Chapitre 23

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- 34 kilos ! Eh bien sa s'améliore !

Le sourire au lèvre je regarde le
cadrant du pèse-personne.
Depuis que je vais chez la diététicienne Mme Rémy, je me sens de mieux en mieux, et je commence
à avoir confiance en moi.
Chaque jours je subissais le rituel de la pesée. Je montais en prenant farde de ne pas bouger et j'attendais le verdict. Je lisais les chiffres donnés par la balance à voix haute. J'avais droit aux félicitations de Mme Rémy qui notait mon poids sur un tableau déssiné sur du papier millimétré. Cette courbe qui de semaine en semaine s'étirait vers le haut.
Mme Rémy, me tapote l'épaule
et me fait un sourire - ce qu'elle
n'arrête pas de faire - m'ordonne
de me rhabiller et va s'installer
à son bureau, et commence à faire mon ordonnance.

Je me souviens la première fois
que je suis venue ici, sa fait maintenant deux mois.
Quand je suis entrée dans le
bureau je voulais fuir à toute
jambe de cette endroit que je
trouvais horrible.

Mme Rémy nous avait accueilli
le sourire aux lèvres.
Elle m'avait ordonné de me déshabiller et de me placer sur le pèse personne. Ce moment là était vraiment horrible.
Le regard stupéfié et apeuré de
ma mère lorsque j'avais retiré mes vêtements, m'avait mis très mal à l'aise. Une personne plus
sensible aurait hurlé en voyant
mon corps squelettique.
Je devais faire dans les 20 kilos tout au plus.
Mais maintenant je me suis remise à manger correctement,
et d'après le médecin je ne suis pas tombé très bas dans ma maladie, - j'y crois à peine - ce qui veut dire que j'ai pût être guérit plus rapidement et efficacement.
Ce qui est super c'est que cette voix à totalement disparut.

- Bon, je pense qu'elle n'a plus
besoin qu'on la surveille, déclare Mme Rémy, mais on reste sur
nos gardes au cas où elle risque
de sombrer dans la maladie
une nouvelle fois.

Maman acquiesce, et nous quittons la clinique.
Arrivée dans la voiture maman
me prévient:
- Bon dès qu'on arrive à la boutique tu te mets immédiatement au travail.

- Oui, oui je sais.

Elle me regarde inquiète.
- Tu es sûr ? Tu n'es pas obligé de
tant travailler.

- Maman, je vais bien. Et puis sa
va m'occuper.

Elle hoche la tête, et démarre la
voiture dans un vrombissement
sourd.

Depuis la rentrée des classes, mes
journées sont assez mouvementée.
Déjà j'ai laissé ma place à Jodie
pour qu'elle entre à l'Académie
Factory, et chaque soir elle me
raconte ses journées au téléphone se qui me fait perdre
un temps fou pour faire mes
devoirs.
Sarah est entré dans un collège
de théâtre et c'est la meilleure
élève. Mais je n'en sais pas plus.
Quant à moi j'ai eu la chance
d'être dans la même classe que
Molly, sinon je serai perdu.
Lorsque j'ai annoncé que j'arrêtais le théâtre à Mme Keller, elle a parut déçu, et m'a insité à continuer. Mais j'ai refusé. Alors, elle m'a dit que je fais comme je le sens.

En ce moment on a un travail
presque interminable au Chapelier fou. Molly organise
une fête pour son anniversaire,
et on a plus de six cents confiseries à préparer. Alors pour changer un peu on créé de nouvelles recettes, le temps que le jour de son anniversaire arrive.
Le problème c'est quelle n'arrête pas de sautiller autour de moi
complètement excitée.
À cause d'elle je rate plusieurs
glassages, se qui me donne plusieurs réprimande venant de mon père.
Je la sermonne :
- Molly arrête de sautiller comme
une fillette autour moi. Je suis
débordée, va plutôt jouer
devant ces vieux miroirs déformants.

Elle pose le bout de son doigt sur
sa tempe et fait plusieurs cercle
en marmonnant :
-  "Jouer". Ben voyons. Je viens
seulement pour t'encourager.

- Dit plutôt que c'est pour voir
Drew.

Ses joues virent au rose.
Mais je sais que Molly n'est pas du genre à se laisser abattre.
Elle lève sa tête vers le plafond et dit sur un ton ironique :
- Bon, puisque ma meilleure
amie ne veut plus de moi, je
retourne à mes pénates, et ne
t'étonne pas si je ne reviens pas.
Je serai sans doute pendu au
bout d'une corde.
Adieu Tori tortilla.

Sur ces " belles " paroles, elle se
retourne en fesant tournoyer sa
jupe en dentelle.
" Tori tortilla ", mon dieu elle
m'en donne des surnoms.

Je pousse un soupir de soulagement. Je vais enfin pouvoir me concentrer.
Je retrousse mes manches et me remets au travail.

Le miroir dit vrai ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant