Média: Olivia
Moi c'est Olivia, j'ai 17 ans, et je suis une fille normale, en apparence. Physiquement, je ressemble à la plupart des filles de mon âge, je suis châtain, assez petite, les yeux marrons, banale vous allez dire. Mais mentalement je ne suis pas comme tout le monde, on me dit souvent que je suis "malade" mais je pense que ce sont juste les gens autour de moi qui ne veulent pas admettre qu'ils sont comme moi. Je suis atteint d'une "maladie" qui s'appelle la schizophrénie. C'est quoi la schizophrénie? Je vais vous expliquer rapidement, en réemployant les mots que mon psychiatre a utilisé: "Psychose caractérisée par la perte de contact avec la réalité. ". Vous ne comprenez rien? Ça tombe bien parce que moi non plus. Et attendait, ce n'ai pas fini, ils m'ont aussi diagnostiqué "bipolaire", je suis d'accord, je n'ai jamais été très sociable ni très gentille avec les autres, mais je ne suis pas un monstre. Je n'ai ni famille, ni amis. Mes parents m'ont abandonné dans un hôpital psychiatrique à mes 12 ans, mais ça ne me dérange pas puisque ce sont les personnes que je déteste le plus au monde. Et je n'ai pas d'amis, parce que comme je vous l'ai dit, je ne suis pas sociable.
1er mars 2017
Si je me souviens bien, aujourd'hui c'est mon anniversaire aujourd'hui, je viens d'avoir 18 ans, mais ça m'est égal puisque comme depuis 8 ans, personne ne viendra me le souhaiter. Ça ne me fait absolument rien, puisque ces voix qui résonnent dans ma tête, sont là elles. Je ne peux pas vous dire ce qu'elle disent, je n'ai pas le droit, mais sans elles je serais vraiment seules.
Un infirmier arrive dans ma chambre, je ne l'ai encore jamais vu auparavant, sûrement un nouveau, les infirmiers s'en vont très vites de cet hôpital, je les comprends, qui voudrait rester ici?
"-Comment tu t'appelles?" lui demandai-je, oui je ne suis pas sociable, mais mes voix m'ont demandé de lui dire.
"-Jace". Il répondit sans aucunes émotions dans sa voix, ne me regardant même pas, il déposa mes médicaments sur ma table de nuit et s'en alla.
Ok, lui n'est plus n'est pas sociable, ça tombe bien comme ça il ne viendra me casser la tête comme toutes ces garces et enfoirés qui sont passés avant lui. Ils venaient toujours me parler et mes poser des questions, comme si j'étais une expérimentations de laboratoire, ça avait le don de m'énerver, moi et mes voix. Dans ce genre de situation, mes voix m'ordonnent de ne pas répondre, et ça tombe bien puisque je le souhaite aussi. Le nouvel infirmier, Jace je crois revient pour m'emmener voir le psychiatre, après mes parents, je pense que c'est lui que je hais le plus. Arrivé devant son bureau Jace frappa à la porte, me fit entrer et referma la porte. Ce gars m'intrigue vraiment, je ne saurai dire pourquoi, il y a une étincelle dans son regard, j'ai l'impression qu'il lit en moi comme dans un livre ouvert.
"-Olivia, tu m'écoutes?" le revoilà qu'il me parle ce vieux con, si je pouvais le détruire jusqu'à ce qu'il en meurt, je le ferai.
"-Ouais", lui répondis-je sans aucune conviction.
"-Je suis là pour t'aider", je continuais à penser à tout et rien, pendant que le vieux con parlait et me racontait des choses qui n'avait ni queue ni tête, je regardais l'heure: 11h47, il a dit qu'il me lâcherait à 12h00 pour rejoindre la salle commune. Je n'aime vraiment pas la salle commune, tous ces gens qui hurlent et rigolent à pleins poumons sans se soucier de ce que les autres ressentent, je ne supporte pas ça.
12h00, le vieux con me lâcha enfin, et Jace, encore lui, comme par hasard est venu me chercher.
"-J'ai été malpoli tout à l'heure, et toi comment tu t'appelles?" me demanda t'il en me regardant, bordel de merde je n'avais jamais fait attention à ses yeux, mais ils sont d'un marron clair, on pourrait s'y perdre."
"-Olivia."
"-Ok, à ce que je vois tu n'es pas très bavarde, ils t'ont interné ici pour quelle raison?"
"-Ça te regarde? Ça existe les dossiers médicaux bordel." Là ce n'est pas moi qui parle, ce sont mes voix, je les laissent faire, je n'ai pas envie de me faire punir encore une fois.
Il resta silencieux jusqu'à m'avoir raccompagné à la salle commune, il me laissa devant les plateaux pour se servir et il partit.
Il est à peu près 00h00 et je repense à ma manière d'avoir parler à Jace, je comprends tous les autres infirmiers qui ne me supportaient pas, mais je n'ai jamais eu de pitié pour personne, je pense que c'est la première fois, et j'espère la dernière puisque c'est une sensation qui m'insupporte et me dégoûte. Je me pose beaucoup de questions sur lui, et c'est vraiment une première, j'espère vraiment que ça s'arrêtera parce que ce n'est qu'un infirmier comme un autre, et il ne restera pas longtemps ici, j'en suis sûre, il n'a pas l'air d'avoir le courage pour. Je pense qu'il ne connait pas encore l'hôpital et les patients qui s'y trouve. Quand il découvrira la personnalité de chacune des personnes de cet hôpital, il démissionnera et prendra ses jambes à son cou. J'ai remarqué que ma bipolarité et ma schizophrénie s'empirait, peut être que le médecin à raison, peut être que je suis folle. Mes voix m'ordonnent de dormir, et c'est ce que je fais, je me morfonds dans les bras de Morphée.
Bonjour à tous, je sais que c'est très brouillon et je m'en excuse, donnez moi vos avis, des critiques si vous en avez (constructives bien sûr) j'espère que l'histoire vous plaira et je vous fait d'énormes bisous!
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SCHIZOPHRENIA
De TodoLe schizophrène construit des châteaux dans les nuages. Le psychotique y vit. Le psychanalyste touche le loyer. -Jérome Laurence.