. Des panneaux étaient dans la cour, il y était affiché des noms dans l'ordre alphabétique et il y était marqué en face la classe où nous étions. Ça ce poussait pour y accéder, un garçon m'attrapa le bras et me demanda nom et prénom.
- Alice Fournier.
- Seconde MRCU B, enchaina t-il.
- Merci ... Je me retourna mais il s'était déjà envolé. Je ne le voyais plus. Je comptai lui demandai s'il savait où étaient les secondes. Je me retourna et marcha alors dans les couloirs, il y avait peu de gens. Ils ne se parlaient pas, marchaient droit, savaient où ils allaient et moi j'étais perdue. J'essaya d'interpeuller quelques personnes mais aucune réponse. À croire que c'est comme ça le lycée. Un jeune garçon, casque audio sur les oreilles me bouscula, je lui cria "Pardon non !?" Mais encore une fois, aucune réponse, je me remis à marcher et je me retrouva nez à nez avec le CPE de l'établissement.
- Tu cherches quelque chose jeune fille ? me demanda t-il d'un ton grave et surprenant.
- Ma classe ... Euhm, Seconde MRCU B je crois, lui répondi-je alors d'une petite voix intimidée.
- Au fond à droite. Tu es en retard, me fit-il en souriant.
J'arriva donc à destination, la porte était grande ouverte, à croire qu'il m'attendait mais la classe n'était pas au complet même en ma présence, je m'assis alors au fond dans la rangée du milieu et je vis arriver le jeune garçon du panneau arriver devant la porte. Il examina la classe avant de rentrer et de s'assoir dans la rangée proche de moi à l'arrière. La professeure principale fit l'appel et commençat son charabia sur le règlement de l'établissement. Je poussa un soupir et regarda à ma droite, le jeune garçon me sourit, je lui demanda alors son prénom pour tuer le temps, je trouva comme prétexte que cela ne ce faisait pas qu'il connaisse mon prénom et moi pas. Ilan. Spéciale mais ce n'était pas moche. La sonnerie retentit et c'était la fin des cours. Je rangea mes affaires lentement et surpris Ilan me fixer, il lui restait que sa trousse sur sa table -il n'a certainement pas du sortir grand chose pendant le cours-.
- Il y a un problème ? lui di-je. Il acquiesçât. Je lui fis comprendre de me le dire en levant mes sourcils noirs.
- Bah tu vas trouver ça bizar, mais j'ai l'impression de t'avoir déjà vu. C'est pas une technique de drague fouareuse, parce que entre nous, tu ne me plaît pas du tout. Mais voilà, je t'ai déjà vu. Et je ne sais pas du tout où. Peut-être en ville ? me demanda t-il alors.
- Certainement pas. Je ne sors pas, lui répondi-je en me retournant et en prenant la porte.
- Ok salut, me fit-il d'une petite voix à peine ouiiable.
Je ne savais pas si ce qui me tracassait était que je ne lui plaisai pas malgré mon physique qui ne me ressemble pas du tout ou si je me demandai où il aurait pu m'apercevoir.