La page de mon bonheur

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OS de KeurKeurSlave ; elle m'a ému 😧

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Voici mon journal intime, celui où j'écris toute ma vie, tout ce que j'ai vécue. Il y a des moments dans la vie, où seul écrire peut faire du bien. J'ai eu une vie tellement triste et macabre. J'étais tellement renfermée sur moi-même que, la vie a voulut me ramener vers la mort. Mais, ce journal intime n'est pas comme les autres, je n'écris pas mes peines et regrets, mais plutôt tout ce qui m'arrive de bien. Laissais-moi vous raconter mon histoire avec ce fameux détenu.

Vendredi matin, onze heure... la seule heure où nous pouvons vivre.

J'étais dans ma maison, je vivais seule avec ma mère. Ma mère était une grande violoniste, il fut un temps où elle était la plus célèbre des violoniste. Ce métier lui rapportait beaucoup, vraiment beaucoup d'argents, cela nous faisait bien vivre. La vie de bourgeois... quand on y pense ça a l'air agréable mais, détrompez-vous. Avoir tout en un claquement de doigt, se faire servir par de pauvre gens qui sont à notre disposition H24... Oh non, cette vie je la détestait.

Un soir alors que ma mère était sortie pour une conférence, j'en profitais pour aller dans ma chambre me reposais.

- Je ne peux plus vivre comme ça...

Je me redressais et me dirigeais vers la salle de bain. J'ouvris le miroir et sortis quelque boîtes où il y avait des comprimés. J'ouvris une boîte et pris un comprimés, puis un autre et encore un autre. Il y en avait pleins dans la maison. Dans le salon, il y avait une très grande fenêtre, vous voyez comme dans les grand bureau où ça donnait sur toute la ville, et bien il y avait ce genre de fenêtre dans cette maison. Le soleil était entrain de se coucher, les derniers rayons de soleil partaient de plus belle. Je mis une main contre la fenêtre et repensais à toute ma vie jusqu'à maintenant et pensai-je.

- Qu'elle piteuse vie as-tu eu, Claire...

Mes paupières devenaient lourdes et se fermaient lentement, ma main glissa le long de la fenêtre et mes jambes me lâchaient. Était-ce enfin la fin pour moi ? J'espérais mourir ce soir, oh que oui je le voulais. Mourir pour périr en enfer, dans ces belles flammes qui vous brûle petit à petit. Quand je rouvris les yeux, je vis une salle blanche. Un médecin était entré au même moment et m'expliqua tout ce qu'il m'était arrivé sous mon regard d'incompréhension.

Ma mère était rentrée quelque minutes après mon malaise et à de suite appelée une ambulance pour me faire les premiers soins. Elle, elle ne voulait pas que je meurs. Pourquoi ? Parce qu'elle m'aimait ? Ah non, elle me détestait plus que tout, pour elle j'étais la pire erreur de toute sa vie. Non, elle a juste appelée l'ambulance car, étant violoniste connue je lui rapportait beaucoup d'argent.

- Claire.

Ah tient, quand on parle du loup.

- Tu as encore tentée une tentative de suicide. Que tu me désespère, gamine.

- C'est étrange... Je viens juste de me réveiller et pourtant, rien qu'en voyant ton visage, j'ai envie de mourir, mère.

- Quel sale enfant es-tu. Tu penses encore qu'à ton âge, être en conflit avec ta mère peut t'apporter quelque chose. Dans tout les cas, les médecins ont dit que tu pourrais sortir dès demain. Oh et, j'ai mis une voiture à ta disposition donc s'il-te-plais, utilise-là. J'ai souffert de terrible migraine depuis ce matin.

- Je te pris de m'excuser. Ta ténacité envers la vie est restée la même. Même quand papa est mort, tu as continuée de vivre comme s'il ne s'était rien passé.

Recueil des concours OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant