Vikings

Chapitre VI

Les guerriers étaient tous rassemblés. Morten fit le tour de ses hommes en leurs expliquant le plan. Lui même se preparait, pas mentalement mais physiquement, malgré le peu de considération qu'il avait pour les français, il sait tout de même leurs capacités guerrières . Il allait quand même devoir affronter l'homme qui avait tué son oncle. Un brave censé être protégé par Thor lui même . Ce devait être une personne forte avec une technique incroyable. Mais Morten se savait encore plus fort. Franck De Clairefontaine devait être comme tous ces hommes sensibles. Morten se rappela que son père lui avait ordonné de capturer la famille entière. Il lui suffirait de prendre en otage un de ses enfants ou sa femme. Il savait que le chevalier français rendrait les armes, si il ne le fesait pas... et bien il tuerait l'otage. Morten n'avait aucun remords à tuer un enfant ou une femme. Il l'avait déjà fait auparavant. Pas qu'il n'aimait pas les enfants, ceux de son clan ne l'importunaient pas mais les enfants de ses ennemies étaient des ennemies.
《- Morten !》
Il se retourna et vit Klaus, un des seuls hommes en qui il pouvait avoir confiance.
《- Un problème ?
- Non aucun, je venais juste te parler.
- Parle.
- Franchement quel ton. Je voulais te voir par rapport à ta mission.
- Quoi ma mission ?
- Tu compte tuer la famille ?》
Morten regarda longtemps son 《ami》. Il était brun avec des yeux verts. Il était grand , un peu plus petit que Morten. Évidement qu'il avait pensé à tuer la famille contre les ordres de son père pour faire payer le français.
《 - Non.
- Quoi ? Toi le sanguinaire Morten Sørensen compte laisser la vie à des bambins et une donzelle qui font parti de la famille de l'homme qui à piétiné l'honneur de ton père ?
- Oui. Je pense que si j'étais à la place de cet homme, mon pire châtiment serait de voir mes enfants et ma femme réduit au rang d'esclave et de se faire maltréter.
- Faudrait-il encore que tu ais des enfants et une femme !
- Ça ne m'intéresse pas. Trop encombrant. Et dois-je te rappeller que toi aussi tu n'as pas pris femme ?
- Oui je sais. J'attends celle qui me donnera envie de tout faire pour elle.
- Deviendrais - tu comme Harald ?
- Morbleu non ! Jamais je n'abandonnerait mon goût pour la guerre pour de la poésie qui nous fait perdre notre temps. Mais imagine, une femme capable de te rendre plus fort.
- Aucune femme ne rend fort Klaus. 》
Klaus leva les yeux au ciel. Il parti rejoindre ses frères d'armes sachant que la discussion était fini pour Mortem. Celui-ci regarda longtemps la mer. Pensant au combat qui approchait. Il allait réussir. Il allait capturer cette famille.