chapitre 5

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Je cherche  désespérément quelque chose à enfiler dans mon armoire. Je ne porte que des pantalons avec des tee-shirt originaux, je n'ai jamais vraiment fait de soirées. Je fini par renoncer je descend dans le salon.

-maman?

-hum?

- j'ai rien à mettre.
Ma mère se lève et répond a mon appel à l'aide. Elle me dégote une robe noire assez courte. Je n'ai pas l'habitude je me sent nue. Maxence entre dans la chambre   attiré  par les cris de satisfaction de ma mère .
- magnifique.
Le rose me monte aux joues. J'ai horreur des compliments car je sais qu'ils sont factices. C'est juste pour être poli,gentil.

-arrête de faire cette tête, accepte la vérité. Pis tiens toi droite ,t'es pas une victime pour te tenir voûtée comme ça.

Je ne sais pas trop comment réagir ,je suis entre la reconnaissance et l'exaspération.
Je préfère ne rien dire. Il me prend dans ses bras et me chuchote à  l'oreille:
- fait attention à toi. Pas de connerie ou je te tape.
Je lui frappe l'épaule en riant. Il répond à mon sourire. Maman nous coupe:
- votre père rentre ce soir. Tu le verra demain matin Alice.

À  ce moment là je réalisé que je ne verrais pas mon père en même temps que max et d'un côté je suis jalouse. J'ai horreur être jalouse. Enfin en général je ne suis pas jalouse mais envieuse.

Mon téléphone se met a vibrer et me sort de ma réflexion.
Alo?
Alice?c'est matheo!
A...euh..j'arrive.

Nous arrivons à la fête,le trajet c'est fait sans bruits. La musique est super forte. Quand on arrive, Matheo s'en va. Sans même un regard. Il part rejoindre ses amis populaires.
Je me retrouve seule a regarder les autres danser et s'amuser. Soudain, quelqu'un s'assoit sur un siège a côté de moi. Je tourne la tête et vois deux yeux d'un bleu océan qui me fixent. Il y a quelque chose dans ce regard qui es différents  que pendant les cours. Thémis finis par casser le silence qui reigne entre nous.
- Ça va ?
-euh...oui.
Pauvre quiche.
- viens on sort.
À  cet instant je me demande ce qu'il me veut. Je suis terrifiée.
Je le suit sans  rien dire je passe dans la foule et voie des groupes de groupies qui nous fixes puis se mettent à rire. Je croise le regard outré de Nanci. Cette semaine j'ai cru comprendre qu'elle étais sur lui.
On s'assoit sur la balancelle.
Il me regarde droit dans les yeux.
- Je t'aime.
QUOIII???

-pardon?!

Il ne dit pas plus et il m'embrasse. Il n'hésite pas. Je ne sait pas quoi faire. Je me laisse faire. Ses lèvres s'écartent des miennes. Il me regarde et me dit tout doucement.
-viens chez moi mes parents sont pas là.

J'hésite puis j'accepte. Peureuse il va te prendre pour une peureuse.

 

PersécutéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant