Ce qu'il se passe maintenant...

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Le lendemain, Stiles se réveilla dans les bras puissant de son amant. Il soupira de bien-être et se recala confortablement, s'accordant quelques minutes de repos supplémentaires -qu'il avait amplement mérité selon lui.
Puis finalement incapable de retrouver le sommeil, bien malgré-lui il se leva et alla préparer le petit-déjeuner.

C'est donc derrière les fourneaux que Derek retrouva son petit-ami. Que ça lui avait manqué de pouvoir l'appeler comme cela...
Il se glissa derrière son compagnon et lui enserra la taille avant de passer son nez sur la clavicule saillante où la marque de leur amour était parfaitement visible sur la peau laiteuse. Il l'embrassa et la suçota tirant de longs soupirs emplis de désirs à son amant, tout cela ne le laissait d'ailleurs pas dans un meilleur état. La marque étant connue pour enflammer le désir des compagnons lorsque l'un d'eux la touchait.

Puis il s'écarta laissant à Stiles le loisir de finirent la préparation du repas, malgré leur frustration à tous les deux qui emplissait l'atmosphère de la salle au grand malheur du seul lycanthrope de la salle qui n'arrivait pas à retrouver sa sérénité.
Il se calma néanmoins une fois la table dressée, toujours aussi admiratif des talents culinaires de son amour.

Quelques heures plus tard alors qu'ils passaient le temps devant le canapé, enlacés ensemble, quelqu'un sonna.
Derek se leva non sans son air maussade et alla ouvrir non pas à une seule personne mais à toute leur petite meute. Ceux-ci voulaient reparler du cas de Stiles et anticiper leurs actions. Ils avaient toujours surmonté les temps de crises par des plans loufoques soigneusement érigés par son compagnon aux idées plus que farfelues. Mais cette fois il n'y avais pas de méchant à arrêter et ils étaient tous très inquiets par ce qui allait suivre... En effet, ils se doutaient tous de comment tout cela allait finir.
La maladie de Stiles n'ayant aucun traitement...

Ils s'installèrent dans les fauteuils et attendirent que l'un d'eux prennent la parole. Après un profond soupire désespéré, Stiles entama la tant redoutée conversation :

- Nous savons tous ce qu'il en est...
Il ne faut pas espérer un miracle, profitons juste du temps qu'il reste...

Il ne s'attendait pas à la douleur qui brûla sa joue droite. Aussi il regarda Lydia, l'auteur de la gifle avec des yeux ronds comme le reste de la meute. Elle était à la limite de pleurer. Elle avait l'air hystérique !

- Comment peux-tu être aussi défaitiste !?

Stiles lui répondit avec un sourire attristé :

- Je ne suis pas défaitiste Lydz', seulement tu sais aussi bien que moi que rien ne changera ma condition.

Bien sûr qu'elle le savait ! Cela n'empêchait pas le fait que c'était difficile à entendre, surtout de la part de son meilleur ami ! D'ailleurs elle fondit en larme dans les bras de ce dernier.
La meute s'empressa de la rejoindre pour un câlin groupé, et même Derek se joignit à eux enserrant son amant de son étreinte rassurante.
Puis une personne que l'on n'attendait point entra en scène :

- Hello ! Je vous ai manqué ? Demanda Peter, puisque bien sûr c'était lui...

Les autres loups dans la pièce grognèrent après lui. Il haussa un sourcil et afficha un sourire narquois avant de déclarer :

- Eh bien ! Tant d'amour envers ma personne ! Je suis flatté !

- Oh je t'en pris, tais-toi donc Pet' ! Ria Stiles.

- Je vois que tu es fidèle à toi même dans toutes les circonstances Stiles ! Je savais que j'aurais dû te mordre...

Les autres ne firent que grogner plus à la remarque.

- On sait tous les deux que tu n'aurais pas survécu ! Lança Stiles joueur.

- Je ne vais pas nier. Finit Peter avec un léger sourire affectueux. Après tout, l'humain de la meute et compagnon de son neveu était le plus à-même de comprendre la souffrance de quelqu'un qui a tué sans en avoir conscience... Bien qu'à ce moment celui-ci n'en avait aucun souvenir...

- Et donc ? Oncle Pet' n'a pas le droit à un câlin ?

Stiles le dévisagea avec un regard moqueur avant de se lever pour aller à sa rencontre. Il éclata de rire quand l'aîné des Hale l'enserra dans ses pattes d'ours. Ou devrait-il dire de loup ?
Il fût néanmoins écarté de ce dernier par son amant et son frère surprotecteurs.

- Oh allez ! Je ne suis pas mourant !

Le "encore" sous-entendu flottait dans l'air comme un rappel de ce qui les attendait...
Désormais ils étaient tous unis sur le sentiment qu'ils ressentaient. Ils étaient tous très bouleversés par l'odeur de maladie qui transpirait de Stiles.
Aussi laissèrent-ils leurs différents de côté pour profiter de l'humain de la meute pour les prochains jours, semaines, mois qu'il lui restait à vivre avec eux.

Stiles réussi à prévenir son père qui comme tous les autres ne réussit pas à encaisser la nouvelle. D'abord sa femme... Maintenant son fils... Il ne lui resterai rien...
Il demanda dans un dernier élan d'espoir s'il ne pouvait pas être guérit par une morsure. Hélas, la morsure ne ferai qu'accélérer son mal et puis ils s'avaient tous que Stiles n'aurait pas apprécié. Celui-ci malgré le fait qu'il pouvait parfois jalouser ses amis lycanthrope pour leurs facultés surhumaines était très fier de son statut de seul humain de la meute - Lydia ne figurant pas comme totalement humaine avec sa condition de Banshee- merci pour lui !

Lorsque les grandes vacances arrivèrent, tous les adolescents convainquirent leur parents qu'ils devaient rester au loft de Derk avec Stiles. Derek ne pût se résoudre à les mettre à la porte et ils profitèrent de ses jours heureux ensemble jusqu'à ce que la réalité ne les rattrapent...

HéritageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant