Les Immortels: séparation (En pause)

1- Amour ou désir?

Deux jours s'étaient écoulés depuis le jour des enterrements. Nous étions maintenant samedi soir et je devais me préparer pour le banquet que mon père faisait en notre honneur. Puisque personne devait savoir pour l'affrontement, il le donnait dans son chalet privé dans le sud du royaume des ombres. Tout ceux qui avait combattu y était convié, mais beaucoup n'avait pas pu y aller à cause de blessures ou d'obligations. En fait, la plus part ne se sentait pas à l'aise d'y aller. Alice pleurait encore pour William, Laura voulait rester avec elle, Patrice était encore mal en point, Sky essayait de cacher la vérité aux dirigeants avec mon oncle et Tommy en leur mentant tant bien que mal, le chef Vampire devait s'occuper de son clan, Mavrick était encore au soin intensif alors il ne restait que mes amis et moi pour représenter la nation Immortel puisque mon oncle Ben ne voulait absolument pas y aller. J'avais tellement hâte que tout redevienne comme avant l'apparition de ses Xanaros à la noix! Pourtant, je savais que ce ne serait jamais plus pareil. Même moi je n'était plus pareil, car maintenant que ma magie noire s'était activée, j'étais devenue toute détraquée et mes défauts s'étaient encore plus accentués. Comment allais-je faire pour retrouver la sérénité? Comment allais-je faire pour rester dans le droit chemin? Je sortis de la douche et je partis dans ma chambre pour finir de me préparer. Puis, quand je fus fin prête, je me regardais dans le miroir. Je savais que ma tenue en surprendrait plusieurs, mais je m'en fichais. Je descendis à la cuisine et je croisai le regard de mes amis. Gee avait mis une robe chic mauve et de beaux talons en diamants blancs. Elle portait de longues boucles d'oreilles brillantes et un magnifique bracelet. Jérémy avait opté pour un complet gris foncé accentué d'une cravate mauve. Le beau couple était enfin réuni et ils étaient très mignon. Samuel, lui, avait opté pour un look simple soit, un complet noir et une chemise blanche avec une cravate noir. Il avait l'air chic et décontracté et j'avoue qu'il était à croquer. Ma meilleure amie siffla d'admiration et je rougis en pensant à ce que j'avais mis. Sachant que c'était un banquet avec les plus hauts dignitaires du royaume de mon père, j'avais emprunter une robe de ma mère et je l'avais un peu modifié. Elle commençait par de la dentelle au buste et elle couvrait mes cicatrices qui n'était pas disparue. Noire, ma robe était longue et ajusté pour s'ouvrir un petit peu au niveau des mollets. Elle retombait tout autour de moi au sol et me rendait encore plus majestueuse. De plus, je m'étais maquillée et j'avais mis un rouge à lèvre pourpre qui faisait ressortir l'ombré rose de mes cheveux que j'avais laissé en liberté. Cependant, nous étions tous sous notre forme Immortelle, puisque c'était en cette forme que nous avions combattus. 

- On dirait que tu es une princesse, soupira Jérémy.

- Une princesse des ombres, rajouta Gee.

- En fait, elle l'est, déclara Cédrick qui venait d'entrer.

Le couple se figea et se retourna vers le rebelle qui ne m'avait pas lâché des yeux. C'est alors que de sa main, un filet de magie noire s'échappa et se tortilla jusqu'à moi. Lentement, il monta vers ma tête où il se mit à tournoyer. Quelque chose de dur ce mit à se former et quand il rappela sa magie, un bijou rond. Samuel se tourna vers son frère et lui lança un regard d'avertissement auquel Cédrick ne répondit pas.

- Enlève-lui ça de sur la tête. Elle n'est ni une rebelle, ni un princesse.

 - C'est elle qui le décidera.

Samuel lâcha un long soupir et disparu dehors alors je soupirai et je me jetai à sa suite. Sous ma robe, je portai bien entendu des vans noires. J'aimais le confort... Dehors, la neige s'était mis à tombé et le paysage était à coupé le souffle. Samuel était debout devant la forêt, les mains dans les poches. Des papillons s'élevèrent dans le creux de mon ventre et mon cœur se mit à battre plus fort. Il était si beau, si parfait. Je m'arrêtai près de lui et je lui fis un câlin par derrière. Il se crispa, mais ne me repoussa pas. C'était devenu bizarre entre-nous...