Addiction

Ma première fois

La première fois que je l'avais fait, j'avais 16 ans

Pardon, je ne me suis pas présenté.
Mon prénom est Kaleb et mon nom de famille n'a aucune importance.
Je dois l'avouer, je fais partie de ces garçons qui font tourner la tête, de ceux qu'on remarque dans la rue, de ceux que les filles dans le bus fixent en gloussant. Et ça m'arrange bien pour mon activité favorite ! Avec mes cheveux bruns clairs et mon sourire chaleureux, on se sent en confiance en ma compagnie. Mais je n'ai pas toujours eu ce physique avantageux...

Donc, je disais, la première fois que je l'avais fait, j'avais 16 ans. À cette époque, mon apparence ingrate m'avait valu de nombreuses moqueries que j'encaissais sans broncher, feignant de rire avec le reste de ma classe. Ma première fois fût avec une blonde qui ne disait jamais mot et s'effaçait constamment dans le fond de la classe. Quel était son nom déjà ? Mmm, ça finissait par un "a" ou bien peut-être en "ine" ? À moins que ce ne soit en "ie" ?  Enfin bref, son nom m'importe peu.
Je me souviendrai de ce jour jusqu'à la fin de ma vie ce qui ne sera pas bien compliqué. Elle m'avait invité un samedi soir. Je l'avoue, j'étais stressé pour ne m'as dire complètement paniqué. Elle avait revêtu une courte robe rouge qui collait tellement à ses kilos en trop que je m'étais demandé comment elle arrivait à respirer dans cet accoutrement. Elle me fit entrer dans sa chambre tandis que je peinais à voir distinctement tant les émotions me submergeaient. Joie, excitation, la peur d'être pris en flagrant délit. J'allais être le premier de ma classe à le faire. Aucun garçon et aucune fille ne l'avaient déjà fait. J'imaginais déjà mon retour triomphant à l'école quelques jours plus tard. Mon discours plein de détails que tous écouteraient avec une sorte de curiosité malsaine. Je savais pertinemment que ça ne dérangerait absolument pas ma camarade.
Elle s'installa sur son lit en m'adressant un sourire timide et gêné. Je pouvais la comprendre, nous nous étions à peine parler. Pour ma part, je pouvais à peine penser. Ignorant la petite voix au fond de mon crâne qui me dictait de rebrousser chemin, je lui attrapai les mains et la pénétra la transperçant de part en part. C'est là que je sentis, pour la première fois, la plus magique des sensations. Un peu de sang surgit de son bas-ventre mais je ne m'en  inquiétais pas. J'avais lu dans des tonnes de livres que c'était normal lors de la première fois que des tâches apparaissent mais que plus on s'entraînaient, moins on ne verrait notre passage même dans les draps les plus blancs. Alors qu'elle gémissait, qu'elle poussait des cris étouffés, mes vas et viens trouvèrent enfin l'endroit qui lui fit atteindre le ciel. Je sentis alors son énergie abandonner son corps. Mais je ne ne pus me réjouir plus longtemps car j'entendis du bruit venir vers la chambre. Je ramassai mes affaires en quatrième vitesse et sortit de la chambre par la fenêtre me promettant à moi-même de recommencer cette expérience le plus souvent possible, avec le plus de femmes possibles.