3.Drôle de vieux

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Le mardi se déroulant aussi parfaitement que le lundi qui l'a précédé et pour soulager les lycéens le mercredi vint les soulager âpres ces deux jours exténuant. En effet, ils n'ont cours uniquement la matinée et laisse alors aux pauvres étudiants un peu de temps libres pour faire les magasins, aller au cinéma, se rendre aux rendez-vous et des tas d'autre choses encore.

Alors que les élèves, d'un pas rythmé remontèrent dans les car pour retourner chez eux, Akura tournait à droite.

-Où vas tu Akura?

-J'avais complètement oublié te de dire que je vais en ville! Où ai-je la tête? Madame Fanny, ma trouvée la robe parfaite pour samedi! Une vintage qui adopterai parfaitement ma physionomie, selon ses dires. Hâte de voir ça!

-Tu parles ! Tu es folle de vintage ! Tu n'as pas tort par ailleurs... Tout le monde en porte mais en générale se ne sont que des reproductions de fabrique. Rien à envier aux vrais tenus vintage! Leurs styles, leurs histoire... Bref, je vais rater le car si je continue à raboter comme une vielle. Ha, oui, je te jalouse énormément pour ce samedi.

-Mais tu sais que...

-Tatatata... Plus un mot ou le car démarrera sans moi. À demain!

-OK! À demain Joséphine !

Cette dernière grimpa dans le car faisant un dernier signe à Akura avant que l'autobus ne referme ses portes et démarre.

Akura le regarda s'éloigner avant de longer la rue pour tourner à droite et redescendre la rue qui se présentait à elle. Elle la descendit complètement, tournit à gauche qui débouchait sur une place pétitionnaire circulaire parsemé de petites ruelles commerciale. Il y avait énormément de personnes qui se pressaient ou au contraire prenait leur temps sur la place de Saint-Martire. Les uns le visages blafards traversaient la place sans prendre garde à la beauté de l'endroit avec ces magasins à la bâtisse architecturales baroques datant d'un autre siècle. Sans parler de la fontaine de marbre du style romantique qui surplombait le centre de la place où des amoureux les mains enlacées étaient en grande discussion, échangeant de temps un autre un baiser à la volée. D'autres riaient, criaient, parlaient, chantaient, toutes classes sociales confondues. La jeune adolescente prit la 3 ème ruelle à sa droite. Elle était luxueuse et beaucoup moins bruyante. Il y avait très peu de personnes et ceux qui y marchaient étaient pincé aux quatre épingles.

Le regard d'Akura s'attarda sur un drôle de personnage. Enfin, il ne le serait pas temps si ce n'était pas en ces lieux. Elle fit vite de détourner son regard car lui aussi la fixait intensément. Génée, elle ne savait où poser son regard. Elle fini par décider de regarder les vitrines. Ce qui devait se produire était inévitable. Si on regarde pas devant sous on se cogne inévitablement. Au comble du malheur, Akura bouscula le drôle de vieux. Elle percuta son ventre légèrement gonflé vêtu d'un polo blanc où Akura remarqua une tâche de vin rouge. Son regard confus tomba d'abord sur son Jean de mauvaise qualité.

-Euh... Excusez-moi, je ne...

Elle releva le regard pour voir le visage de la victime de sa distraction

-Je ne vous avais pas... Vu...

Ses joues s'en pourprairent en scrutant son visage sale ridé ses yeux presque jaunes, son énorme nez et ses cheveux argentés terriblement négligés et gras avec par ci par là des trous dévoilant son crâne. Le vieux prix alors la jeune fille par le bras et en l'attirant vers lui il lui dit:

-Ce n'est rien...

Et tout bas dans son oreille:

-Akura aux yeux rouges, tout était prévu...

The Red EyesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant