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Début du début de l'histoire [2]

- Hey Alice !
- Euhm, oui, tu es ? lui répondi-je, alors que je savais très bien qui c'était.
- Tu sais le mec à côté de toi en français. Je sais où je t'ai vu ! Ton frère c'est bien Tom ? Il m'a montré des photos de toi quand tu étais petite et d'autres quand tu dormais.
Oh la honte ! Pensai-je directement.
- Tu étais plutôt mignonne. Bon, je vais voir mes potes. On ce voit en cours.
Je me sentai tellement mal que je ne lui répondi même pas. J'étais morte de honte. Une fois en cours d'anglais je m'installa comme d'habitude au fond de la classe. Ilan me rejoingnat.
- Je ne connais personne dans la classe, fit-il pour se justifier.
- Toi aussi tu es nouveau ? lui di-je heureuse.
- Non, un ancien. Tout mes potes sont passés sauf moi, et je me retrouve dans cette classe avec des cours que j'ai déjà fait. Il allongea ses bras sur la table et posa sa tête dessus.
- Alors comme ça je suis mignonne ? Je croyai que je ne te plaisai pas.
- Non tu ne me plaît pas. Mais tu es mignonne. Je ne répondi pas. Tu sais, me fit-il, je trainai avec ton frère l'année dernière. Et ça la fou mal de ... Enfin tu vois ce que je veux dire. Mais bon, vu que tu es mignonne. Je vais faire une exeption. Je rougi et j'étais bouche-bée. Bon et puis, reprit-il, vu que tu es nouvelle, tu manges avec ...
- Sturd, Fournier. Vous ne nous faites pas partager votre conversation ?
- C'était une conversation privée enfaite madame, répondit "Sturd".
- Et bien vous allez la continuez dehors.
Je mis ma main devant ma bouche pour éviter de pouffer de rire comme un dindon. Il n'avait rien sortit de son sac et prit la porte, je ramassa donc mes affaires et le suivis.
- Bravo, tu aurais dû la fermer Ilan, parce que figure toi que tu n'es pas tout seul dans la mouise !
- T'es sérieuse ? C'est rien ça.
- Tu fais ce que tu veux toi ! Si tu veux te faire remarquer, tu le fais tout seul ! Mais sans moi !
- Allez je te paye une cigarette pour me faire pardonner ? Je ne voulais pas faire la gamine alors j'accepta.
- C'est ta première fois ? me demanda t-il sans me regarder. Il fixai un tronc d'arbre. Je dis oui de la tête. Alors tu la prends entre ton index et ton majeur, tu la mets dans ta bouche, tu aspires, tu retires et tu aspires encore pour ne pas tout recracher -ça fait pétasse sinon-, et puis tu gardes dans la bouche et tu recraches que quand tu ne tiens plus.
Et je l'ai fini comme ça. J'étais heureuse, au début j'ai trouvé ça dégoûtant mais je n'ai pas voulu faire de manière, je l'ai fini et ce n'était pas si répugnant au final. On parlait de tout et de rien. Ils n'étaient pas tellement réservés au lycée finalement. Il faut juste trouver un moyen de les intéresser pour te faire des amis. On retourna en cours, les heures passèrent assez vite. Le midi, comme il m'avait dit -comme il a voulu me dire-, je mangea avec lui et un de ses pote qui lui aussi était resté en seconde mais dans une autre classe. Je fini les cours trois heures après le repas. Ilan me suivait jusqu'à l'arrêt de bus, il marchait à la même allure que moi mais il était bien derrière. Mon bus arriva 10 bonnes minutes après notre arrivée à l'arrêt de bus, je le regardai, mais lui non. Le bus arriva et je rentra toute seule. Lui en prenait un autre.