Chapitre 21: Même pas le temps d'ôter le futale

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/!\ Si vous craignez les scènes déplacées, passez votre chemin ou lisez seulement la fin /!\

~Point de vue Harry~

Ses lèvres s'aplatirent brusquement contre les miennes. Assise en tailleur sur le lit, les pieds étendus devant elle, ses petites mains parcouraient mes cheveux avidement. Je lâchais un grognement alors que sa langue s'inséra entre mes lèvres. Un amer goût de vodka pomme et de tabac roulé envahit mes papilles. Elle avait beaucoup bu...trop peut-être.

Je ne contrôlais rien, allongé contre le matelas, j'étais totalement à sa merci. Elle avait rapidement grimpé sur mon bassin et, sans interrompre le contact de nos lèvres, fait basculer d'un même mouvement, au milieu des oreillers.
Ses  doigts tenaient, à présent, fermement ma mâchoire, m'immobilisant totalement le visage, en plus de son corps qui pesait contre mon ventre. La pièce était à demi éclairer par la lumière du couloir qui filtrait par la porte laisser entre-ouverte. La pénombre jouait sur son visage, transformant ses doux traits en ceux d'une féroce séductrice. Elle était putain de sexy et à ce moment-là, elle le savait.

Brusquement, elle s'éloigna de moi, passa ses bras au dessus de sa tête et fit voler son sweat derrière elle. La lèvre coincé entre ses dents, elle me souriait férocement, avant de dégrafer, du bout des doigts, son soutiens-gorge, puis la boucle de son jean. Oh shit... Hisser sur ses genoux, elle glissa son pantalon le long de ses fines jambes, avant de retomber sur mon bassin, vêtu uniquement de sa culotte.

Un noir de jais recouvrait maintenant mes pupilles tandis que mon sexe palpitait contre ma fermeture éclair. Son striptease improvisé se rejouait encore et encore devant mes yeux. Il fallait que je me déshabille aussi, et vite, avant de jouir dans mon boxer. Je n'avais vraiment pas prévu ça.

Gabi. Quasiment nue. Me dominant.

Et pourtant, en cet instant, je ne désirais que ça.

Elle se pencha jusqu'à mes lèvres, et repris là où elle avait arrêté, son baiser fiévreux. Le bout de ses seins frottait contre le tissus noir de mon t-shirt, alors qu'elle remuait allègrement des hanches, coinçant mon anatomie entre ses cuisses dénudées. J'allais devenir dingue. Elle était belle, oh mon dieu tellement belle. Si excitante, sûre d'elle: irrésistible. Ses dents râpaient la peau de mon cou avec envie, pour ensuite revenir goûter celle de mes lèvres. J'avais chaud, trop chaud. D'épaisse goutte de sueur perlaient sur mon front, qu'elle venait laper avec la pointe de sa langue. Elle faisait courir son muscle humide sur toute la largeur de mon visage, embrassant sensuellement chaque espace accessible. Lorsqu'elle remontait jusqu'à mon front, mon regard sombre se posait immédiatement sur sa poitrine rebondie. Cette dernière s'agitait devant ma bouche sans que je puisse l'atteindre, Gabi s'en faisait un malin plaisir.

En bas, elle continuait inlassablement ses mouvements. Désordonnés, puissants et dominateurs, je ne savais pas où donner de la tête. Tantôt, elle m'effleurait à peine, et quelques secondes plus tard, appuyait violemment contre ma verge prête à exploser. J'avais l'impression d'être enfoui profondément en elle, tout en étant séparé par plusieurs couche de vêtements. Mon pantalon allait craqué tellement ma queue poussait contre le jean de celui-ci. Je sentais tout, je ressentais jusqu'au bout de mon sexe le moindre geste obscène qu'elle effectuait. Avec sa langue, son bassin, ses mains, ses dents, ses ongles, sa salive, ses cuisses, ses seins, son ventre, ses lèvres, ses genoux, ses épaules. J'étais perdu, égaré au milieu des sensations qui me faisaient vibrer. J'en voulais plus, toujours plus. Je poussais contre elle, mes mains lacérant son dos, agrippant ses fesses. Les cheveux emmêlés sur l'oreiller, je penchais le tête, dévoilait mon cou. Je désirais voir mon corps marqué de sa bouche, la sentir partout, ne jamais l'oublier. Des gémissements incontrôlables franchissaient la barrière de mes lèvres. Mes cris percutaient les murs comme son désir rencontrait le mien. La même violence, la même nécessité d'aller jusqu'à l'extrême. Gabrielle me consumait à petit feu, embrasait tout mon bas ventre par un seul baiser. Je n'en pouvais plus, je ne voyais qu'elle, je ne sentais qu'elle, je ne goûtais qu'elle, je n'écoutais qu'elle. J'entendais résonner minablement mes supplications pour qu'elle me touche vraiment, qu'elle me soulage enfin. Son sourire pervers glissait plus vite derrière mes oreilles au fur à mesure de mes plaintes. J'avais mal. Le sang cognait contre les parois gonflées de ma queue, à m'en faire pleurer. Un goût métallique de sang emplissait ma bouche, s'échappant de mes lèvres mordues. J'avais envie de lui crier qu'elle s'arrête, qu'elle cesse ce supplice, tout comme j'avais envie de lui hurler qu'elle reste, qu'elle prolonge ce douloureux désir.

Gabi ne se souciait pas mes pleurs, de mes gémissement. Elle continuait inexorablement ses sauvages assauts, me torturant jusqu'à la mort. La petite mort, l'orgasme au sens même. Sa culotte trempé d'excitation, mouillant mon jean, ma peau, me fit plonger. Ou alors étais-ce la vision ravageuse de mon amante se cambrant, deux doigts au fond d'elle. Peut-être même, que ce fut la manière dont mon prénom roula sur sa langue, alors qu'elle se laissait envahir par le plaisir d'un orgasme. Ce qui est certain, c'est que j'ai jouis, les mains enroulées dans les draps, le corps incandescent. J'ai craché ma semence, pleinement égaré entre le septième ciel et le tissu rugueux de mon boxer. J'ai pris mon pied juste sous les caresses de Gabi, seulement à la vue de son corps transpirant, sans prendre la peine de me toucher, sans même avoir le temps d'ôter mon futale*.
(*pantalon)

Les yeux toujours clos, encore secoué par ma libération, je devinais une main baladeuse passer l'ourlet de mon pantalon taché. Cette jeune main frôla ma veine encore gonflé, puis chatouilla ma fente humide, pour ensuite recueillir sur ses doigts quelques gouttes de mon liquide. Après, j'enfouis ma tête dans le matelas, ne voulant pas imaginer la suite: sa langue suçotant ses phalanges salies, savourant mon goût, un sourire fière de dompteuse fendant ses traits. Bordel... J'allais de nouveau jouir dans mon caleçon si elle continuait ainsi...

Un sanglot timide qui se transforma vite en de profond hoquet me fit relever le visage. Recroquevillée sur elle-même, les doigts encore dans le bouche, un bras cachant son visage, Gabi pleurait. Sa poitrine se soulevait rapidement, accompagnant chaque sanglots. Totalement paniqué, je me relevais immédiatement, et fut au bord du lit, en un clin d'œil. Néanmoins, je ne fis rien. Les deux pieds ancrés dans la moquette, je me contentais de la regarder pleurer, désespéré. J'étais maintenant entièrement refroidi et, le pantalon collant de sperme, je ne savais que faire. Qu'est-ce que j'avais loupé? Merde...

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Heyyy!! Et bien ça a été difficile d'avoir 7 petits votes les cocottes! Mais on y est, et le chapitre avec! En plus c'est du point de vu d'Harry!!! 😜

Non je rigole, continuez d'être comme vous êtes, c'est génial!!👌🏼Toujours autant de vote et de commentaire, c'est parfait chère lectrice! ❤️

A votre avis pourquoi notre chère Gabi se met-elle dans un état pareille? Surtout après une scène plutôt torride! Pensez-vous qu'Harry soit venu juste pour ça d'ailleurs? Comment voyez-vous évoluer leur "relation"?

Voili voilou! Je vous dis à bientôt pour un autre chapitre dans la semaine! 😘

All of the love. Xx. A.

*Torridement triste*

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