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Un jour de plus dans cet hôpital, et je ne suis même pas capable de prononcer la date d'aujourd'hui ou l'heure. Serait il si compliqué de mettre au moins un calendrier? Nous donner un journal quelques fois pour nous instruire? J'habitais à Melbourne avant, j'aimerais savoir si ma maison est toujours aussi belle. Je me souviens de la grande allé en brique beige qui ramenais à la porte d'entré blanche. Je me souviens que de part et d'autre de la porte d'entré il y avais deux grande baie vitrée, l'une donnant sur le salon, et l'autre sur la cuisine. Je me souviens également de ma mère, elle étais une bonne cuisinière, et une excellente patissière. Rien qu'en repenssant aux fondants au chocolat qu'elle me faisait, j'en bave. Aujourd'hui rien que de boire de l'eau fraiche me ferais plaisir.

-"Eh, toi."

Un gardien a donné un coup de matraque sur les barreaux. Lui c'est Louis, je pense que c'est le garde qui prend le plus de plaisir à nous tortuer, je le hais. Comme toutes les autres personne ici. Dans ma vie d'avant, j'avais une extreme confiance en moi, ici ils nous traitent comme des animaux, mes monstres, et j'ai finis par moi-même y croire.

-"Tu as un nouveau psychologue, peut-être qu'a lui tu daigneras parler."

Oui, depuis que je me suis réveillé chez moi, dans le sang de mon petit-copain je n'ai parlé qu'a Niall, c'est un garde mais il est vachement gentil, c'était le meilleur ami de Luke. Et malgré mon acte il m'a pardonné, il à compris que ça n'étais pas de ma faute. J'étais en quelques sorte... Possédé. En plus, pourquoi parlerais-je à des personnes qui me traite comme un monstre? Parce que je suis un monstre surement.

Il a ouvert la porte de la cellule, immédiatement il m'a menotté les poignets, puis les chevilles. Je trouve ça inutile, je pense que celui ou celle qui essayera de sortir de cette asile de fou mourra peu de temps après, simplement parce que les gardes retrouverons cette personne et ils l'emmèneront au bâtiment 6.

Vêtue de mon ensemble orange qui est au moins dix fois trop grande pour moi je suis sortit, escorté par Louis. Après avoir descendu 3 étage de 10 escaliers chacun, on a traversé un petit couloir. Pour finalement arriver devant une porte entièrement brune, sombre, comme tout les bâtiments de cet asile.

Louis a frappé trois fois à la porte, preuve qu'il est brute qu'avec nous, les prisonniers. Une voix d'homme lui a dit d'entré à travers la porte, il m'a ouvert la porte, m'a détaché de toute ces menottes et j'ai pu entrer, pour m'asseoir sur la chaise en face du bureau.

-"Si il y a un problème, tu m'appelles, je la ramènerais dans sa cellule."

-"Très bien."

J'ai entendu la porte se fermer, j'ai enfin pu lever la tête, pour regarder mon nouveau psychologue. Il a les cheveux bouclé, qui lui arrive au épaules, les yeux vert émeraude, des petits yeux et un petit nez, il a également des lèvres très fine rosé. Il est magnifique, mais il reste un psychologue, qui pense qu'on est des monstres, des animaux.

-"Bonjour, Célia."

Je l'ai regardé dans les yeux, déterminé. Il est nouveaux, il ne doit rien connaitre ici.

-"Je me doutais que tu parlerais pas."

Je trouve qu'il est drôlement sur de lui, il ne devrait pas l'être, pas avec moi. Ici je suis seul, et je le resterais jusqu'à la fin de ma vie.

-"Alors, tu te nomme Célia Crawer, 19 ans... Diagnostiqué schizophrène, bipolaire, cannibale et peut-être amnésique, sauf si tu mens."

Mon regard c'est noirci, qui est-il pour me qualifier de menteuse? Je ne mens pas, et le pire dans cette histoire c'est que j'aimais réellement Luke.

-"Ce que je ne crois pas."

Il m'a souris. Sourire que je n'ai pas rendu, c'est un psychologue. Certes un beau psychologue mais il reste un psychologue. Je pense qu'il est comme Louis, méprisant, et qu'il utilise sa beauté pour avancer dans la vie.

-"Tu sais, si tu ne me parle pas, personne n'avancera dans cette histoire."

***

-"Pourquoi ne parle-t-elle pas au juste? Certains détenu on fait pire qu'elle! Prenez le cas de... Zain Malik, il a tué toute une classe d'enfant pas plus âgés que cinq ans! Et lui, parle."

Cette fille m'a déstabilisé, je ne comprends pas pourquoi elle me parle pas. Ni à moi, ni à personne d'autre, ce n'est pas normal.

-"Parce qu'elle est folle. C'est tout."

-"Je ne trouve pas, non. Chacun ici est fou, mais ce qu'ils ont fait n'est pas leur faute."

-"A peine. Elle, Célia, a tué son fiancé! Elle l'a bouffé putain! Et tu l'a défends?!"

-"Oui. Comme tout les autres. C'est bon, j'y vais j'ai un patient."

Je suis retourné dans mon bureau, m'asseoir sur mon fauteuil. Elle n'a pas l'air si folle que ça, mais les apparences sont trompeuses. Ici, chaque cas est intéressant, même si je suis qu'un stagiaire ici ça me tient à cœur d'aider tout le monde. J'ai regardé mon emploi du temps, avant l'heure du déjeuner je dois consulter Zain Malik. Il a tué une trentaine d'enfant de moins de 5 ans dans une salle de classe, à l'aide d'une arme à feu.

J'ai entendu trois coups à la porte, c'est Zain.

-"Entrez."

Un garde autre que Louis l'a démenotté et il est venu s'asseoir en face de moi.

-"Bonjour, Zain."

-"Bonjour."

-"Alors, tu t'appelles Zan Malik, tu as 20 ans, tu as assassiné toute une classe de gamins. Tu as été diagnostiqué Schizophrène, bipolaire, et tu as des troubles de la personnalité paranoïaque. C'est bien ça?"

-"Pourquoi voulez vous savoir ça? Vous ne pouvez pas me faire du mal puisque je suis déjà ici!"

Il c'est énervé et il s'est levé en frappant ses mains contre mon bureau. Il doit être vachement malheureux ici, et ça ne m'étonnes pas, vu tout ce qu'il leur font subir.

-"Je ne te veux aucun mal, je suis la pour t'aider."

-"Vous mentez! Je connais tout le monde! Vous en avez tous après moi! Je vous ai fait quoi?!"

-"Zain, tu n'as rien fait, personne ne t'en veux et encore moins moi."

Il c'est rassit sur le fauteuil, et a soufflé.

-"Je voudrais juste te poser quelques questions, et si tu ne veux pas y répondre je comprendrais."

Il faut que j'installe une relation de confiance avec lui. Si il ne me fais pas confiance ça ne marchera pas. Il a simplement hoché la tête.

-"Très bien. Parle moi de ta vie d'avant Zain... Tu avais une copine?"

-"Oui, mais elle m'a quitté dès qu'elle a su. Elle me déteste."

-"Je suis sur que non, elle étais sous le choc. Tu avais des projets avec elle?"

-"Elle étais enceinte. Et on étais marié."

-"Oh, très bien."

J'ai noté sur ma feuille "Marié+futur enfant.".

-"Ta famille? Parle moi de ta famille."

-"Non."

Il m'a regardé très froidement, signe de sa bipolarité. C'est très compliqué de parler à quelqu'un avec ce genre de maladie.

-"Très bien."

Ararat Lunatic AsylumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant