Mensonges Et Trahisons

Chapitre 25

PDV HAYLEY

Aujourd'hui j'ai pris une décision importante. J'ai beaucoup réfléchis cette nuit et j'ai décidée de prévenir la police. De tout leur raconter. 

C'est pour cela que je me retrouve un présent devant un commissariat.

 J'y rentre avec un peu d'appréhension. Je vois plusieurs bureau occupé par un policier et - je crois- une victime. Je regardais autour de moi un peu perdu, quand une dame habillée d'un uniforme de police m'accoste.

Policière: Vous avez besoin d'aide ?

Moi: Oui j'aimerai faire une déposition.

Policière: Venez à mon bureau, je m'en charge tout de suite.

Je vais jusqu'à son bureau silencieusement. Nous asseyons l'une face à l'autre.

Policière: Quel est votre problème ?

Moi: Hum... Comment dire... C'est une longue histoire.

Policière: J'ai tout mon temps.

Moi: Martin Johnson et Leo Hanks m'ont enlevés ma mère et  ma meilleure amie. Maintenant il me reste que mon père et qu'est-ce que j'apprends ? Qu'il n'est pas innocent dans tout ça !

Policière: agacée.Je vais noter votre "déposition" qui a plus l'air d'une histoire d'enfant mais bon... Aucune enquête ne sera ouverte. Mais si une autre personne viens et nous raconte un peu près la même chose, nous serions dans l'obligation d'ouvrir une enquête.

Moi: Très bien.

Je me levais et lui tournais le dos pour me diriger vers la sortie. J'allais sortir du commissariat quand j'entendis:

Policière: Eh les gars vous avez entendus ce que la gamine a dit ?! 

Ça ne peut être que de moi dont elle parle. 

Moi la gamine de 17 ans. 

PDV ANNA

J'étais chez moi avec tout le groupe - ils dorment presque ici depuis la disparition soudaine de Leo- et Sarah nous racontait sa dispute avec Hayley. A la fin de son récit Martin se leva brusquement du canapé.

Martin: Comment peut-elle dire des choses pareille après tout ce qu'on a fait pour elle ?!

Sam: Martin calme-toi !

Martin: Ne me dis pas que tu l'as défend ?!

Sam: Je ne la défends pas. Je pense juste qu'on n'a pas que ça à faire de s'occuper d'une gamine.

Moi: Vous, occupez-vous de Leo et de l'avenir du gang quant à moi et Sarah on s'occupe d'Hayley.

Matthieu: Je vous préviens les filles, si j'apprends qu'elle vous a frappé et que vous ne lui avez pas rendu, je pète un câble.

Moi: l'embrasse. Ne t'inquiète pas.

Nous mettons nos manteaux. 

Quand j'ouvris la porte, le vent glacial me fit frissonner. Nous ne sommes toujours pas en hiver mais il fait déjà froid de canard. 

Sarah et moi avons tout de même décidés de marcher pour admirer les feuilles devenues à présent orangés tombés délicatement des arbres. Nous avions l'air d'enfant s'émerveillant pour un rien mais je trouve que c'est bien de temps en temps de profiter et d'admirer ce qui nous entoure.

 Après ce petit spectacle, nous nous rendons compte que nous sommes déjà arrivées devant la maison d'Hayley. . Je m'apprêtais à toquer mais une voix me disant de me retourner me stoppa. Je me retournais et vis Hayley. 

J'eus du mal à la reconnaître au début. 

Son teint était blanchâtre, elle avait des cernes comme si elle n'avait pas dormi depuis son anniversaire et son corps s'est affiner manquant de nourriture. 

Sarah à dût oublier de me prévenir de son état.

 Celle-ci s'approcha d'Hayley et lui mis une claque. Je restais interdite face à son geste.

Sarah: La dernière fois je ne t'aie pas rendu la gifle. Donc j'en profite maintenant que tu es devant moi.

Hayley: Je crois que je l'ai mérité. Dit-elle d'une voix morne

Sarah: Ah, tu crois ? Moi j'en sûr.

Moi: Sarah stop...

Sarah: Depuis qu'on t'a avoué que nous étions un gang tu fais n'importe quoi ! Regarde-toi ! Tu as l'air d'un cadavre !

Moi: Sarah... La suppliai-je.

Sarah: Non Anna ! Elle a besoin de comprendre que nous souffrons autant qu'elle !

Hayley: Oui bien sûr ! Martin souffre autant que moi ! Dit-elle pleine de sarcasme.

Moi: Là je t'arrête tout de suite. Tu as vécu des choses horribles, d'accord, mais cela ne veut pas dire que nous n'ont plus. Chaque personnes à ses épreuves mais ils doivent vivre et aller de l'avant.

Hayley: Comment veut tu que j'aille de l'avant alors qu'à chaque jours, autre chose me tombe dessus ?

Sarah: Hayley je crois vraiment que je vais t'en remettre une si tu continu à parler comme ça. Tu parles comme une faible, une victime.Tu me dégoûte.

PDV HAYLEY

Ses mots s'enfoncèrent en moi comme des milliers de poignards. 

Je souffre.

 Sarah me fais souffrir. 

Moi faible ? 

Est-ce faible de souffrir ?

 Si ça l'est alors oui je suis faible et je le serais pour toujours.

 Sarah veut que j'oublie et que j'aille de l'avant. Mais elle ne se rend pas compte qu'elle m'enfonce plus qu'autre chose.

Anna: Sarah ne pense ce qu'elle te dit. Elle veut juste te donner un électrochoc. En gros ce qu'elle voulait dire c'est qu'il ne faut pas que tu renferme sur toi. Tu auras toujours de la tristesse elle ne partira pas. Alors vis avec. Ouvre-toi au monde.

Mais elles ne comprennent pas ! La douleur est trop forte pour que je l'ignore. Elle brise mon cœur morceau par morceau. Je ne peux pas faire comme si de rien était. Je ne peux plus.

Hayley: Partez. Dis-je essayant d'être calme même si les tremblements de ma voix prouvent le contraire. J'ai dit partez !!

Elles se regardèrent puis finalement partirent. Je rentrais chez moi et me dirigeais vers la cuisine. J'ouvris le tiroir des couteaux. 

Je m'étais toujours dis que les personnes se mutilants étaient tellement débile... Déjà qu'on n'est pas bien moralement, pas besoin de l'être physiquement.

 J'approchais le couteau que j'avais pris vers mon poignet. Puis finalement le reposa à sa place. Je n'ai même pas le courage de le faire. Je suis pathétique.

PDV SAM

Après avoir discuté longuement avec les garçons, j'étais rentré chez moi pour me détendre un peu. J'allais partir dans ma chambre reposer quand la porte sonna. 

Je soufflais.

Sam: On ne peut pas être au calme deux secondes...

J'ouvris la porte et vis...

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Et voilà c'est la fin !

Je trouve ce chapitre est triste pour Hayley. Est ce qu'elle va se ressaisir ?

Qui Sam à vu ?

Vous le saurez dans le prochain chapitre !