Chapitre 1 : "Le commandant est mort"

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Non. Non, je ne veut pas y croire. 

Lexa était là il y a quelques minutes, allongée sur le dos, sans vie. Et maintenant je me retrouve seule dans ce monde qui n'est pas le mien, à fixer son sang qui inonde le lit dans lequel elle a rendu son dernier souffle. Je ne peut pas croire que je l'ai perdue. Nous nous étions enfin retrouvées. Nous étions enfin ensemble et heureuse.  Que venait-il de se passer ? Qu'était-il arriver pour que tout ce bonheur que l'on venait de retrouver ce soit envolé si rapidement ? 

Je repensa au mots que Titus venait de prononcer  "Le commandant est mort". Titus. Celui qui a essayer de m'empêcher de nuire au commandement de Lexa, mais qui l'a réduit à néant, lui-même. Je n'arrive même pas à faire sortir ma rage. Mon corps est complètement paralysé, mon esprit ravagé et mon cœur brisé.

Je senti une main sur mon épaule. Murphy. Je l'avais totalement oublié. Et je ne voulais pas me rappeler de sa présence. Je voulais être seule. Seule avec Lexa. Mais me dire que ça ne sera plus possible me brisa. Je n'arrive pas à m'imaginer un monde sans elle, un monde sans son amour.

- On doit essayer de s'enfuir. Maintenant qu'elle est morte, son peuple va vouloir tous nous éliminer. A commencer par nous Clarke. 

Je n'arrivais même pas à tourner la tête dans sa direction. Comment peut il ne penser qu'à notre survie alors que je viens de perdre ma seule raison de vivre ?  Cela me fit repenser au dernier mots qu'elle avait prononcée. Elle m'a dit que j'avais raison, que la vie est bien plus que de la survie. Je sais qu'elle le pensais déjà lorsque je lui ai dit la première fois mais cette fois elle me l'a clairement dit. Mes larmes roulaient sur mes joues lorsque je pensa au fait que Lexa se soit enfin vraiment exprimer en tant que "Lexa" et non plus en tant que Commandante.

- Clarke, aide moi !

Murphy me dit cela sur un ton si agressif que je tourna la tête et le vis en train d'essayer d'ouvrir la porte de toute ses force. C'est impossible. Je ne peut pas sortir de cette pièce et redécouvrir le monde sans elle, le monde que dans lequel je vivais avant de l'avoir rencontré. 

"N'aie pas peur". C'est ce que Lexa m'a dit lorsque je tentais de la sauver. Mais bien sur que j'ai peur ! Comment je vais pouvoir affronter ce monde sans elle ! Elle était la seule personne qui pouvais m'apporter de l'amour dans ce monde remplit de haine ! 

Un grand bruit me fit sortir de mes pensées. Murphy avait réussi a ouvrir la porte. 

- Il n'y a pas de garde, ils doivent être occupés. Dépêchons nous de partir de là ! 

- Je.. Je ne peux pas, Murphy.

- Quoi ? Comment ça ! Tu va te faire tuer Clarke ! Je sais que tu est très mal et que tu tenais à elle mais nous devons partir !

Je le suivis a contre cœur, et nous quittons la pièce ou Lexa et moi avions était toutes les deux ensembles pour la dernière fois.

Nous faisions attention à ce que personne ne nous voit nous enfuir. Je n'étais pas très attentive, j'étais hantée par les paroles de Lexa. Puis j'essaya de penser à autre chose, comme Lexa l'aurais voulu. Mais bien évidemment je n'y arriva pas.

Tout à coup, Murphy me stoppa à l'aide d'un bras

- Attend ! me murmura t-il.

- Quoi ?

- Ecoute.

Des hurlements semblable à des cris de guerre venait de dehors. 

- On va devoir être très prudent. S'il te plait Clarke, ne fait rien d'idiot.

Je ne lui répondis pas, vexée par ce qu'il venait de dire. Certes je venais de perdre l'amour de ma vie mais je ne suis pas une enfant. Je n'ai pas besoin qu'on me dise quoi faire et comment le faire. Nous sortons du bâtiment couvert de vêtements que nous avions trouver sur notre chemin pour cacher nos visage. Lorsque nous arrivons hors de Polis et surtout hors de porté des Grounders, je me retourna et vis au loin cette ville que Lexa aimait tant, cette ville dont elle était si fier. Et surtout je vis grouiller et hurler ce peuple pour qui elle a consacré sa vie entière. Puis je me demanda ce que je faisais ici, ce que je faisais en vie alors que c'est à moi que cette balle était destinée.

- Clarke ?

- Laisse moi tranquille s'il te plait.

Je me remis à marcher sans le regarder. Je sais très bien de quoi il veut parler mais je n'en ai pas envie. A vrai dire je n'ai envie de rien.

- Tu sais, je vois à quel point tu es dévastée par sa mort, mais j'aimerais savoir pourquoi. Même si je pense savoir étant donné ce que j'ai vu mais j'aimerais que tu m'en parle.

- Je n'en ai pas envie.

- Il faut que tu en parle. Tu en as besoin.

- Peut-être mais pas maintenant.

- D'accord.

Nous continuons à marcher pendant des heures. J'étais épuisée, autant mentalement que physiquement,  et plus nous nous éloignons de Polis, plus j'avais l'impression de perdre Lexa. A chaque pas j'avais l'impression de la perdre, encore et encore. Mais je l'avais déjà perdue et pour de bon. Cette pensée était celle de trop. Je m'écroulas par terre et éclata en sanglot. Murphy s'arrêta sans dire un mot. Puis il me pris dans ses bras mais resta toujours aussi silencieux, mais je préférais ça, l'entendre me consolait n'aurait rien arrangé. J'avais juste besoin de repos. Murphy dû le comprendre aussi puisqu'il me proposa de faire une pose pour dormir un peu. J'alla me poser contre un arbre est m'endormie aussitôt.

Lorsque je me réveilla la nuit était tombée. Murphy était a quelque mètre de moi autour d'un feu. Il se retourna et vit que j'étais réveillée. 

- Clarke il va falloir que je parte.

Quoi ? Comment ça il doit partir ? Pour aller où ? Il vit l'expression de mon visage et repris :

- Avant qu'ils ne m'emmènent à Polis, j'étais avec une fille, Emori. Elle a réussi à se cacher mais je dois la retrouver.

- Je viens avec toi.

- Non Clarke, tu dois retourner à Arkadia, ta mère doit être morte d'inquiétude.

Il avait raison. Pas sur le fait que ma mère soit morte d'inquiétude, mais sur le fait que je doive retourner à Arkadia. Même si Pike était au commandement et que cela me révoltait je devais les prévenir qu'une guerre allait commencer. Maintenant que Lexa est... partie, les Grounders n'ont plus aucune raison de s'interdire de nous tuer.

Je pris Murphy dans mes bras et le remercia de m'avoir accompagner jusqu'ici. 

- Y'a pas de quoi. Tu sera rentrer d'ici une heure si tu part maintenant. Mais fait attention à toi.

- Toi aussi.

Puis je partis, le cœur lourd, en direction de mon peuple.

***

Bon voilà, je sais pas trop si le début de cette fiction peut plaire ou non, alors n'hésitez pas à me dire en commentaires ! 







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