5

333 26 21
                                    

Le week-end passe tranquillement. Johnson est avec moi et nous regardons la télé, nous chamaillons. Je me surprends à avoir envie de l'embrasser à plusieurs reprises aussi. Mais je me retiens. Je ne peux pas... Cela briserait notre amitié et j'ai besoin de le savoir près de moi. Si nous sortions ensemble ce serait différents... De plus, si pour ne je sais quelle fichue raison, je tombe amoureuse de Cameron (sachant que j'ai déjà des sentiments pour Gilinsky...) je ne me vois pas quitter Jack pour autant. Alors autant jouer la carte de la prudence...
Oui. J'aime beaucoup de gens... Je suis compliquée. Je le sais. C'est d'ailleurs pourquoi je suis célibataire. Je n'arrive pas à choisir. Car je sais que je risque, d'en tous les cas, d'en perdre un... Et e ne veux pas.

Lundi, en arrivant au lycée, je me dirige directement en classe. Je n'avais pas envie de prendre mes rollers. Et étant malade, cela m'aurait doublement fatigué. Au risque de faire un malaise, j'ai préféré y aller à pieds.
Je m'installe à ma place et me vautre sur le bureau. Cameron arrive cinq minutes après.

"Salut Emily.
-...
- Emily...
- Cam... ron...
- Oula... On dirait que tu es entrain de mourir là.

Je ne relève pas ma tête. Il aurait l'impression de voir un zombie. Ça pourrait l'éffrayer.

- Je compte sur toi pour prendre les cours... je dis.
- Ouai. T'as pas l'air en état de bosser.
- Carrément pas même.
- Pourquoi tu es venue alors?
- Je suis une bonne éleve Cameron. Même malade. Je rammène mon cul en cour.
- Ouai. Elle est très chiante pour ça, intervient Johnson. Qu'est ce qui t'arrive ma belle?
- J'ai l'impression qu'on me comprésse le cerveau. J'ai mal aux articulations... Et je me sens fatigué... Je veux dormir..

Ayant les nerfs à fleurs de peau, je le retiens de pleurer. La prof rentre à ce moment là. Sans regarder dans ma direction elle annonce:

- Emily. Tu rentres chez toi et tu te reposes.
- Quoi? je réagis.
- Tu ressembles à un zombie là. Tu as besoin de te reposer. Tu rentres chez toi. Jack, pouvez-vous la raccompagner?
- Je m'en charge Madame, intervient Cameron. Johnson a un oral à passer.
- D'accord. Allez-y."

Je range mes affaires et me lève. Je mets mon sac sur mon épaule. Cam est sur mes talons. Je ne sens même pas mon sac glisser et le remarque quand celui-ci vient s'écraser au sol. Je me penche pour le ramasser mais je manque de tomber moi aussi. Des filles de la classe rigolent alors que Cameron leurs jettent un regard noir. Il ramasse mes affaires et passe son bras autour de ma taille pour me soutenir.

Il passe au bureau des surveillants pour expliquer la raison de notre départ. Steve, le surveillant, comprend et nous autorise à sortir. Une fois devant les grilles, Cameron se décide à parler.

"Tu veux que j'appelle un taxi?
- En toute honnêté, je veux bien... Je ne me sens pas de marcher plus longtemps."

Il sort donc son téléphone et apelle un numéro. Cinq minutes plutard, une voir blanche arrive.

"Salut Cameron.
- Salut Aaron, comment tu vas?
- Bien. Tu as eu de la chance que j'étais dans le coin. Montez.
- Merci, dis-je tous simplement."

Aaron conduit jusqu'à chez moi et Cameron le remercie.

"Elle n'aurait pas tenu. T'es notre sauveur. J'te revaudrai ça vieux!
- Compte sur moi pour t'y faire penser!"

Et il s'en va. Hippolyte vient vers moi. Je le fais rentrer. Cameron me suit jusque dans ma chambre. Il sort le temps que je me change. Une fois en pyjama, je me mets dans mon lit. Il revient et s'installe sur le canapé d'en face.

"Tu comptes vraiment rester ici à me surveiller? je questionne.
- Oui. Aller. Dors maintenant."

Hippolyte mon sur mon lit et vient s'endormir contre ma tête comme pot confirmé les dires de Cameron. Il ne m'en faut pas plus. Je ferme les yeux et m'endors deux minutes après.

Lors de mon premier réveil, Cameron n'étais plus dans la chambre. Seul son sac de cours à côté du canapé m'indiquait qu'il se trouvait encore dans la maison.

À mon second réveil, il n'était toujours pas revenu.

À mon troisième réveil, il dormait sur le canapé-lit. Ah bah bravo la surveillance...

Je me lève et attrape mon plaide. Je couvre le corps endormi de Cameron, récupère mon téléphone et descends.

Une fois dans le cuisine, j'attrape un verre puis un comprimé pour le marteau qui me martèle ma boite crânienne. J'ouvre le frigo à la recherche de quoi manger et tombe, comme par hasard, sur de la pizza. Étonnant hein?

J'attrape les trois parts qu'ils restent et les fais réchauffer au micro-onde. Pendant ce temps, je sors des couverts et boit mon médicament. Beurk. Pas bon.

Je prends mon assisette et m'installe sur l'îlot centrâle de la cuisine. Tous en répondant aux dizaines de messages que m'a envoyé Johnson, je fais un tour sur les réseaux sociaux. Rien de bien intéressant.

Je vais pour croquer dans ma troisième part de pizza que Cam' fait son apparition. Son regard me fait de la peine. Je repose la part et lui tends.

"Tiens.
- Non mange là. Tu as besoin de te nourrir.
- Dallas. Tu poses ton cul sur ce tabouret et tu manges."

Il m'obéit et s'installe. A l'inverse, je me lève, débarrasse mes couverts et commence à sortir un saladier, ainsi que des œufs, de la farine et tous le tralala.

"Tu vas pas cuisiner quand même...me stoppe Cam.
- Tu apprendras, cher ami, que quand je suis malade, je cuisine. C'est psychologique.
- Et tu vas nous faire quoi de bon?
- Des crêpes. C'est bon les crêpes. J'ai envie de crêpes. J'ai besoin de crêpes, j'explique.
- Ok... Après le Seigneur des Anneaux, tu fangirles sur des crêpes. Super.

- La pizza est bonne? je questionne

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

- La pizza est bonne? je questionne.
- Oui. Merci. C'est toi qui m'a couvert en haut?
- Non c'est Hippolyte. Il a pris la couverture et te l'a mise dessus. Il est fort mon chat hein?
- Je préfère les chattes. C'est plus câlin.

Je me stoppe. Fait les gros yeux et me retourne. Il comprend.

- Non mais il n'y avait rien de déplacer! La chatte, c'est la femelle du chat. Et elles sont plus câlines. Elles viennent vers toi, se frottent et ronronnent et...

Mes yeux s'écarquillent au fur et à mesure qu'il continue de parler.

- Ok... Toujours l'esprit mal placé... Je ne pensais pas à ça. Vraiment, se défend mon ami.
- Oui c'est ce qu'on dit..., dis-je en reprenant la confection de ma pâte à crêpe."

----------------------------------------------
Voilà ! Maintenant, j'uploderai quand j'aurais finis le chapitre (ouai c'est pas clair je sais).

Enfin bon. J'ai déjà des parties d'écrites mais ce ne sont que des passages. Il fait encore que je rajoute d'autres textes au milieu et ces derniers ne sont pas encore écrit.

Bsx!

Cyrielle 😜

Avec Ou Sans Toi / c.dOù les histoires vivent. Découvrez maintenant