☆~Chapitre 18~☆

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 - Mon cœur ? m'appella Adam en rentrant dans la cuisine qui sent la délicieuse odeur de pain grillé.

- Hey ! Dis-je en l'enlaçant.

- Tu as déjà mangé ?

- Oui, un peu.

Il s'installa sur une chaise de la table et m'attrapa par la taille. Il m'assit sur lui et commença à se servir en me serrant contre son torse, recouvert par un tee-shirt.

- Tu te sens mieux ? me demanda-t-il en me tournant vers lui.

" Beaucoup mieux." répondis-je en piquant une de ses tartines.

" Voleuse." Sussura-t'il à mon oreille en mordillant le lobe fragile.

Je gémis et m'appuyai contre lui.

" LES AMIS." Hurla la voix de Célia.

Je sursautai et sautai des genoux d'Adam. Je m'appuyai maladroitement contre la table alors que Célia entra dans la cuisine avec un regard soupçonneux.

" Salut." Dis-je en lui claquant la bise.

" Ouais, il faut absolument que tu m'aides." Me dit-elle en regardant fixement Adam qui faisait semblant de rien.

" Qu'est ce qu'il se passe ?" demandai-je, inquiète.

" Tu sais que Théo et moi nous sommes ensemble depuis quelque temps ..." commence-t-elle avec hésitation.

" Hum ... oui."

Je réfléchissai et me posai une question. Je viens de comprendre. Adam se leva et nous laissa seules mais avant, il déposa un baiser sur mon crane et s'en alla.

" Écoute, fais ce que tu veux. Si tu es prête à passe le cap, fais le. Si tu ne l'es pas, tu lui dis sincèrement et il comprendra."

Elle rougit et se cacha le visage dans ses mains.

" Va le rejoindre et dit lui ce que tu veux et il comprendra." Dis-je d'une voix douce pour l'apaiser.

" Merci." me dit-elle avant de sortir en courant dehors avec les joues en feu.

Je me retournai vers Adam qui venait d'arriver en lui souriant narquoisement.

" Tu me passes ton téléphone, s'il te plait ?" lui demandai-je en faisant une tête de chien battue.

" Non, ma chérie." il me nargua.

" Oh, mais on pourrait s'arranger." soufflai-je à son oreille et en attrapant le bout.

Il grogna et saisie ma taille. Je passai mes bras autour de son cou et rapprochai mes lèvres des siennes à quelques millimètres.

" Tu vas perdre." Dis-je.

Je l'embrassai sauvagement et tirai sur ses cheveux. Il grogna de plaisir encore plus. Son excitation me piqua le bas ventre. Je gémis et me crispai. Je me souviens soudainement de ma mission. Adam continu de m'embrasser langoureusement en pressant mes hanches.

Je glissai mes mains le long de ses muscles qui se crispèrent, et m'arrêtai au dessus de sa ceinture. Je passai mes mains dans son dos, et réussie à attraper son téléphone, toujours en l'embrassant.

Je me séparai de lui et rigolai. Il ne comprit pas pourquoi mais quand il vit son Iphone dans ma main, il me regarda surpris et déçu, le regard encore plein de désir.

" Ha ha." j'explosai littéralement de rire en voyant son visage se décomposer puis devenir machiavélique.

" Viens par ici ma cocotte." Gronda-t-il.

Je rigolai et courus autour de la table en essayant de ne l'esquiver. Il m'attrapa et m'embrassa passionnément.

" Si on allait se balader ?" Lui demandai-je en lui faisant les yeux doux.

***

" Quand vas-tu devenir, Luna ?" me demanda Célia.

" Je ne sais pas. Faut qu'on parle de ça, d'ailleurs. Je devrai devenir une femme. Une vraie. Avoir des responsabilités." Souris-je.

" J'en suis une." Me dit-elle en souriant de toutes ses dents.

" Félicitation, Célia ! Ça fait mal ?" Ne pus-je m'empêcher de demander. Je n'avais jamais parlé de sexe avec ma mère. C'était bien trop gênant.

" Oui, mais après, ça passe. Tu aimes ton âme-sœur encore plus. Il a été tellement doux avec moi, c'était déconcertant." Rêva-t-elle, les yeux dans les vagues.

" Je suis contente pour toi. Je ne veux pas les détails. Ce serait dégoûtant. On va faire la fête ?"

" On ne peut pas, que vont dire nos compagnons ? Théo me l'a encore interdit." Me demanda-t-elle pas très sûr d'elle.

" Des choses, mais c'est pas grave. Je suis maintenant en parfaite santé donc je peux m'amuser un peu. Nous trinquerons à ma santé." Rigolai-je.

" Tu as raison. Viens, on va se préparer en toute discrétion." Me dit Célia.

J'acquiesçai et montai dans ma chambre. Je me lavai et les laissai la place à Célia qui prit une heure.

J'enfilai ma robe noire et mes talons noirs. Je bouclai mes cheveux et me maquillai. Je mis du gloss rose et aidai Célia à se maquiller pendant qu'elle enfila sa robe.

On partit sans que nos hommes nous voient et on fonça dans une des nombreuses voitures devant l'entrée. Je regardai dans le rétroviseur et ne les vit pas, ils ne nous avaient pas entendus.

***

On arriva devant la boite. Je me garai plus loin et sortis de la voiture en marchant avec aise tandis que Célia tenait tant bien que mal à marcher avec des talons. Elle galérait trop la pauvre. J'explosai de rire et la laissai se débrouiller toute seule comme une grande.

Je draguai deux secondes le videur qui me laissa entrer avec un clin d'œil. Je laissai Célia chercher les boissons et dansai pour me défouler depuis que ma tête ne me faisait plus mal comme avant.

Célia arriva sur ses échasses et me tendit un gobelet rempli d'alcool dont l'odeur se dégagea et me fit sourire. Je bus cul-sec et dansai avec d'autres filles collées les une contre les autres. Ce n'était pas provoquant du tout.

Je sentis des mains se faufiler sur moi. Des frissons s'accaparèrent de mon corps. Je me retournai pour gifler Adam, mais ma main resta emprisonnée dans la sienne. Mon visage devenu livide, et je souris avec innocence.

" Qu'est ce que je t'avais dit l'autre fois, ma puce ?" Me lança Adam avec un regard glacial pas très chaleureux.

Alexa et l'AlphaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant