Alexa et l'Alpha

☆~Chapitre 10~☆

Je me réveillai avec des cernes en dessous de mes yeux bleus sans éclats aujourd'hui. J'entendais des voix en bas et décidai de me lever sans réveiller Célia qui dormait profondément, un bras touchant le sol.

Je me douchai puis m'habillai d'un collant noir, d'un pull bordeau et d'une veste en cuir noire. Je descendis en bas avec mon sac à main et mon maillot de gym. Je ne m'attendais absolument pas à croiser mon âme-sœur avec l'alpha de la région. Leurs auras étaient encombrantes dans la pièce.

- Elle dort, dis-je à l'alpha Théo.

- Je vais aller la voir, dit-il en montant les escaliers en bois.

Je n'osais pas regarder mon âme, de peur de voir ses yeux. Je sentis qu'il s'approchait de moi.

- Ne m'approche pas ! L'avertis-je en reculant de quelque pas.

Je voyais bien qu'il était peiné. J'eue un coup de poignard dans le cœur en croisant son regard.

- Que se passe-t-il, mon amour ? Me demanda-t-il en touchant ma joue.

Je m'étais reculée, j'ai planté mes yeux dans siens et je l'ai foudroyé du regard.

- Quand je te dis de ne pas t'approcher. C'est clair ?

Il était surpris par mon ton. Mais il ne dit rien. Je partis, fâchée. J'étais arrivée à la salle de gym quelques minutes plus tard.

Je m'étais changée dans le vestiaire et m'étais attachée les cheveux. Je me préparai et entrepris de faire mon petit plaisir. Après m'être défoulée, je me rhabillai et rentrai chez Célia qui était dans le salon sur les genoux de son amoureux dans le canapé. Je m'assis à mon tour en regardant le film à la télé.

- Adam t'attend en haut, me dit Célia en souriant à Alpha Théo.

Je montai, un peu hésitante les escaliers. J'arrivai dans ma chambre et le vis assis sur mon lit en train de réfléchir. Il leva la tête vers moi. Il me fixa longuement.

Je m'assis à côté de lui sans le regarder. Je sentais qu'il me regardait intensément.

- Pardonne moi, murmura Adam, faiblement. Je t'ai arraché trop vite à ta vie d'avant et je ne parle pas beaucoup, à part pour t'ordonner des choses. Désolé, je ne suis pas encore habituer à avoir quelqu'un sur qui veiller.

Je plissai mes paupières et ma bouche fit un rictus. J'avais envie de le serrer dans les bras et c'est ce que je fis. Je l'enlaçai de toutes mes forces. Cela m'apaisa et me calma. J'avais besoin de ce contact pour me sentir complète.

Il semblait étonné et m'enserra à son tour de façon protectrice. Ses gros bras m'étouffaient mais je ne dis rien. Je profitais de la situation, de la chaleur de ses bras. Son cœur s'emballa et voulut sortir de ma poitrine.

Je soupirai d'aise en fourrant mon nez dans son cou.

- Je t'aime, dit-il en m'embrassant lentement.

Le baiser était rempli d'amour.