Avec Ou Sans Toi / c.d

15

Deux mois plutard.

"Oh la casse-couilles...
- T'as rien que je puisse cassé Cameron...
- Coupe ton réveil putain... dit-il avec sa voix rauque du matin.
- T'as pas d'ordre à me donner... Bouge tes fesses.
- Ok."

Il se lève et s'écrase sur moi. Il a beaucoup d'abdos mais putain il est lourd!

Oops. Petite précision! On ne sort pas ensemble. C'est juste que ce con a oublié ses clés et que personnes n'est chez lui. Il est arrivé hier soir avec une tête de bébé me suppliant de l'héberger pendant quelques jours.

Flash Back

"Monsieur cambriole les maisons mais ne sait pas ouvrir la sienne?
- Disons que si. Je suis rentré chez moi et j'ai récupéré des fringues. Mais je n'ai pas envie de rester seul.
- Rentre chez toi Cameron...
- J'ai prévenu ma mère que je n'avais pas mes clés.
- Et Nash peut pas t'héberger?

Son regard se ferme.

- Il est malade en ce moment. Je ne veux pas déranger..."

J'ai finalement eu pitié de lui et l'ai laissé rentrer. On a ouvert mon clic-clac et je l'ai laissé s'intallé.

Fin du Flash Back.

Mes parents ont décidé de prolonger leurs vacances de trois mois cette fois... Autant vous dire que j'accepte même la compagnie de Cameron à plein temps.

"Tu as réfléchis à la question que je t'ai posé il y a deux mois?
- Laquelle?
- Celle où je te demandais d'être ma petite amie...?
- Ah. Tu étais sérieux? Non je n'y ai pas réfléchis.
- D'accord... Je voudrais te montrer un truc. Habille toi."

Il sort de la chambre et je m'éxecute. J'enfile mon jogging noir, un débardeur Green Day et mon pull puis le rejoins à l'entrée.

"Tu sors vraiment comme ça? me demande-t-il.
- Bah quoi?

Il me regarde.

- D'accord mais ne te plains pas si je suis longue à me préparer hein!"

Je retourne dans ma chambre, enlève mon jogging que je troque contre mon jean noir délavé. J'enlève ensuite mon pull que j'échange contre une fine veste noire. Je me maquille, crayon et mascara puis rejoins une deuxième fois Cameron.

"Tu risques pas d'avoir froid? me demande-t-il.
- T'es jamais content ma parole!
- Je dis ça pour toi!

Je me dirige vers le placard à manteau et en sort mon caban.

- Je ressemble à un pinguoin avec ce manteau, je commente. En plus la capuche et trop grande, dis-je en laissant retomber cette dernière devant mes yeux."

J'entends Cameron rigoler et je rigole à mon tour. Nous sortons puis je ferme la maison à clé. Hippolyte est vautré sur mon lit tels est la vie d'un chat.

Nous marchons, encore et encore. J'apprécie cette petite balade même si je ne sais pas vraiment où on va.

"Cameron? Tu m'emmènes où? je questionne.
- Au lac. Mon petit coin secret.
- Ca me touche..."

Nous continuons de marché et arrivons donc au lac. Il n'y a personne à part CamCam et moi. Puis soudain, je réagis.

"C'est calme... On entend pas le bruit des voitures... Juste le vol léger des oiseaux, je commente.
- J'aime venir ici de temps en temps... Le silence m'aide à réfléchir... Je viens, je m'assois et je repars.
- Le silence est reposant, je confirmée. Ça aide à réfléchir...
- Oui. Viens, c'est pas finis."

Nous nous relevons et il attrape ma main. Il me conduit à la lisère de la forêt. Nous nous enfonçons un peu et nous arrêtons.

"Lève la tête... me dit-il.

Je m'exécute et là, je vois une petite cabane, cachée par le feuillage des arbres.

- Tu veux monter? me propose-t-il.
- C'est ton coin à toi. Je n'ai pas à y entrer...
- Je t'y invite.
- C'est gentil Cameron... Mais je refuse... C'est ton coin.
- Sache que si un jour, tu ne me trouves pas, je serai ici...
- Pourquoi tu dis ça?
- Je ne sais pas... On ne sait jamais... Seul toi c'est que cette cabane existe. Je te fais confiance pour n'en parler à personne.
- Je te le promets. Même si un jour, on ne se parle plus... Je garderai ce secret avec moi."

Il me prend dans ses bras. Nous restons un moment comme ça un moment.

Il finit par se détacher et je le vois éssuier discrètement une larme. Je ne fais aucun commentaire sur sa perte de virilité...

"Aller. Je t'invite au restaurant, m'annonce Cameron.
- T'es pas sérieux! Ah non je refuse!
- Chut. T'as rien à dire. Aller, on y va."

Je m'avoue vaincu et le suis. Cette fois, c'est moi qui attrape sa main. Il me regarde et me sourit.