Malgré qu'hier, je n'ai pas voulu parler à Harry, je l'ai écouté, et il m'a conseillé de compter les jours, et de repartir à zéro. Je ne sais pas si le temps va passer plus vite ou pas d'ici ma mort, mais j'ai décidé d'essayer. Sauf qu'il me faut un caillou, une craie ou un feutre pour écrire sur le mur. Il faut que j'essaie de trouver Niall, comme je ne lui parle que a lui.
J'ai passé la mâtiner dans ma chambre, soit à regarder le vide, à défaire et refaire mon lit, je n'ai parlé à personne, comme d'habitude. Je pense que a force de ne plus parler, je vais finir par ne plus savoir parler.
-"TOUT AU SELF !"
Toutes les portes se sont ouvertes automatiquement, j'ai attendu que tout le monde sorte pour sortir à mon tour. Je ne suis pas sociable ici, je ne parle à aucun détenu. Je suis descendu au rez de chausser et je suis entré dans le self, j'ai pris un plateau et a suivi la file. La salle pour manger des détenus et la salle pour manger du personnel sont séparé par une grande vitre. J'ai pris un plat avec de l'eau et je suis allé m'asseoir à ma table habituelle, qui est à l'ange de la vitre et du mur au fond. J'ai toujours préféré être seul, même en étant en couple avec Luke la plupart du temps, je voulais être seul. J'ai toujours préféré la solitude.
J'ai regardé mon plateau, dégouté, ça n'a pas de goût. Ils nous nourrissent pour qu'on ne meure pas de faim, pas pour un plaisir minimum. J'ai levé les yeux et a regardé le personnel, certains nous regardent avec dégoûts, et ceux-là, je me lèverais bien pour leur casser la gueule. Mais si je fais ça, je vais aller au bâtiment 6 et ils vont me couper la main. J'ai croisé le regard de mon nouveau psychologue, je ne connais même pas son nom. Mais il est tellement beau, je pourrais rester là à le regarder pendant des heures.
Mais non, je ne peux pas le faire. J'ai fini ma bouteille d'eau et je me suis levé, j'ai débarrassé mon plateau et je suis retourné dans ma cellule.
***
-"Eh! Le monstre !"
J'ai levé la tête, c'est le surnom que Louis m'a donné, "le monstre".
-"Tu as ton rendez-vous avec le psychologue. Lève-toi."
Il a ouvert la porte de la cellule, et comme d'habitude, il m'a menotté les poignets, et les chevilles. On est descendu au rez de chausser et il a frappé trois fois contre la porte du bureau.
-"Entrez!"
Louis a ouvert la porte, il m'a retiré mes menottes et je suis allé m'asseoir.
-"Salut, Célia."
-"Tu ne parleras donc pas. C'est dommage parce que j'ai été chez toi."
Il ment, je ne le crois pas. C'est seulement ma deuxième séance avec lui et je ne lui ai jamais parlé.
-"Ils m'ont donné une lettre pour toi."
Il m'a tendu une grande enveloppe jaune, il l'a donc vraiment fait. Je pense qu'il fait ça avec tout le monde pour gagner la confiance de ses clients. Je l'ai ouverte et a sortit les papiers qu'il y a dedans, j'ai pris le premier et a vu un dessin. C'est mes deux petits frères qui ont du me le faire, Sam et Bryan. Il y a un soleil en haut à droite du dessin, un ciel tout bleu en haut de la feuille, ils ont dessiné de l'herbe en bas de la page et il y a 5 personnes, ils se sont dessiné eux deux, un autre grand garçon qui est mon grand frère, Jake, et ma mère.
Mon sourire, c'est élargit, ils sont trop mignons de me faire un dessin comme ça. J'ai pris la deuxième feuille, c'est une lettre qu'ils m'ont écrite.
-"Tu veux bien me la lire ? Et si tu ne veux pas, je comprendrai."
-"Ma Célia d'amour, au moment où je t'écris cette, lettres, tes frères sont avec moi. Bryan et Sam fêtent leurs 6 ans dans une semaine et ils sont très tristes que tu loupes pour la quatrième fois. Mais ils te pardonnent évidemment et tu leur manques beaucoup. Jake est toujours de mauvaise humeur depuis que tu es parti, il a appelé l'azile des milliers de fois pour obtenir une visite, j'aimerais tellement te revoir, je suis sur que tu as grandi, et j'ai malheureusement manqué quatre ans de ta vie. Et sache que l'on ne t'en veut absolument pas pour ce que tu as fait, tu n'étais pas dans ton état normal. Ne laisse personne t'insulter de monstre ou de je ne sais quoi.
C'est ton psychologue, Harry, qui est venu nous voir de ta part, personne n'avais jamais fait ça pour nous avant donc je pense que c'est quelqu'un de bien.
J'espère te revoir un jour. On t'aime."
Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de nouvelles de ma famille, et grâce à lui, Harry d'après la lettre, j'ai réalisé qu'ils ne m'en veulent pas.
-"Au moins, je t'ai fait parler."
-"Merci beaucoup."
***
Je savais que la lettre écrite par sa propre mère lui ferait plaisir, et j'ai enfin réussi à la faire parler, même s'il ne me parlait pas tout à fait en fait. Aujourd'hui, Célia était ma dernière patiente. Donc j'ai dit au revoir à Louis et à Niall et je suis sorti dehors, c'est seulement ma deuxième journée de stage et j'ai déjà beaucoup appris du métier. J'ai appris à gérer quelqu'un de bipolaire, Zain, j'ai également réussi à faire parler une fille qui avait cessé de le faire pendant 4 ans.
J'ai pris ma voiture pour entrer chez moi, je me suis garé dans l'allé en pierre qu'il y a devant chez moi. J'ai passé une derinière fois ma main dans mes cheveux, et je suis entré chez moi.
-"Salut mon amour."
Ma copine m'a sauté au coup et m'a embrassé.
-"Comment étais ta journé?"
-"Interessante."
J'ai posé mon trousseau de clef sur le meuble dans l'entré et je suis allé m'affaler sur le canapé.
-"Tu as vu... Des fous?"
-"J'aimerais que tu parles d'eux d'une autre façon. Si possible."
-"Bien sur. Excuse moi."
Elle c'est assise à coté de moi et m'a embrassé le cou.
-"Tu es dans l'hopital psychiatrique le plus... Horrible d'Angleterre Harry. As tu vu des personnes... Connu? Enfin je veux dire, qu'on a déjà vu à la télévision ou qui sont déjà passé dans les journaux."
-"Zayn Malik, par exemple?"
-"Tu as réellement parlé à Zayn Malik?"
-"Réellement, oui. Hum... Qui d'autres? Célia, Célia Crawer."
-"Celle qui a mangé son petit ami?"
J'ai hoché la tête.
Je sais qu'elle a une opinion toute faite de ces personnes, et je l'a comprends, ils ne sont pas des personnes admirables mais ils ont tous plus ou moins un passé avec des amis, une famille, et ils ont du tout quitter à cause de leur maladies.
-"C'est affreux. Le pauvre."
-"Tu sais que ça n'est pas de sa faute."
-"Excuse moi, c'est la mienne."
-"Léna, vas-tu arrêter de les voirs de cette manière?"
-"Bon, stop. On arrête de parler de ton boulot. Déjà que tu y passe la journée."
VOUS LISEZ
Ararat Lunatic Asylum
FanfictionJe m'appelle Célia Crawer, j'ai 19 ans et j'ai assassiné mon fiancé.