Le miroir dit vrai ?

Chapitre premier

- Wah quelle chance ! Qui
te l'a offert ?

Je hausse les épaules. Je viens de
trouver dans mon casier, une enveloppe contenant à l'intérieur une barrette magnifique avec
des strass rouges en forme
de pomme.
Je marmonne :
- Si sa se trouve c'est un admirateur secret. Ou une admiratrice...

Molly est contente pour moi.
Mais moi ça m'indiffère. Les
garçons ne m'ont jamais
intéressé, et eux ne s'intéressent
pas à moi.
Sauf celui ou celle qui m'a offert
ce cadeau.
J'ai un doute.
- Il a sûrement dut se tromper.

Molly roule des yeux.
- Mais qu'est-ce que tu
racontes ? Il n'a pas pu
se tromper, y a ton prénom
sur le cadenas. D'ailleurs ce n'est
pas discret de mettre ton nom.

- Mais pourquoi me l'avoir
offert à la fin de l'année ?

-Mieux vaut tard que jamais.
dit-elle sur un ton de " madame je sais tout ".

Ses yeux sont entrain de briller
à vive éclat, et je n'ose pas
la contredire.
Molly prend la barrette et me
la met dans les cheveux.
- Trop original comme accessoire, s'exclame a-t-elle, sa
te vas à merveille !

- C'est vrai que la barrette n'est
pas si mal. Bon je vais
devoir y aller.

- Mais on fait un gouter au dernier cours. Tu ne veux pas
venir ?

- J'ai théâtre, désolé.

- Ce n'est pas une excuse. Et puis
ton cours de théâtre à lieu beaucoup plus tard.

- J'ai des heures d'entrainement
à rattraper.

Elle insiste :
- On se rejoint au Chapelier fou
après. Que tu le veuille ou non.

- Je finis tard.

- Mais c'est les grandes vacances
fait une pause !

Elle tient vraiment à avoir le
dernier mot. Je soupire :
- Bon si tu veux tu peux enquêter
sur la personne qui m'a offert
cette barrette.

Elle saute de joie et s'exclame :
- Ça marche ma cocotte. Demain
je te donnerai des infos.

Et sur ses mots elle cours vers
sa salle de classe.
Quant à moi je me dirige vers mon club.

J'aime bien marcher lentement pour admirer ma ville. Elle est petite mais très confortable.
J'aime bien l'ambiance dans la rue.
Je traverse un chemin qui, sur les côtés, possèdent de géant catalpas. Des arbres aux feuilles vertes et roses.
Quoi de plus magnifique ?
Je dépasse un bon pâté de maison et débouche vers une avenue remplie de petites boutiques.
Au fond de cette avenue se dresse
mon club de théâtre.
Un bâtiment gigantesque et élégant, avec une entrée d'albisias.
Cette endroit est mon deuxième chez moi.