Bon je reprenais mes habitudes, mais à cette époque j'étais quand même encore une enfant niveau sentimentale, je me cassais pas la tête avec des "plus tard on fera ça", "on restera ensemble toute notre vie " et cetera. C'était pas mon délire.
Mi-Novembre,
Je vais comme tous les mardis au centre, je rejoins ma copine Vanessa que je n'avais pas vue depuis pas mal de temps.
Vanessa c'est une babtou mais franchement elle ce n'est pas une babtou prise de tête, qu'essaie de parler arabe, qui s'invente une vie. Non pas du tout elle est toujours la même peu importe les circonstances et c'est pour ça que c'est ma pote. Physiquement, elle est blonde, blanche, yeux bleus, un peu plus grande que moi.
Arrivée au centre je sers la main aux animateurs, je vois mon sah Koné on papote 5 minutes, et je rejoins Vaness.
Moi: Vanessss! Ça va sa fait longtemps, bon quoi de neuf ?
Vaness: Salut ! Bah rien et toi ? Ça fait longtemps que je ne suis pas venue ici, rien ne change. Elle va bien ta mère ? Et frères et sœurs ils vont bien aussi ?
Moi: Oui ils vont bien Hamdoulah hein ! Et toi ton frère ? Ta sœur ? Ta mère ? Viens à la maison les voir.
Du coup on est montées chez moi, on a parlées de tout et de n'importe quoi. Une heure après, on redescend, on retourne au centre et les gars nous disent qu'ils vont faire un futsal nani nana. Forcement on va pas aller avec eux là-bas, il y avait vraiment tout le monde ; Koné, Bilel, Nassim, Youness, Nasser et pleins d'autre du quartiers (Hafid, Redouane, Elies, Thierry, Vincent, Souhed bref je vais pas tous les citer).
A 18h00 c'était l'heure de rentrer mais Vanessa n'habite pas dans le quartier elle habite à côté je décide de la raccompagner jusqu'à chez elle, on prend le bus à l'arrêt Bratz. Arrivé à l'arrêt Fleurie (c'est l'arrêt à côté du gymnase), on voit Nasser qui monte dans le bus. Il s'assoit deux places devant nous, Vaness et moi on descend à l'arrêt Casablanca. Comme par hasard Nasser descend au même arrêt. Je descend avec Vanessa bien sûr je l'ignore, mais vraiment, je ne le regardais même pas.
A première vue, lui ne faisait pas la même chose que moi...
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INES, ON PARTIRA IL N'Y A QUE TOI ET MOI CROIS MOI.
ActionIl me trouvait jolie, il voulait me faire comprendre que je lui plaisait. Il ne m'attirait pas, mais le coeur guide les yeux. Nos mondes étaient différents mais proche à la fois. Entre vie de quartier, secrets et rêves.