Chapitre 7

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Au club de théâtre, les personnes qui sont aptes d'entrer à l'Académie Factory, sont en train de montré une partie de se
qu'ils vont proposer au casting.
Se qu'ils montrent n'est pas mal et certains passages son hilarants.

Quant à moi, je me suis entraînée toute la semaine, en sautant un
nombre incalculable de repas.
Mon ventre gargouille très
souvent, mais il faut que
je mange moins qu'avant.
C'est capital, je suis déjà assez grosse.

Lorsque mon tour arrive, je
joue de tout mon coeur. J'ai passé la plupart, de mes journées a écrire ma petite pièce. Enfermée dans ma chambre, alors que dehors le soleil brillait à vive éclat.
Malgré mes bonnes
expressions et mes bons
gestes, j'ai l'impression qu'il manque quelque chose.
Pourtant, mes camarades
m'applaudissent en me sifflant.

Ne cris pas victoire trop
vite. Ils applaudissent par
pur respect. Et si ils rient, c'est uniquement parce qu'ils se disent qu'un gros ours comme toi, n'aura aucune chance.

Ses paroles me blessent. Mais cette voix a raison sur tous se qu'elle vient de dire.
La vérité blesse non ?
Mme Keller s'approche de moi,
en donnant la permission
aux autres de quitter le
cours.
Elle pose une main sur mon épaule. À son contact, j'ai un mouvement de recul.
Elle me dit inquiète :
- Tori, travailles-tu
sérieusement ? Tu ferais mieux
de ne peux plus penser à t'amuser. C'est ton avenir qui
est en jeu. Je sais que tu as un
grand potentiel, alors sache en
faire bon usage.

Mais qu'est-ce qui lui fait dire
que je ne pense qu'à m'amuser ?
J'ai consacré une semaine entière à travailler sur ma pièce.
Je me défend :
- Mais j'ai travailler ! Chaque jours je donne le meilleur de moi
même pour jouer parfaitement
le jour J.

- Je le sais, me dit-elle, mais je te conseil de travailler plus, et de
sacrifier des sorties avec tes amis ou autre.

C'est se que j'ai fait pendant
tout le long de la semaine.
Mais elle est bornée ma parole !

Avant de rentrer à la maison,
pour le repas de midi, je
passe à la bibliothèque.
Je me dépêche d'entrer, et me dirige à pas rapide vers les étagères où je pourrai trouver des livres concernant le régime.

J'en prends un qui me paraît
correct. Je suis sur le point
de partir, lorsque je tombe
sur Jack.
Il me salue, mais je décide de l'ignorer.
Il me lance :
- Eh ! Pourquoi tu te presses ?
T'es fachée !?

Vraiment c'est un pot de colle
ce mec, comme Tyler.
Je lui répond avec un ton prétentieux :
- J'ai plus intéressant à faire
que d'être avec toi.

Sans m'en rendre comte il
me prit le livre des mains.

- Un livre pour faire un
bon régime, lit-il à haute voix
mettant sa main le plus haut
possible pour que je n'atteigne
pas le livre.
Je me met à sauter pour l'atteindre.

- Rends le moi ! je crie presque.
Jack rends le moi ! Je ne rigole
pas !

Sans m'en rendre compte, j'ai criée trop fort.
Tout le monde nous dévisage.
Une bibliothèquaire vient
vers nous.
D'un air sévère elle nous fait
sortir de la bibliothèque.
En disant de ne pas crier dans une bibliothèque, alors qu'elle même est en train de hurler.
Au moins j'ai pu empreinter
mon livre.

Une fois dehors, Jack me suit toujours.
Je le sermonne :
- Qu'est-ce que tu as à me
suivre comme ça !? Trace ta
route non !?

Il me répond d'une voix calme :
- Je me rends au Chapelier fou.
Sa te dérange ?

Il ne me quitte pas du regard,
me fixant avec un air inquiet.

- Tu sais, bredouille-t-il , tu n'as
pas besoin de faire un
régime...tu es bien tel que
tu es.

Il prononce ces dernières paroles
en passant sa main dans ses
cheveux l'air gêné.
Mais il ne faut pas que je
me fasse avoir, il dit sa
juste pour que je ne fasse pas
de régime, pour que je
reste grosse.

C'est sa ne l'écoute pas.

- Se que je fais ne regarde
que moi, lui dis je presque
énervé, j'ai une audition
à passer, et je ne tiens pas à le
rater.

- Si tu le dis.
Il hausse les épaules et nous continuons de marcher sans s'adresser la parole pendant tout le long du chemin.

Arrivée à la maison, je me dirige
vers le jardin, et je m'installe
sur un tronc caché par un
petit saule pleureur.

Cet endroit est un peu ma cachette secrète . Je me
réfugiais toujours là quand
j'étais petite. Quand mes
parents se disputaient ou
après mettre fait gronder.

Mon frère et moi on s'amusait
toujours par là. Mais depuis
qu'on a grandi on est devenus
moins proche qu'avant.
Lui il est beau, intelligent et
populaire et est entouré de
tout le monde, même avec ses blagues à deux balles.
Moi, c'est le contraire. Je suis
dans mon monde. Je ne fais
que lire, sort rarement de
chez moi pendant les vacances,
sauf pour aller travailler dans
la boutique de mes parents.
Et physiquement, je suis
petite pour mon âge et des
cheveux aussi noirs que ceux
de Blanche-Neige - c'est ce que pense mon entourage - et difficile à coiffer.

J'ouvre mon livre et lis avec
beaucoup d'attention.
Il est écrit qu'il est important
de manger au moins deux oeufs
par jour, des féculents et tout
le tralala. Il est même permit
de manger des gâteaux de temps en temps.

Je secoue la tête. Manger du sucre pendant un régime, et puis quoi encore !?
Je me cale contre le tronc
de l'arbre en somnolant, essayant
d'oublier ma faim.

Le miroir dit vrai ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant